Les Etats-Unis réagissent à l’information concernant la mort de Abubakar Shekau, chef de Boko Haram.
Les États-Unis ne sont pas prêts à déclarer mort le chef du groupe terroriste nigérian Boko Haram, malgré les informations de la région faisant état de sa disparition. « Les États-Unis n’ont pas encore été en mesure de vérifier indépendamment ces informations et continuent de surveiller la situation », a déclaré vendredi à VOA un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, interrogé sur le sort du leader de longue date de Boko Haram, Abubakar Shekau.
[Alerte] #Niger :Un enregistrement des derniers mots du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, prononcés un jour avant sa mort alors qu’il était maîtrisé. »Nous pouvons voir qu’une bataille a eu lieu. Des membres ont été tués, de nombreux blessés »,a déclaré le prédicateur en haoussa pic.twitter.com/gRxGi3XcTH — Niger Stop Corruption 🇳🇪 (@NigerStopCorrup) May 22, 2021
Des informations selon lesquelles Shekau était mort ont été publiées pour la première fois sur les réseaux sociaux plus tôt cette semaine, affirmant qu’il était décédé lors d’une confrontation avec des combattants du groupe terroriste rival État islamique-Afrique de l’Ouest dans la forêt de Sambisa, dans le nord-est du Nigéria, connue pour être la base d’opérations de Shekau.
Terrorisme. Qu’est-il arrivé à Abubakar Shekau, le leader de Boko Haram ? La presse nigériane le donne pour mort ou grièvement blessé lors de combats avec un groupe djihadiste rival. Ce serait la fin d’un des terroristes les plus recherchés au monde https://t.co/7LtZxzUgU5 — Courrier inter (@courrierinter) May 21, 2021
Un porte-parole de l’armée nigériane a déclaré aux médias vendredi que l’armée enquêtait sur les rapports, mais de nombreux responsables et analystes se sont montrés méfiants, citant le nombre de fois où Shekau aurait été tué, pour être en vie quelques jours plus tard.
Un porte-parole du département d’Etat américain a déclaré séparément qu’il travaillait également à confirmer les informations, notant que si cela était vrai, « la mort de l’un des terroristes les plus violents de l’histoire africaine serait un développement positif ».
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