Une audience au PE met la lumière sur la situation désastreuse des droits de l’Homme en Algérie
Les intervenants à une audition publique, tenue mardi au Parlement européen (PE) à Bruxelles, ont pointé la situation des droits de l’Homme en Algérie qui traverse l’un de ses pires moments, l’État algérien étant obstiné à museler les libertés et réprimer toutes les voix opposées.
Lors de cette séance, tenue en association avec la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb sur le thème «L’état des droits de l’Homme en Algérie dans le cadre du partenariat renouvelé avec le voisinage méridional», les participants ont relevé que les acteurs civils et les militants des droits de l’Homme en Algérie font face, plus que jamais, à de multiples formes de répression pratiquées par les autorités, qui n’hésitent pas à les mettre en prison et à dissoudre leurs instances en dehors de tout cadre légal.
Intervenant dans ce sens, Dalia Ghanem, experte dans les affaires algériennes, a indiqué que les autorités de ce pays s’efforce d’étouffer les organisations de la société civile actives dans la défense des droits de l’Homme, en instrumentalisant des mécanismes en apparence légaux.
A titre d’exemple, l’État algérien a tiré profit du contexte de la pandémie de covid-19 pour appliquer des mesures coercitives visant à contrôler et bâillonner la société civile.
Aujourd’hui, l’opposition en Algérie est une opposition de forme, incapable d’agir librement tant elle est bridée et placée sous contrôle permanent, a-t-elle déploré, notant que le président actuel, qui avait pourtant exprimé, au moment d’accéder au pourvoir, sa volonté d’engager un dialogue constructif avec les leaders de l’opposition, n’a pas tardé à changer de politique et à se montrer intolérant face aux voix opposées.
Pour rappel, la plénière du Parlement européen avait adopté le 26 novembre 2020 une résolution condamnant la détérioration des libertés en Algérie, par 699 pour contre seulement trois voix.
Telle Mère, Telle Fille:
La Mère
Le monde entier dénonce la violente répression policière qui a cours contre les manifestants, depuis le déclenchement du 49.3, qui installe un climat de peur et de haine.
Depuis le déclenchement du 49.3 par Elisabeth Borne, les manifestations contre la réforme des retraites et le "coup de force" du gouvernement et d'Emmanuel Macron sont quotidiennes. Elles s'accompagnent aussi de violences policières.
Des manifestations spontanées se sont ajoutées aux actions des grévistes et aux rassemblements organisés par l’intersyndicale, dans un climat de colère inégalé jusqu’à présent. À cette colère, les forces de police répondent par un usage de la force disproportionné et d'actions brutales.
Les images et les témoignages se multiplient, faisant constat de charges dangereuses de la BRAV-M:
Grièvement blessé à l'œil
Un militant du syndicat cheminot Sud-Rail a été grièvement blessé à l’œil lors de la manifestation à Paris contre la réforme des retraites, a indiqué vendredi son syndicat, dont un délégué a précisé ensuite à l’AFP que le cheminot aurait perdu l’usage de son œ
«Le chirurgien lui a dit qu’il ne verrait plus de l’œil à gauche», a déclaré à l’AFP Christophe Huguet, délégué Sud-Rail du Technicentre Sud-Est Européen, à Villeneuve-Saint-Georges, où travaille son collègue. «Ca s’est passé à Paris, en tête du cortège, juste avant d’arriver à l’Opéra. On pense qu’il a reçu un éclat de grenade de désencerclement mais on ne sait pas encore précisément», a-t-il ajouté alors qu'il était lui-même présent dans la manifestation.
Depuis des années, la France enregistre des reculs en matière de droits de l'homme. Des gilets jaunes (2017) aux contestations actuelles contre la loi sur les retraites, les manifestants du pays sont soumis à de sordides violences policières. L'Afrique solidaire des victimes des violations des droits de l'homme en France.
Manifestations: alerte internationale sur les violences policières en France
"Les responsables de l'application des lois doivent les faciliter et éviter tout recours excessif à la force", le rapporteur spécial des Nations unies pour la liberté d'association "Je suis de très près les manifestations en cours et rappelle que les manifestations pacifiques sont un droit fondamental que les autorités doivent garantir et protéger. Les responsables de l'application des lois doivent les faciliter et éviter tout recours excessif à la force". La phrase fait référence à la situation en France, alors que les mobilisations contre la réforme des retraites se poursuivent fin mars.
Il n'a pas été rédigé par un élu de la France insoumise, mais par le rapporteur spécial des Nations unies pour la liberté d'association, Clément Voule.
"Des incidents violents ont eu lieu", Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe
"De manifestation en manifestation, la réponse de la police française inquiète aussi les institutions internationales de défense des droits de l'homme et les ONG hors de nos frontières. Dans le cadre du mouvement social contre la réforme des retraites en France, les libertés d'expression et de réunion s'exercent dans des conditions préoccupantes", a déclaré le 24 mars la commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatović. aux autorités de permettre la pleine jouissance de ces libertés, en protégeant les manifestants pacifiques et les couvrant ces manifestations des violences policières et des individus violents opérant au sein ou en marge des manifestations.
Le commissaire note également que "des incidents violents ont eu lieu, dont certains ont ciblé les forces de l'ordre". Cependant, ajoute-t-elle, "la violence sporadique de certains manifestants ne peut justifier l'usage excessif de la force par des agents de l'État". Dunja Mijatović rappelle en outre que "la première obligation de tous les États membres est de protéger les personnes relevant de leur juridiction et leurs droits humains".
"L'usage excessif de la force par la police lors de manifestations n'est pas nouveau en France", Human Rights Watch
"L'usage excessif de la force par la police lors de manifestations n'est pas nouveau en France", note Eva Cossé, chercheuse à l'ONG Human Rights Watch. Déjà en décembre 2018, cette ONG avait documenté des blessures causées par des armes de la police lors des mobilisations des gilets jaunes et des manifestations étudiantes, "y compris des personnes dont les membres ont été brûlés ou mutilés par l'utilisation présumée de grenades lacrymogènes éclair". "Nous avions également recensé des cas de personnes blessées par des balles en caoutchouc, ainsi que des usages disproportionnés de gaz lacrymogènes et de grenades de décryptage", ajoute le responsable de l'ONG. «Les États sont tenus de s'abstenir de recourir arbitrairement à la force dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre », Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) Compte tenu de la situation en France, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) a également tenu à rappeler que les États "sont tenus de s'abstenir de l'usage arbitraire de la force dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre. Ils ne peuvent le faire qu'en dernier recours. Même dans ce cas, cela doit être fait de manière proportionnée, dans le but de maintenir l'ordre et la sécurité publics." Alice Mogwe, présidente de la FIDH a lancé un appel aux dirigeants français : "Le gouvernement français, qui ne perd que trop rarement une occasion de donner des leçons de démocratie et de respect des droits au reste du monde, devrait penser à être irréprochable sur ce point, car sur celle des violences policières, qui est parfaitement scandaleuse."
La France, un pays en retard sur les droits de l'homme ?
Dans le cadre des manifestations des "gilets jaunes", (2018/2019), Amnesty International avait recensé plusieurs dérives potentielles des nouvelles législations en France, rendant dangereux l'exercice des droits et libertés. Amnesty International avait notamment qualifié la loi sur l'attestation de "spéculative". "En droit français, tout attroupement susceptible de troubler l'ordre public est punissable : c'est le délit d'attroupement (article 431-1 Code pénal). Les autorités peuvent donc poursuivre les manifestants s'ils ont l'impression qu'ils ont l'intention de troubler l'ordre public. Le simple risque est donc pénalisé", écrit l'ONG. "Ainsi, les manifestations ont été considérées comme des rassemblements et ont reçu l'ordre de se disperser simplement parce qu'elles n'étaient pas déclarées. Des participants ont été poursuivis pour s'être rassemblés pacifiquement et, dans certains cas, n'avoir même pas entendu la convocation. En vertu du droit international, le fait de ne pas informer les autorités d'une manifestation ne rend pas un rassemblement illégal. Et il est admis que les autorités doivent tolérer un certain désordre pour permettre l'exercice de la liberté d'expression (l'entrave à la circulation, par exemple). En 2019, quarante-deux personnes ont été condamnées pour avoir organisé une manifestation non déclarée, soit sept fois plus que l'année précédente (seulement six personnes ont été condamnées), et 244 personnes ont été condamnées pour attroupement. En 2016, au moment des mobilisations contre la loi travail, seules cinquante-quatre personnes avaient été condamnées pour ce délit."
Renew Europe est un groupe politique du Parlement européen constitué en juin 2019 et destiné à étendre le groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE) aux partis qui ne souhaitent pas la mention du libéralisme dans leur nom, notamment le parti français Renaissance.
Une eurodéputée luxembourgeoise du groupe Renew (libéraux), Monica Semedo, a été sanctionnée pour harcèlement moral, pour la deuxième fois, a annoncé mardi 18 avril la présidente du Parlement européen Roberta Metsola. Roberta Metsola a annoncé dans l'hémicycle infliger une sanction à l'élue «en raison de son comportement envers un assistant parlementaire accrédité qui constitue du harcèlement psychologique». L'eurodéputée sera suspendue et privée de son indemnité pour une période de 10 jours, a-t-elle précisé, soit un montant total de 3380 euros. C'est la deuxième fois que l'eurodéputée de 38 ans est sanctionnée pour harcèlement moral, après avoir été privée d'indemnités et suspendue pendant quinze jours en janvier 2021.
La Fille
Le projet de résolution du Parlement européen condamnant la détention de journalistes en Algérie, a-t-il été jeté aux oubliettes? «Le Parti Populaire Européen, avec l’appui de Renew Europe et les Socialistes-démocrates ont réussi à retirer de l’agenda du Parlement européen le projet de résolution sur le manque de liberté de presse en Algérie. Les "macronistes" de Renew ont changé d’avis en 24 heures», avait tweeté le journaliste espagnol Ignacio Cembrero. En effet, l’agenda de la plénière du PE, du 17 au 20 avril, ne comprend aucun texte sur l'Algérie.
Les journalistes algériens subissent un harcèlement judiciaire de plus en plus visible. Reporters sans frontières dénonce la répression accrue de la liberté de la presse dans le pays et appelle les autorités à cesser d’instrumentaliser la justice pour museler les médias.
La répression s’accentue contre les journalistes indépendants et les blogueurs algériens. Plusieurs d’entre-eux ont fait l’objet de nouvelles poursuites judiciaires ou de condamnations à des peines de prison ferme.
Le correspondant du journal Ennahar, Djamel Ali Toubal, a été condamné sur la base du nouveau code pénal, le 17 juin 2020, à deux ans de prison ferme en comparution immédiate pour "outrage à corps constitué" et “publications Facebook pouvant porter atteinte à l’intérêt national”. Profondément choqué, le journaliste, connu pour son engagement en faveur du “Hirak”, le mouvement de contestation populaire, a fait un malaise à l’énoncé du verdict et a fait part, lors de son acheminement vers la prison de la ville, de sa volonté de faire appel du jugement prononcé à son encontre.
Quelques jours auparavant, Merzoug Touati blogueur et journaliste du site d’information L’Avant-Garde Algérie, (bloqué en Algérie) a été arrêté lors d’une manifestation de soutien aux détenus d’opinion. Poursuivi pour “incitation à attroupement, publication et distribution de publications pouvant porter atteinte à l’unité nationale et mettre la vie d’autrui en danger durant la période du confinement”, le blogueur, qui a déjà été condamné dans le passé pour ses écrits, a été placé samedi 13 juin sous mandat de dépôt par le tribunal de Bejaia. En raison de son refus d’être jugé par visioconférence, son procès est prévu le 1er juillet prochain.
Le journaliste et rédacteur en chef du journal francophone régional Le Provincial, Mustapha Bendjama, est lui poursuivi pour “incitation à attroupement non armé”, “opposition au déroulement de l’opération électorale” et “opposition à travers un rassemblement à des actions autorisées par l’autorité publique”. Innocenté en première instance le 2 février 2020, le procureur général de la cour de justice d’Annaba avait décidé de faire appel de cette décision. Une audience a eu lieu hier 17 juin 2020, avant d’être reportée au 1er juillet prochain. Mustapha Bendjama risque jusqu’à 3 ans de prison. Arrêté près d’une douzaine de fois et placé en garde à vue à deux reprises, le journaliste du quotidien édité à Annaba (à 600 Km à l’est d’Alger) accumule au total quatre procès. Il estime que “cet acharnement à son égard est dû à son implication dans le Hirak”.
Le directeur du site d’information Casbah Tribune et correspondant de TV5 Monde et de RSF en Algérie, Khaled Drareni, a pour sa part été auditionné “sur le fond” du dossier, ce jeudi 18 juin 2020 par le juge d’instruction près la cour d’Alger. La procédure s’est déroulée au centre pénitentiaire de Kolea, à l’ouest d’Alger, où il est incarcéré depuis le 29 mars dernier. Arrêté alors qu’il couvrait les manifestations pacifiques qui avaient lieu à Alger dans le cadre de la mobilisation du “Hirak”, Khaled Drareni risque jusqu’à dix ans de prison pour “incitation à attroupement non armé et atteinte à l’unité nationale”.
“La multiplication des poursuites contre les journalistes algériens est extrêmement inquiétante et fait état d’une dégradation flagrante de la liberté de la presse en Algérie, dénonce Souhaieb Khayati directeur du bureau Afrique du Nord de RSF. Nous appelons les autorités algériennes à cesser d’instrumentaliser la justice et ne plus entraver le travail des journalistes, qui n’ont fait que leur travail d’information en couvrant le mouvement populaire du Hirak.”.
En arrêtant Ihsane El Kadi, le pouvoir algérien réduit au silence la dernière radio indépendante
Le régime algérien a profité de la torpeur des fêtes de fin d’année pour arrêter l’un des derniers journalistes indépendants du pays, Ihsane El Kadi, directeur de Radio M et du site Maghreb Emergent.
Le journaliste Ihsane El Kadi, directeur de Radio M et du site Maghreb Emergent, a été placé jeudi sous mandat de dépôt, cinq jours après avoir été interpellé. Radio M a été réduite au silence par la même occasion. C’était un des derniers médias indépendants en Algérie, rappelle Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, exilé en Belgique.
L'arrestation d’Ihsane el-Kadi a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et une mobilisation en ligne exigeant sa remise en liberté. Interrogé par France 24, Aïssa Rahmoune, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) et de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) confie qu’Ihsane el-Kadi "a lui-même indiqué que cette arrestation est une affaire contre sa personne et contre Interface médias".
Dans un communiqué publié le 28 décembre, le conseil d’administration d’Interface Médias s’est insurgé contre les conditions de l’interpellation de son directeur, "symbole flamboyant d’une Algérie qui refuse opiniâtrement d’abdiquer face à l’arbitraire", et dénoncé "une violation flagrante du code de procédure pénale".
"Tous les actes ayant conduit à la fermeture arbitraire de nos locaux ont été menés en dehors de toute légalité, poursuit le conseil d’administration. La perquisition et la confiscation des équipements se sont faites sans présentation de mandat et sans que des faits délictueux ou criminels n'aient été établis".
Radio M, qui a relayé une pétition appelant à la libération de son directeur, rappelle qu’Ihsane el-Kadi, déjà condamné à 6 mois de prison en juin dernier à la suite d’une plainte du ministre de la Communication contre un article d’opinion, fait face à une "interminable série d’intimidations" depuis au moins trois ans.
"Interpellations, contrôles judiciaires, détentions arbitraires, interrogatoires à plusieurs reprises dans les locaux de la gendarmerie et ceux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), sont devenues le lot quotidien de sa vie de journaliste", ajoute le média, qui évoque un "acharnement politique, policier et judiciaire sans précédent".
Est-ce la présidence, irrité par son dernier article concernant un éventuel second mandat de Tebboune ou son tweet dans lequel il remettait en doute l’incroyable déclaration de Tebboune qui avançait un chiffre de "20 milliards de dollars récupérés suite à des détournements des oligarques". Il y a un an, Ihsane El Kadi a été aussi convoqué par la gendarmerie pour son article sur le bilan de la première année de pouvoir de Tebboune.
Le ministre de la "Justice", Garde des sceaux, Abderrachid Tabi menace
La terreur se passe de la justice, c’est bien connu. Et nul besoin de chercher la moindre de ses lueurs dans la dictature mise en place sous Tebboune.
Assassinat du journalisteTamalt : l’avocat dénonce un crime, demande la réouverture du dossier.
Rappelant sa mobilisation en 2016, lors de l’incarcération du journaliste, Me Mechri affirme avoir multiplié les démarches pour éviter l’irréparable : « J’ai déposé une plainte en 2016 contre le directeur de la prison en tirant la sonnette d’alarme sur l’état de santé de Tamalt, avant son entrée dans le coma » a-t-il indiqué. « C’est aussi en 2016 que j’ai déposé une autre plainte contre le ministère de la Justice de Louh après le décès du journaliste». Comme Kamel Eddine Fekhar, Mohamed Tamalt est décédé en détention après une grève de la faim.
En 2019, avant la démission de l’ancien gouvernement, Me Mechri affirme avoir renouvelé sa plainte contre l’ancien ministre de la Justice. «Dans ma volonté de faire triompher la vérité dans cette affaire, j’ai renouvelé la plainte contre Louh en sa qualité de ministre de la justice pour homicide volontaire ». « Je ne vais pas me taire avant la réouverture du dossier contre le ministre de la Justice car c’est lui le premier responsable et le responsable direct de l’affaire » a-t-il affirmé. « J’attends que justice soit faite et que des affaires similaires n’aient pas lieu », a-t-il conclu.
La mère de Mohamed Tamalt le jour des funérailles de son fils nous raconte
Du journalisme à la sauce espion (Vidéo)
Sky News Arabia licencie son correspondant algérien basé à Washington Réda Bouchefra, une taupe à la solde du régime algérien.
Sky News Arabia, chaîne de télévision d’information en continu émirati en arabe aurait, selon des sources concordantes, congédié un journaliste algérien, Reda Bouchafra, après une question posée à l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, où il a pris la défense du Polisario à travers une narrative propagandiste. Le journaliste, taupe du régime algérien, est accusé d’avoir fait fi de la politique éditoriale de la chaîne pour faire la promotion de positions étrangères, très contestables.
Hommage aux cents journalistes assassinés pendant le décennie noire entre 1993 et 1997 :
1993 26.05 – tahar djaout, directeur de ruptures. 03.08 – rabah zenati, entv. 09.08 – abdelhamid benmeni, algérie actualités. 11.09 – saâdeddine bakhtaoui, el minbar (apua). 28.09 – abderrahmane chergou, paris républicain et l’hebdo libéré. 05.10 – djamel bouhidel, photographe le nouveau tell, à blida. 14.10 – mustapha abada, directeur général entv. 18.10 – ismaïl yefsah, entv. 28.12 – youcef sebti, indépendant, écrivain, poète.
1994 23.01 – rachid kodja, radio. 01.03 – abdelkader hireche, entv. 01.03 – mohamed hassaine, paris républicain, disparu à hammadi. 12.03 – hassan benaouda, entv. 19.03 – yahia benzaghou, aps, cellule communication de premier ministre. 21.03 – abdelmadjid yacef, photographe l’hebdo libéré. 21.03 – rachid bendahou, l’hebdo libéré. 13.04 – mohamed meceffeuk, el watan. 07.06 – ferhat cherkit, el moudjahid. 07.06 – hichem guenifi, radio enrs. 11.07 – yasmina drissi, le soir d’algérie. 20.07 – mohamed lemine legoui, aps à bousâada. 17.09 – leïd-ali ait el-hara? radio 26.09 – mouloud baroudi, photographe anaf à tipaza. 26.09 – smail sbaghdi, aps. 12.10 – lehcene bensaadalleh, directeur de el irchad. 16.10 – tayeb bouterfif, radio. 19.10 – farah ziane, rédacteur-en-chef de révolution africaine, à blida. 27.10 – mohamed-saleh benachour, aps, à blida. 27.10 – kaddour bousselham, horizons, disparu à mascara. 30.11 – yasser el-akel el massa. 30.11 – nasser-eddine lekehal, el mass, à boufarik. 30.11 – ahmed issaad, radio, à boufarik. 03.12 – saïd mekbel, directeur de matin.
1995 06.01 – zineddine aliou-saleh, liberté, à blida. 06.01 – ali aboud, radio chaîne 1. 13.01 – abdelmadjid yahiaoui, echaâb. 01.02 – nacer ouari, entv. 17.02 – djameleddine zaiter, el djoumhouria, à gdyel. 01.03 – mahmoud ouarhoum, aps. 20.03 – rachida hammadi, entv, mourra de ses blessures le 31. 20.03 – houria hammadi, entv, soeur de rachida, meurt sur le coup. 21.03 – ali boukherbache, el-djoumhouria, directeur de media tv. 27.03 – mohamed abderrahmani, directeur el-moujahid. 03.04 – makhlouf boukhezar, entv, à constantine. 15.05 – azzedine saidj, el ouma. 21.05 – bakhti benaouda, indépendant, écrivain, à oran. 21.05 – malika sabour, echourouk el arabi. 27.05 – mourad hemazi, entv. 18.06 – ahmed takouchet, radio cirta. 02.08 – naïma hamouda, révolution africaine. 21.08 – ameur ouagueni, le matin. 03.09 – saïd tazrout, le matin, à tizi ouzou. 04.09 – brahim guerroui, caricaturiste, el moujahid. 04.09 – yasmine brick, radio chaîne 1. 08.09 – radja brahimi, entv, à dellys. 08.09 – said brahimi, entv, à dellys. 09.09 – rabah lelleli, entv. 15.10 – abdelwahab saadaoui, echaâb. 15.10 – ahmed bouguerra. 16.10 – saida djebaili, el hayat el arabi. 16.10 – ahmed mustapha lezhar, el hayat el arabi. 18.10 – mohamled fettah, entv. 20.10 – nourredine serdouk, liberté. 29.10 – khaled guerdjouma. 03.11 – omar ourtilene, rédacteur-en-chef el-khabar. 04.11 – ahmed khalfoun, aps. 02.12 – hamid mahiout, liberté. 02.12 – hamidou benkherfelleh, liberté. 05.12 – khedidja dahmani, echourouk el arabi. 14.12 – abdelkrim bendaoud, entv. 20.12 – mohamed belkessam, chef de prodection entv. 23.12 – khaled merioud, réalisateur entv. -?.–?- taleb aden, indépendant.
1996 12.01 – mohamed mekati, el moudjahid. 14.01 – khaled aboulkacem, l’indépendant. 10.02 – abdalleh bouhachek, révolution et travail, à blida. 11.02 – alleoua ait-mebarek, dir. de le rédaction le soir d’algérie. 11.02 – mohamed dorbane, le soir d’algérie. 11.02 – djamel deraza, le soir d’algérie. 11.02 – naïma illoul, entv. 17.02 – achour belghezli, le pays, à tizi ouzou. 17.02 – dalile drideche, le pays, à tizi ouzou. 27.02 – mourad taam, radio. 29.02 – belkacem saadi, entv constantine, à skikda. 04.03 – slim tria, radio. 12.03 – djileli arabdiou, photographe algérie-actualités. 30.03 – yahia amour, entv. 10.04 – el hadi slim, entv. 24.04 – djamel bouchibi, el-moudjahid. 26.07 – farida bouziane, le pays, à draâ ben khedda. 27.07 – boualem touari, entv. 11.08 – mohamed kessab, radio coran et radio-mitidja.. 15.10 – mokrane hamoui, directeur commercial echourouk el-arabi. 26.12 – boussaâd abdiche, el moudjahid.
1997 10.01 – messaoud bellech, el moudjahid. 07.02 – si-ali reguieg, entv. 01.06 – abdelwahab harrouche, el moudjahid. 20.08 – ali tenkhi, entv. 31.08 – zoubida berkane, entv. journalistes algériens disparus
1995 08.03 – djamel-eddine fahassi, radio.
1997 12.04 – aziz bouabdalleh el alem essiyassi.
journalistes étrangers
1994 01.02 – olivier quemeneur, afp, a été tué dans le casbah. Le même jour, yves menari et l’australien scott alle.
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