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Les enfants de l’oligarchie algérienne & Mohamed Amra "DZ mafia": La Structure verticale d’un réseau de distribution de drogues⁉

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Rechercher la vérité amène à assister à d'imprévisibles événements
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Le narcotrafiquant Mohamed Amra, arrêté samedi 22 février en Roumanie après neuf mois de cavale, a atterri mardi en France.
Créateur : OCTAV GANEA | Crédits : AFP
Créateur : OCTAV GANEA | Crédits : AFP

Mohamed Amra s'était évadé après que des complices armés eurent tendu une embuscade à son fourgon de transfert de prisonniers, tuant deux agents et en blessant trois autres.

Mohamed Amra, l'homme le plus recherché de France, dont l'évasion de prison a tué deux gardiens de prison le 14 mai dernier, a été arrêté à Bucarest, en Roumanie, et extradé vers la France ce mardi.

L'homme de 30 ans, surnommé, "The Fly", "la mouche", a été arrêté près d'un centre commercial de Bucarest, mettant fin à une chasse à l'homme internationale qui a duré neuf mois.

À la question d'un journaliste "Êtes-vous heureux de rentrer en France ?", Amra, qui s'était teint les cheveux en orange, probablement pour éviter d'être repéré, a simplement répondu "Je t'aime, maman, c'est tout".

Remis aux autorités françaises, il a ensuite été transféré à bord d'un Falcon vers l'aéroport de Villacoublay en région parisienne. Il était surveillé pendant le vol par le GIGN.

Il a ensuite été incarcéré à la prison de haute sécurité de Condé sur Sarthe dans l'Orne. Mohamed Amra doit être placé à l’isolement.

Une évasion meurtrière

Mohamed Amra avait réussi à s'échapper après que des complices lourdement armés ont tendu une embuscade àson convoi pénitentiaire en Normandie au péage d’Incarville. L'opération commando avait provoqué la mort de deux gardiens, de 52 et 34 ans, dont le chauffeur, et en avait grièvement blessé trois autres.

Amra avait été condamné pour cambriolage en Normandie et était en outre soupçonné d'être à la tête d'un réseau de trafic de stupéfiants. Il faisait également l'objet d'une enquête pour tentative d'homicide en bande organisée, vol en bande organisée et pour un enlèvement ayant entraîné la mort, ont déclaré les procureurs français.

Après son évasion, Interpol a publié une notice pour son arrestation et les enquêteurs français ont averti leurs homologues d'autres pays après avoir soupçonné Amra d'avoir quitté le territoire France.

Comment Amra a-t-il été arrêté ?

Les enquêteurs avaient mis le téléphone d'Amra sur écoute et découvert, il y a environ deux semaines, qu'il s'apprêtait à partir pour la Roumanie, où le trentenaire avait loué un appartement dans le nord de Bucarest pour six mois.

Depuis le 8 février, la police roumaine surveillait de près les caméras de sécurité de la résidence. Samedi, Mohamed Amra avait quitté son domicile pour la première fois et avait été arrêté peu après par les forces spéciales.

Un porte-parole de la police roumaine a déclaré que le trentenaire était arrivé dans le pays à bord d'une voiture portant des plaques d'immatriculation françaises et qu'il était accompagné d'un chauffeur albanais.

"Il a fait profil bas. Ils lui ont acheté des provisions et de l'eau, et lui ont donné un peu d'argent", a-t-il ajouté.

Le président français Emmanuel Macron a qualifié sa capture de "formidable succès" et a salué les collègues européens qui ont mis fin à la longue traque transfrontalière.

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a remercié toutes les forces impliquées dans l'arrestation de Mohamed Amra en Roumanie. "Mohamed Amra est de retour en France et incarcéré sous haute surveillance. Il devra répondre de ses actes", a-t-il écrit sur X.

L'avocate de Mohamed Amra, Maria Marcu, a affirmé que son client n'était pas coupable.

"Mon client veut prouver son innocence. Il n'est pas coupable de ce qui s'est passé. Et c'est pour cela qu'il veut se présenter devant les autorités françaises le plus rapidement possible", a-t-elle déclaré.

Quelques heures après l'interpellation d'Amra samedi dernier, des perquisitions ont conduit à l'arrestation de plusieurs complices dans plusieurs pays dont le Maroc et l'Espagne. Le parquet de Paris dont la Junalco, la Juridiction Nationale de Lutte contre la Criminalité Organisée, est en charge de l'enquête, doit donner plus de détails à l'occasion d'une conférence de presse ce vendredi.

Les enfants de l’oligarchie algérienne dans un large réseau de trafic de drogue .

Après le scandale de 700 kilos de poudre blanche dont l’auteur est le fils de Tebboune, les algériens assistent à un autre scandale dont l’auteur est le fils du porte-parole du gouvernement algérien, Ammar Belhimer, et ministre de la Communication.

En effet, le fils du porte-parole du gouvernement algérien, Ammar Belhimer, et ministre de la Communication, est toujours placé en garde-à-vue dans une brigade de la Gendarmerie Nationale de la wilaya de Relizane à la suite de son arrestation il y a de cela trois jours pour trafic de drogues, a confirmé Algérie Part au cours de ses investigations. Or, des “interventions” tentent de faire pression sur les enquêteurs des services de sécurité pour remettre en liberté le fils du ministre algérien afin d’étouffer ce scandale et empêcher ainsi sa présentation devant la justice pour qu’il s’expliquer devant des juges à propos de son implication dans un vaste trafic de stupéfiants.

Âgé d’une trentaine d’années, le jeune fils d’Ammar Belhimer, Boumédiene Belhimer, tente pour le moment de se “faufiler” devant les enquêteurs des services de sécurité en expliquant que la quantité de drogues interceptée dans le véhicule qu’il conduisait ne lui appartient pas. Un avocat est venu l’assister pour l’aider à tromper la vigilance des enquêteurs de la gendarmerie nationale qui cherchent à établir la vérité sur l’origine de cette quantité de stupéfiants récupérée dans le véhicule du fils du ministre de la Communication.

A Relizane, de nombreuses sources sécuritaires craignent que les pressions exercées par des “interventions” d’en haut sur les services de la gendarmerie nationale aboutissent à la remise en liberté du fils du porte-parole du gouvernement sabotant ainsi sa présentation devant un tribunal compétent, la seule instance habilitée qui pourrait le soumettre à une enquête officielle. Si le fils d’Ammar Belhimer n’est pas présenté dans les heures à venir devant les juges, il risque bel et bien d’échapper définitivement à des éventuelles poursuites judiciaires continuant ainsi de jouir d’une parfaite impunité alors que pour de simples joints, des simples jeunes citoyens algériens se retrouvent derrière les barreaux pour une période de 7 années de prison ferme…

Le fils de Tebboune et d’autres individus proches du régime arrêtés dans une affaire des 700 kg de cocaïne

En mai 2018, une affaire impliquant le fils du nouveau « président » algérien Abdelmadjid Tebboune avait défrayé la chronique. En effet, le nom de Khaled Tebboune était ressorti dans l’affaire des 700 kilos de cocaïne saisis dans un port algérien en mai 2018. Le principal accusé dans cette affaire se nomme Kamel Chikhi, un sulfureux homme d’affaires algérien qui a été mis en cause dans plusieurs affaires douteuses.

Khaled Tebboune, le fils du président algérien est un habitué des affaires sombres, courant 2018, alors qu’Abdel Aziz Bouteflika tenait encore les rênes de l’Algérie.

Dès son élection, le président algérien Abdelmadjid Tebboune n’a pas hésité à sortir de prison son fils, Khaled, impliqué dans une grosse affaire de drogue.

Les manifestants du « hirak » avaient alors qualifié Abdelmadjid Tebboune de président cocaïne, en référence à l’affaire de l’importante quantité de drogue saisie dans laquelle son fils est cité.

Plus de 800 kg de cocaïne ont été saisis sur un navire au large de Dakar par la marine sénégalaise, a annoncé mardi la Direction des relations publiques des armées (Dirpa) sénégalaises.

La saisie des 805 kg de cocaïne a été réalisée dimanche par un "patrouilleur de haute mer" de l'armée à 335 km au large de la capitale, a précisé dans un communiqué la Dirpa sans donner de détails sur le navire intercepté, son équipage, son point de départ, ou la valeur de la cargaison.

Les douanes sénégalaises avaient annoncé en octobre la saisie de 300 kg de cocaïne, d'une valeur de près de 37 millions d'euros, dans un camion frigorifique en provenance du Mali voisin.

Longtemps considérée comme une simple zone de transit pour les drogues produites en Amérique latine, l'Afrique de l'Ouest et du Centre est aussi devenue une région de forte consommation, selon le rapport annuel de l**'Office des Nations unies contre la drogue et le crime** (ONUDC) publié en juin 2022.

"Entre 2019 et 2022 (...) au moins 57 tonnes de cocaïne ont été saisies en Afrique de l'Ouest ou en route vers cette région, principalement au Cap Vert (16,6 tonnes), au Sénégal (4,7 tonnes), au Bénin (3,9 tonnes), en Côte d'Ivoire (3,5 tonnes), en Gambie (3 tonnes) et en Guinée-Bissau (2,7 tonnes)", selon le rapport.

Ces quantités transitent par ces pays pour être acheminées vers Oran, (ville portuaire, deuxième plus peuplée d'Algérie)?, puis vers leur destination finale, à savoir le marché européen.

Oran, point de transit de la cocaïne vers l’Europe

Dans un article intitulé « Vague de drogue "sans précédent " : comment l’Algérie est devenue une plaque tournante émergente pour la cocaïne arrivant au Royaume-Uni » publié le 20 juillet 2021, par le Journal britanique “The Independent”, Fondé en 1986, The Independent est l’un des grands titres de la presse britannique de qualité.

L’interception de près d’une demi-tonne de cocaïne au large d’Oran fin juin 2021 rappelle d’autres affaires de saisies de stupéfiants dans la région. Dont celle mettant en cause Khaled Tebboune le fils de Abdelmadjid Tebboune et Kamel Chikhi, alias «le boucher».

Le quotidien rappelle la découverte en juin dernier de près d’une demi-tonne de cocaïne dans des sacs qui flottaient au large de la ville portuaire d’Oran.

Il s’agissait de la deuxième plus importante cargaison de cocaïne découverte en Algérie, souligne la publication, qui rappelle l’autre affaire de cocaïne qui avait éclaté en mai 2018, avec la saisie de plus de 700 kg de drogue sur un cargo censé transporter de la viande congelée en provenance de l’Amérique latine.

Cette saisie avait donné lieu à des arrestations massives en Algérie, fait remarquer le journal.

Ce scandale, connu plus tard sous le nom de « cocaïne-gate », avait éclaboussé les plus hautes sphères du régime algérien, rappelle-t-on.

Khaled Tebboune, fils du "président" Abdelmadjid Tebboune, a été acquitté

Dès son élection, le président algérien Abdelmadjid Tebboune n’a pas hésité à sortir de prison son fils, Khaled, impliqué dans une grosse affaire de drogue et pots-de-vin. Le principal protagoniste de cette affaire a bénéficié d’une généreuse et inattendue réduction de peine.

Khaled Tebboune a bénéficié de la relaxe dans le cadre de cette affaire. Une partie de l’opinion publique dénonce la clémence dont a bénéficié le fils du chef de l’État.

La chambre d’accusation près la cour d’Alger s’est penchée, ce 30 juin, sur l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis, le 26 mai 2018, sur le navire MC Vega Mercury, en rade au port d’Oran, après trois ans d’une "enquête judiciaire!". Elle a notamment validé l’instruction autour de l’affaire, mais sans lever le voile sur les circonstances de l’introduction de cette quantité historique de drogue saisie. L’accélération de l’examen du dossier intervient après l’interception, dans la nuit du 26 juin au 27 juin 2021, par les garde-côtes, de 490 kg de poudre blanche flottant sur l’eau, au large de la côte oranaise.

Pas moins de 442 plaquettes couvertes de sacs gris et noirs attachés par des cordes à des bouées avaient attiré l’attention des pêcheurs, qui ont donné l’alerte. Sans doute larguées par les narcotrafiquants, informés de l’imminence d’un contrôle du navire sur lequel était transportée la cocaïne.

Trafic international de Cocaïne «cocaïne-gate» : “Air Algérie” au cœur d’une vaste enquête

La compagnie aérienne « Air Algérie » que les Algériens surnomment «Air Couscous » est citée dans une vaste enquête sécuritaire menée par la police française et qui a été déclenchée au lendemain de l’arrestation à l’aéroport Paris-Orly d’un steward, membre d’un réseau de trafic de cocaïne opérant entre la France et l’Algérie. Citées par «Algérie part plus», ces sources relèvent que cette affaire a éclaté le 18 septembre dernier lorsque ce steward a été arrêté par des agents de sécurité de l’aéroport Paris-Orly en possession d’une grande quantité de cocaïne.

D’après les mêmes sources, le steward, qui a été recruté récemment par «Air Algérie», a été contrôlé à la suite de son passage sous le portique de sécurité.

Elles précisent qu’un contrôle minutieux opéré par des policiers français a permis de débusquer plus de 400 grammes de cocaïne, dissimulés dans les chaussettes du steward d’Air Algérie, qui a été ensuite interpellé et placé en garde-à-vue par la Police française.

L’enquête diligentée a permis de découvrir que l’employé de la compagnie aérienne algérienne faisait uniquement la «mule» de tout un réseau sophistiqué de trafic de cocaïne qui a l’habitude d’envoyer d’importantes quantités de stupéfiants vers l’Algérie, détaillent les mêmes sources.

Elles précisent que le steward ne serait pas la seule et unique “mule” employée par ce réseau mafieux, notant que les enquêteurs français travaillent maintenant d’arrache-pied pour essayer de le démanteler dans les plus brefs délais.

Et de faire savoir que pour l’heure, les investigations n’excluent pas la possibilité que d’autres employés d’ «Air Algérie» aient pu servir de “mules” dans d’autres opérations de transferts de cocaïne vers l’Algérie.

Selon ces sources sécuritaires citées toujours par le média, les enquêteurs français sont en train de remonter les pistes vers ce réseau de narcotrafic qui a pu introduire de la cocaïne jusqu’au sein de l’aéroport Paris-Orly afin de la remettre discrètement à un steward d’ «Air Algérie».

Elles estiment qu’il n’est pas exclu que de hauts responsables de la compagnie aérienne algérienne soient convoqués par les enquêteurs français pour qu’ils soient auditionnés à propos de leurs liens présumés avec le steward chargé de transporter de la cocaïne depuis Paris jusqu’à l’Algérie.

Qui se cache derrière la Black Mafia Family, qui aurait participé à l'évasion de Mohamed Amra ?

Des membres de la Black Mafia Family (BMF) sont soupçonnés d’avoir participé à l’évasion mortelle du narcotrafiquant Mohamed Amra, arrêté samedi en Roumanie. De quoi s'agit-il ?

C’est un groupe criminel discret basé en Normandie. La Black Mafia Family (BMF) est soupçonnée par les enquêteurs d’avoir participé à l’évasion mortelle du narcotrafiquant Mohamed Amra, arrêté samedi en Roumanie. Depuis l’interpellation de « l’homme le plus recherché de France », au moins 24 suspects ont été arrêtés en trois jours et 22 étaient toujours en garde à vue en France ce mardi matin, selon le parquet de Paris.

Trois jours après son arrestation en Roumanie, Mohamed Amra a atterri en France

Mohamed Amra: arrestation, appartement huppé, complices... Que sait-on de sa fin de cavale?

Parmi ces suspects, « un certain nombre » pourraient être « membres du commando » qui a libéré Mohamed Amra le 14 mai 2024 lors de l'attaque qui avait coûté la vie à deux agents pénitentiaires et en avait blessé trois autres, à Incarville (Eure). Ces personnes « peuvent appartenir » à la « Black Mafia Family, dont l’activité mérite d’être creusée », a ajouté le parquet.

Un clan « ultra-violent »

La BMF est une organisation criminelle spécialisée dans le trafic de stupéfiants. « Clanique et communautaire », elle avait réussi à échapper aux services de police spécialisés jusqu’à l’enquête sur l’évasion de Mohamed Amra, rapporte Le Parisien. Ce groupe « ultra-violent » est composé de Manjaques, un peuple originaire de Guinée-Bissau, « liés par des liens familiaux plus ou moins étroits », précise le quotidien francilien.

La BMF exerce ses activités en Normandie, « sa zone principale, mais aussi possiblement jusqu’à Marseille », ajoute le journal. Plusieurs de ces membres auraient « participé à la préparation, à l’exécution de l’évasion mais auraient également favorisé la dissimulation du fugitif » Mohamed Amra, selon le parquet de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco).

Surnommé ''La Mouche'', Amra, 30 ans, vivait en Roumanie avec de faux papiers depuis le 8 février. Il avait été installé par des complices dans un appartement de la banlieue de Bucarest, selon la police roumaine. Et il devait subir une opération de chirurgie esthétique afin de changer son apparence avant de décoller pour la Colombie. Il a quitté la Roumanie ce mardi en avion en direction de la France.

Protection de rappeurs

Si « Mohamed Amra compterait dans son entourage de nombreux membres de la BMF », il n'en ferait pas partie lui-même, toujours selon Le Parisien. Le multirécidiviste « aurait l’habitude de travailler avec ce clan, notamment pour l’importation de cannabis en provenance du Maghreb ».

Mais la Black Mafia Family ne se limiterait au narcotrafic. Des membres du clan exerceraient également dans « la protection et la sécurité de personnalités de manière non officielle, notamment de rappeurs » comme Koba LaD. Ce dernier est mis en examen pour un homicide involontaire dans le Val-de-Marne et a été condamné en janvier à 15 mois de prison pour violences sur son manager.

 
 
 

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