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LES COULEURS SOMBRES DES ASSOCIATIONS Au Maroc et Hors Maroc QUESTIONS D’INTERÊT ?! By K Kaddouri

LES COULEURS SOMBRES DES ASSOCIATIONS Au Maroc et Hors Maroc QUESTIONS D’INTERÊT ?! By K Kaddouri

Je me pose une question, responsable, qui me fait réfléchir sur la notion d’intérêt de créer une association, car l’entreprenariat n’est pas aussi crescendo en nombre et en activité, que ce prisme associatif,  quelque peu flou si nous considérons les activités et de la notion d’objet des activités des associations.

Face à un nombre immensément conséquent d’associations, on est en droit de se poser la question sur l’intérêt d’une association ?!

Au-delà d’une considération réfléchie de quelques associations, nombreuses associations veulent bien plus qu’une activité caractérisée par de l’associatif.

Le constat est sans aucun doute édifiant et consternant.

Elles sont majoritairement dénuées de sens associatif, elles revendiquent bien fréquemment une place dans la sphère des ayant droits au deniers alloués pour les œuvres associatives.

NB/ Ici encore, Je ne ferai toujours pas que des amis 

Je me pose cette question car dorénavant les associations se multiplient et paradent au travers d’associations pour des débats au titre sérieux et pompeux :

  1. Sont exponentiellement décuplées depuis ces dernières années, très vertueusement surexposées par l’exigence bien calculée, au travers d’une représentation par une « personnalité re-connue »,

  2. Sont plus nombreuses et agressives si nous tenons compte que le «statut associatif» leur permet d’exister, sans spécificité, ni expertise dans des domaines qu’ils ne maitrisent nullement, tant dans la communication, que sur les thématiques souvent issues d’un copié-collé décomplexé !

Redéfinissons l’association :

Je cite (plusieurs et répondant à chacune des sensibilités) :

  1. « Une association est un groupement de personnes volontaires réunies autour d’un projet commun ou partageant des activités, mais sans chercher à réaliser de bénéfices »

  2. « Une association est un contrat passé entre plusieurs personnes (au moins deux) qui décident de mettre en commun leurs connaissances ou leur activité pour réaliser un projet collectif dans un but autre que le partage de bénéfices »

  3. « …Les associations ne disposent pas d’un capital.


Les fonds propres d’une association peuvent être assimilés aux cotisations de ses membres.

Les apports des membres en argent, en nature ou en industrie sont autorisés.

Les membres peuvent se faire restituer cet apport lors de la dissolution de l’association (sous réserve qu’ils aient fait enregistrer préalablement leur apport auprès des services des impôts).

La responsabilité des membres est naturellement limitée à leurs apports

Je suis sidérée, de voir que la solution d’intérêt devient le «leitmotiv» et choisir de créer une association porte un parfum plus subtil de besoin de reconnaissance et d’aide dite compensatoire, dont les formes de gestions sont plus opaques que l’exige l’apparat d’une structure telle que l’entreprise en société.

L’espace étude, la recherche, l’évènementiel, l’artistique comme pour les sérieuses thématiques d’analyse … , sont tellement diverses et si exigeants.

Pourquoi un projet où chacun doit y apporter son expérience, son expertise et son temps trouverait-il  plus aisément de profondeur financière dans l’associatif !

Le discours bien huilé de nos présidents associatifs, élus de manière permanente pour une majorité, élus par eux même d’ailleurs, nous permet aussi de nous interroger sur la finalité des actions et l’objet de l’activité de ces associations.

Les activités, leurs historiques d’actions, le constat des activités sont des alertes légitimes car nuisent aux réels acteurs de l’associatif !

Nous prenons en compte aussi bien les malversations des fonds associatifs, que l’imposture des activités. Elles sont mises à défaut par absence totale de cohérence et d’honnêteté aussi bien intellectuelle que sur le plan des finalités même de l’esprit associatif, qui doit être je rappelle une mise au service pour le bien commun et non pour arguer des prestations à titre individuelles.

Ces nombreuses individualités, et majoritaire dans l’associatif, confondent association et création de société !

  1. Ils rouspètent outrageusement tant sur une demande de reconnaissance financière que sur le plan de leur statut de président, s’auto-octroyant une exclusivité de droits (?!). Ils (certains, nombreux) revendiquent le statut de Président d’associations, ce titre galvaudé pour décider et s’autoproclamer même sur les questions de commémorations, où ils semblent exiger, s’imposant nos ambassadeurs et «seul titulaire des commémorations» sous le drapeau marocain.

  2. Et il y a les associations, qui pratiquent les récurrences en matière de copié-collé. Elles s’approprient également une thématique, des thématiques visitées sur d’autres supports, qui nous laissent penser qu’ils sont spécialistes de tout et de rien en même temps :

Le champ des thématiques est si vaste et d’opportunismes flagrants, que nous ne pouvons avoir une lecture lisible et cohérente de leur activité, et également parce que les acteurs même de ces associations sont des impostures extrêmes des supports-débats et de recherches, noyant, l’information, la désinformation, le fameux copié-collé et un opportunisme infect et immensément démesuré.

Le sens de l’associatif perd tout son sens, ses sens, sa substance et son essence même de lieu où doit se refléter la Tribune Associative.

NB/je rappelle que nombreux nuisent aux réels acteurs de l’associatif !Alors la finalité de cette question sur les associations polluant l’espace de l’associatif :

En questionnant les exclus d’un jour de ces associations, s’excluant eux-mêmes, ils me disent que :

  1. Les enjeux financiers sont la principale préoccupation de ces dites associations

  2. Les budgets alloués sont conséquents et non redistribués, avec une gestion très très opaque

  3. Ils opèrent plus facilement en s’associant avec quelques «élites administratives et de fonctionnaires» devenus le plus souvent leurs amis : l’objectivité et les passe-droits sont plus aisés ! Car ils ont à ce titre amical, la facilité de demander des subventions, et se présentent sur les réseaux, car les afficher en présentoir sur les -tabloïdes réseaux- est un gage de collecte financière plus facile.

  4. L’associatif, au travers de ces confidences (anciens actifs au sein d’associations) me laissent penser qu’à priori, il n’y a aucun espace pour l’échange et la participation car tout est arbitré par un «décideur ou appareil familial» : un espace de communication et de la pensée unique !

Rappel plus haut :

« Une association est un contrat passé entre plusieurs personnes (au moins deux) qui décident de mettre en commun leurs connaissances ou leur activité pour réaliser un projet collectif dans un but autre que le partage de bénéfices »

Créer une association pour de nombreux postulants est une manière d’exister, de profiter du statut avec une manne financière conséquente, sans apport et sans les responsabilités d’un entrepreneur- société.

Les dérives de nombreuses associations n’ont pas pour but d’échanger ou de mettre en commun, mais il est bien un espace choisi pour des intérêts individuels, dont le seul but est l’appropriation de TOUS les bénéfices !! Un grand nettoyage s’impose !

By Karima Kaddouri©

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