Le peuple marocain commémore, ce mercredi, le 45e anniversaire de la récupération de la province d’Oued Eddahab, un anniversaire marquant une étape historique dans le processus d’accomplissement de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, et ce dans une ambiance marquée par la mobilisation constante de tous les Marocains autour de la première cause du Royaume.
Le 14 août 1979, les oulémas, les notables et les chefs de tribus de la province d’Oued Eddahab s’étaient rendus au Palais Royal de Rabat pour présenter à Feu S.M. Hassan II leur serment d’allégeance et réaffirmer leurs liens d’attachement indéfectible au Glorieux Trône Alaouite.
Par cet acte solennel et hautement patriotique, les habitants d’Oued Eddahab ont signifié qu’ils ne braderaient jamais leur identité marocaine, en affirmant leur attachement à leur Patrie et à son intégrité territoriale sacrée de Tanger à Lagouira, en dépit des manœuvres des adversaires. Ce fut un moment historique immortalisé par l’allocution dans laquelle le regretté Souverain avait affirmé : «Nous venons de recevoir, en ce jour béni, votre serment d’allégeance, que Nous préserverons et conserverons précieusement, comme un dépôt sacré. Désormais, vous devez honorer ce serment. De Notre côté, Nous faisons également un devoir de garantir votre défense et votre sécurité et d’œuvrer sans relâche pour votre bien-être. Soyez donc, Mes chers fils, les bienvenus au sein de votre Patrie. Rendons grâce au Tout-Puissant de Nous avoir comblés de ses bienfaits en rattachant le Sud de Notre pays à sa patrie Nord et en restaurant les liens de sang entre ses fils.»
Lors de cette cérémonie, Feu S.M. Hassan II avait également procédé à la distribution d’armes aux représentants des tribus, un geste fort et symbolique de la poursuite de la lutte pour la défense de l’intégrité territoriale et l’instauration de la sécurité dans les provinces récupérées. Peu de mois s’écoulèrent avant que ne se renouvelle la rencontre entre l’architecte de la Glorieuse Marche Verte et les fils de la province d’Oued Eddahab à l’occasion de la visite historique effectuée par le regretté Souverain à Dakhla.
Cette visite a consacré, une nouvelle fois, la parfaite symbiose entre le glorieux Trône Alaouite et les fils des provinces du Sud. Ce lien indéfectible, qui constitue le ciment de la cohésion de la nation, a mis en échec toutes les manœuvres ourdies par les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc. Depuis, le Royaume a œuvré à la promotion économique et sociale de ses provinces du Sud, en vue de les intégrer dans le processus du développement global et durable. Le retour historique de cette partie chère du territoire marocain à la patrie a été le résultat d’une lutte de longue haleine engagée sur plusieurs décennies par le Maroc pour parachever son indépendance et son intégrité territoriale.
La célébration de cet anniversaire est une occasion de se remémorer la haute portée de cet événement qui incarne l’attachement indéfectible de la population de la province au Souverain et au Trône Alaouite et leur mobilisation constante pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume, lors de la récupération de la ville de Tarfaya le 15 avril 1958, puis de Sidi Ifni le 30 juin 1969 et des autres parties du Sahara marocain grâce à l’épopée de la Marche Verte le 6 novembre 1975, note le communiqué. Persévérant sur la voie tracée par Son auguste père, Sa Majesté le Roi Mohammed VI accorde un intérêt particulier aux provinces du Sud, en y assurant un essor économique et en consolidant la mobilisation nationale pour déjouer toutes les conspirations des ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc.
45 ans après, Oued Eddahab vit au rythme d’une dynamique soutenue
Aujourd’hui, 45 ans après la récupération la province d’Oued Eddahab, les efforts de développement se sont poursuivis dans cette partie chère du territoire marocain, en vue de l’ériger en un véritable pôle économique. Ainsi et depuis la récupération des provinces du Sud marocain, de grands chantiers ont été lancés afin de mettre en œuvre des projets et programmes d’investissement et de développement aux niveaux économique, social, urbain, culturel et humain, en vue d’asseoir une économie régionale résiliente, pourvoyeuse de richesses et d’emplois.
Quatre décennies après leur libération, les provinces et régions du Sud marocain vivent au rythme d’une dynamique soutenue dans divers domaines. Dans cette lignée, une série de projets structurants multisectoriels ont été lancés dans la région, en l’occurrence le mégaprojet du port de Dakhla Atlantique, la voie express Tiznit-Dakhla, le projet West Africa Free Zone et le projet d’irrigation de 5.000 ha par dessalement de l’eau de mer, ainsi que les projets liés aux énergies renouvelables.
À vrai dire, la province d’Oued Eddahab est devenue une plateforme d’investissement, eu égard à ses avantages fiscaux, ses potentialités économiques, ses atouts naturels et sa position géographique stratégique, en plus de ses ressources humaines qualifiées grâce à la mise en place d’instituts et d’écoles spécialisés visant à répondre aux besoins du marché du travail. De plus, la région compte trois zones industrielles, à savoir «la zone industrielle portuaire», «la zone industrielle Assalam» et «la zone industrielle Al Massira», en plus d’unités économiques spécialisées notamment dans l’industrie alimentaire, les matériaux de construction et les chantiers navals de construction des barques.
Aujourd’hui, la province d’Oued Eddahab peut se vanter d’avoir enregistré un saut qualitatif dans les domaines économique, urbanistique et social, étant donné qu’elle fait désormais partie des pôles d’investissements tant nationaux qu’étrangers, en particulier dans les domaines de la pêche maritime, de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme et des énergies renouvelables. Le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé par S.M. le Roi Mohammed VI à Laâyoune en 2015, à l’occasion du 40e anniversaire de la Marche Verte, a également posé les jalons du processus de développement visant à renforcer les différents aspects liés aux volets sociaux, économiques, culturels et environnementaux.
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