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Liberia: vers un second tour de la présidentielle? "égalité dans la course à la présidence"...


Au Libéria, la commission électorale a publié dimanche des résultats provisoires de la présidentielle du 10 octobre. Ils portent sur les 73 % des bureaux de vote. selon ces chiffres, le président sortant et son principal adversaire seraient au coude à coude.

Joseph Boakai a obtenu 43,54% des voix, tandis que George Weah est crédité de 43,8%. Ces données concernent 4 295 des 5 890 bureaux de vote.

Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue au terme de ce premier tour, un deuxième tour sera organisé le 7 novembre.

Les deux hommes étaient arrivés au deuxième tour de de l’élection de 2017. Le scrutin a été remporté par George Weah avec 61,5 % des voix contre 38,5 % pour Joseph Boakai.

L'opposant âgé de 78 ans, joue sans aucun doute sa dernière carte pour accéder à la fonction suprême cette année.

Plus de 2 millions d’électeurs étaient attendus aux urnes il y a près d’une semaine à la faveur des élections générales au Libéria. Scrutin dont le déroulement a été salué par les observateurs internationaux.

Des affrontements ont éclatés dimanche, dernier jours de la campagne éléectorale, dans la capitale entre des militants de l’oppositions et ceux du pouvoir à la veille de la présidentielle prévue le 10 octobre.

Mais alors que le décompte des voix est en cours, "La Commission de la CEDEAO a été informée que certains acteurs essayaient de se déclarer prématurément victorieux ou d'exercer des pressions indues sur la Commission électorale nationale" (NEC), a écrit dans un communiqué reçu dimanche l'organisation régionale dont fait partie le Liberia.

Elle "prévient tous les acteurs, y compris les responsables politiques, la Commission électorale nationale et les services de sécurité du Liberia, que la CEDEAO, l'UA (Union africaine) et la communauté internationale leur réclameront des comptes pour tout agissement ayant pour conséquence la violence et l'instabilité".

Des partisans de la Coalition pour le changement démocratique (CDC), au pouvoir, et des membres du parti d'opposition ALCOP, se sont jetés des pierres, et en réponse, la police a tiré des gaz lacrymogènes pour les disperser.

Les principaux partis politiques ont promis des élections pacifiques, mais la mort de trois personnes lors d'affrontements le mois dernier entre camps politiques rivaux a alimenté les craintes de violence post-électorale dans le pays, qui a connu deux guerres civiles consécutives entre 1989 et 2003, faisant plus de 250 000 morts.

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