top of page
Photo du rédacteurAA

Leçons d’histoire: Lettre datée du 26 février 1975, adressée au Secrétaire général par le repr

Leçons d’histoire: Lettre datée du 26 février 1975, adressée au Secrétaire général par le représentant permanent de l’Espagne auprès de l’Organisation des Nations Unies.

Le « président » algérien (mal élu et décriée) Abdelmadjid Tebboune a qualifié samedi 24/04/2022 le revirement de l’Espagne en faveur de la position marocaine sur la délicate question du Sahara d' »inacceptable moralement et historiquement ».

.Dans une interview à des « médias » nationaux, Abdelmadjid Tebboune a dénoncé l’annonce le 18 mars par le gouvernement espagnol de son soutien à un plan d’autonomie marocain, en rupture avec la position traditionnelle de neutralité de l’ancienne puissance colonisatrice.

  1. « L’ONU considère que l’Espagne est la puissance administrante tant qu’il n’y a pas de solution au Sahara occidental », a poursuivi Abdelmadjid Tebboune.

  2. L’Algérie réclame « l’application du droit international ». « L’Espagne ne doit pas renoncer à sa responsabilité historique et doit réviser sa position » », a-t-il ajouté.


Il semble que le « président » algérien (mal élu et décriée) Abdelmadjid Tebboune, n’a aucune connaissance de l’histoireLeçons d histoire: Lettre datée du 26 février 1975, adressée au Secrétaire général par le représentant permanent de l’Espagne auprès de l’Organisation des Nations Unies:⇒ Lettre

Par son mémorandum du 25 février 1976 adressé au secrétaire général de l’ONU, le Royaume d’Espagne l’a informé qu’il avait décidé de mettre définitivement fin à sa présence au Sahara occidental le lendemain (26 février 1976) et qu’une séance de la Djemââ avait été convoquée pour ce jour au cours de laquelle le gouverneur espagnol, agissant en qualité de membre de l’administration provisoire, informerait celle-ci de cette décision.

Le 26 février 1976, le Royaume d’Espagne a mis définitivement fin à sa présence sur le territoire du Sahara occidental et par sa lettre datée de ce jour adressée au secrétaire général de l’ONU s’est déclaré «dégagé de toute responsabilité de caractère international en ce qui concerne l’administration du Sahara occidental en cessant de participer à l’administration provisoire qui y a été mise en place».

Le même jour, malgré sa dissolution décidée par 67 de ses membres, la Djemââ a approuvé «la réintégration du Sahara occidental au Maroc» et a «exprimé ainsi l’opinion unanime des populations sahraouies et de toutes les tribus dont elle est l’émanation et le représentant authentique et légitime». Du point de vue du Royaume du Maroc, cette décision est la concrétisation de la disposition de l’accord de Madrid selon laquelle «l’opinion de la population sahraouie, exprimée par l’intermédiaire de la Djemââ, sera respectée».

Deux histoires qui se ressemblent, celle du Sultanat du Maroc et celle des tribus du désert. Une histoire d’unité, de collaboration mutuelle, de respect et de serments historiques de loyauté mutuelle. Loyauté scellée dans les serments des tribus aux sultans du Maroc.

Le Sahara est incontestablement marocain – Pedro I. Altamirano .

Deux histoires qui se ressemblent, celle du Sultanat du Maroc et celle des tribus du désert. Une histoire d’unité, de collaboration mutuelle, de respect et de serments historiques de loyauté mutuelle. Loyauté scellée dans les serments des tribus aux sultans du Maroc.

Pedro I. Altamirano – Málaga, 1 Aout 2021. Pedro Ignacio Altamirano est politologue espagnol et est le porte-parole du «Groupe international de soutien à la réunification sahraouie».

Dans le soi-disant «monde occidental», nous avons la terrible habitude, héritage sans doute de notre mentalité coloniale et suprémaciste, de voir le monde à notre mesure, à celle de nos lois, coutumes et intérêts. C’est la raison pour laquelle nous voyons toujours le reste du monde avec une supériorité morale injustifiable, qui nous fait ignorer, et donc ne pas respecter les autres peuples, leurs cultures, leurs traditions et leurs lois. Pour comprendre ce que je dis, il faut se débarrasser de toute mentalité coloniale et suprémaciste, pour embrasser celle du respect, de la tolérance et de l’égalité des droits. Voir la réalité avec la vision des autres, pas la nôtre, dans un exercice difficile de la liberté et de la démocratie, au lieu du totalitarisme culturel. Le Maroc et le Sahara sont une histoire de respect, de tolérance, de respect mutuel et d’unité. L’unité historique, la vérité incontestable qui justifie la position actuelle du Royaume du Maroc soutenu, de manière claire et décisive par tous les Chioukhs, de récupération et de réunification, ce qui signifie le rétablissement de la souveraineté marocaine sur les territoires du Sahara Occidental usurpés par l’Espagne sur la base des traités de Berlin de 1884 et celui du protectorat de 1912. L’Afrique est composée de tribus, pas de nations. Cet élément est fondamental pour comprendre la réalité du Sahara et son unité avec le Maroc à travers l’histoire. Comprendre les tribus, c’est savoir que chaque tribu a ses Chioukhs, ou chef de tribu. Ceux-ci se réunissent à leur tour dans une Assemblée appelée Djema’a dans laquelle toutes les questions relatives aux tribus sont décidées.

Comprendre cela est fondamental pour comprendre le désert, ses habitants et son organisation ancestrale.

Plus important encore, lorsque de manière historique et ancestrale, les Chioukhs à travers la Djema’a prêtent volontairement serment aux sultans du Maroc, et plus récemment à la dynastie alaouite. Cet acte de serment des tribus du désert à la couronne marocaine, est, et doit donc être considéré, comme l’acte le plus pur et incontestable d’autodétermination de tous, il doit donc être respecté par l’ensemble de la communauté internationale. L’histoire des serments est parallèle à leur propre histoire commune, comme le précise Ouarzazi Abdel-Wahed, professeur d’économie-analyste géo-économique et géopolitique lorsqu’il affirme que « la souveraineté marocaine sur le Wad Eddahab ou le Río de Oro est suspendue depuis 91 ans ( 1884-1975) et celui de Sakia al Hamra (région d’e Laâyoun) pendant 71 ans (1904-1975). Cependant, la Bay’a ou les liens de loyauté étaient toujours en vigueur entre les tribus sahraouies et le Royaume du Maroc. Nombreux étaient les Chioukhs ou chefs de tribus sahraouis qui ont juré allégeance aux sultans successifs du Royaume malgré les tentatives d’acculturation de l’Espagne ». Pour preuve, il convient de rappeler que le 25 février 1958, deux ans seulement après l’indépendance (1956), le Sahara occidental étant toujours sous administration espagnole, le roi Mohamed V prononça à M’Hamid El Guizlaine son discours de protestation déclarant que « Nous continuera notre travail avec tous nos efforts pour récupérer le Sahara et tout ce qui appartient au Royaume. »

Le 25 février 1958, le Roi Mohammed V prononçait un discours historique à M’hamid El Ghizlane. Accueilli triomphalement par la population, il adressera un message clair au colonisateur: le Maroc restera toujours dans son Sahara et ne renoncera pas à sa souveraineté sur le Sud.

A cette époque, le début des incursions des Forces armées royales (FAR), avec des éléments de l’Armée de libération du Maroc (ALM, dans son acronyme français) dans le nord et l’est du Sahara qui ont donné lieu à l’opération conjointe Franco -l’espagnol « Ecouvillon » ou « Teide » afin de stopper l’offensive marocaine. Toutes les tribus sahraouies, hommes et femmes, se sont enrôlées dans l’ALM. Pas une seule famille au Sahara n’a cessé de participer, aucune qui n’a payé un lourd tribut en cette période de lutte contre le colonialisme espagnol dans les provinces du sud du Maroc. Malheureusement, la récupération du Sahara n’a pas pu être possible en raison de la force de l’unité d’intérêts de l’Espagne et de la France lors de l’opération dite « Ecouvillon ». L’autodétermination des peuples doit être comprise comme le respect de la décision libre et souveraine de choisir leur avenir. Si un peuple a démontré sa libre autodétermination à travers l’histoire, ce sont sans aucun doute les tribus du désert ou les Sahraouis à travers leurs serments au Maroc. Aucun acte colonial, aucune organisation internationale gérée par les intérêts de ces mêmes puissances coloniales, ne peut être au-dessus de toute autodétermination. Les tribus sahraouies se considèrent marocaines, et le fait qui le prouve c’est qu’après les actes de la Fête du Trône, l’acte d’hommage à la couronne marocaine est réalisé par tous les acteurs sociaux du Royaume, parmi eux, les représentants des tribus sahraouies aux côtés du reste des Marocains. En Espagne, nous avons également des actes d’obéissance à Felipe VI chaque fois qu’une audience royale est accordée, ou lorsque le gouvernement espagnol jure devant le roi dans un acte d’obéissance clair, alors comprenons bien le terme d’obéissance dans un État monarchique car ils sont l’Espagne et le Maroc. Il est également important de valoriser le fait qu’environ 80% de la population sahraouie vit dans les provinces du sud avec les pleins droits, qui votent aux élections, et donc avec leur propre représentation au Parlement marocain, ce qui doit aussi être valorisé comme un acte de l’unité avec le Maroc de manière active, volontaire et libre, à travers les urnes démocratiques. Par conséquent, je ne peux pas trouver une organisation internationale, ni des lois internationales qui soient au-dessus de la décision claire et indiscutable, démontrée au jour le jour par la société sahraouie-marocaine. Il n’y a pas de doute. C’est le fait incontestable qu’il faut respecter si nous voulons créer ce que nous aimons tant dire en Europe, une société juste, respectée et respectueuse des autres. Il est temps d’enlever les bandeaux pour voir la réalité, que le Sahara était, est et sera toujours marocain, car c’est ainsi que la grande majorité des sahraouis décident au jour le jour.

La Djemââ, ou Assemblée générale des tribus représentées par les Chioukhs, démocratiquement élus par les membres des tribus et reconnus comme l’autorité véritable et légitime des habitants du territoire, aux les différentes dynasties marocaines, à travers les siècles.

Assemblée consultative du Groupe international pour le soutien à la paix et à la réunification des Sahraouis

Le Groupe International d’Appui à la Paix et à la Réunification des Sahraouis, informera Mme. Michelle Bachelet, de l’utilisation des enfants à des fins de guerre et de terrorisme par le Front Polisario.

Assemblée consultative

Réunis en vidéoconférence pour une nouvelle assemblée du Groupe international pour le soutien à la paix et à la réunification des sahraouis, avec la participation de personnalités sahraouies de renom, avec d’importants observateurs internationaux.

Ont pris part à cette visioconférence, les membres du Groupe international d’appui à la paix et à la réunification des sahraouis du Brésil, du Costa Rica, du Honduras, du Portugal, de Russie, d’Espagne… et sous la supervision de divers observateurs et de la presse espagnole et marocaine, une nouvelle journée de travail a été organisée avec des personnalités pertinentes de la société sahraouie, parmi lesquelles nous soulignons Limam Ahmed, Iman El Ak, Jedna Maoulainine entre autres…

L’assemblée est l’un des derniers actes avant l’assemblée générale du Groupe international qui se tiendra dans la ville de Malaga au début du mois de septembre, au cours de laquelle les résolutions finales seront adoptées après plus de trois ans de travail intense par les membres du groupe. Ces résolutions finales sont basées sur une étude historique, sociale, économique et politique entre les tribus indigènes du Sahara et le Sultanat du Maroc pendant des siècles.

Cet acte est basé sur les serments historiques de la Djemââ, ou Assemblée générale des tribus représentées par les Chioukhs, démocratiquement élus par les membres des tribus et reconnus comme l’autorité véritable et légitime des habitants du territoire, aux les différentes dynasties marocaines, à travers les siècles.

Plus récemment, la défense, de la part des tribus autochtones, de la monarchie marocaine en 1912, et plus tard avec la participation, à la fin des années cinquante, à la création de l’Armée Marocaine de Libération (ALM) contre les Français et la présence coloniale espagnole.

Une attention particulière est portée au serment du 25 février 1958, deux ans seulement après l’indépendance (1956), avec le Sahara occidental toujours sous administration espagnole, le roi Mohamed V prononça à M’Hamid El Guizlaine, en présence du légitime Chioukhs, son discours revendicatif déclarant que « Nous continuerons notre travail avec tous nos efforts pour récupérer le Sahara et tout ce qui appartient au Royaume« . Date que nous prenons comme un véritable acte d’autodétermination de la part des vrais représentants des tribus, en faveur de l’unité territoriale avec le Maroc.

Afin de reconnaître la véritable situation juridique des tribus sahraouies au sein de la souveraineté marocaine, nous devons nous référer et nous le faisons ainsi, par note d’un membre du Groupe et membre de l’Assemblée nationale du Costa Rica, M. David Gourzong, à La Convention 169 de l’OIT sur les peuples autochtones dans les pays indépendants, telle que nous la considérons s’adapte à la réalité sociale et juridique des tribus autochtones sous souveraineté marocaine.

1 vue0 commentaire

Comments


bottom of page