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“Les camerounais retournent dans leur jungle”: La une du quotidien algérien fait le tour du monde


“Les camerounais retournent dans leur jungle, sans pois chiche ni haricots”: Le titre raciste du quotidien Algérien fait le tour du monde !

Le titre d’une rare haine raciste du quotidien Algérien arabophone Echourouk "le média de propagande algérienne proche du pouvoir" le plus vendu d'algérie fait le tour du monde, certains médias et plusieurs pages sur les réseaux sociaux ne se privant pas de qualifier l’Algérie de pays haineux et raciste.

Telle mère, telle fille: une ancienne étude qui date de 2013, produite par le Washington Post, s’appuyant sur le travail d’économistes suédois. Donne l’Algérie au même niveau d’intolérance que la France.

Le journal algérien « Echorouk » a titré « les Camerounais retournent dans leur jungle, sans pois chiche ni haricots » après la défaite des Camerounais à la Coupe du monde 2022. Derrière ce titre raciste, une inimitié héritée de la défaite des Algériens contre le Cameroun, aux barrages de la prestigieuse compétition.

Ils n'attendaient que ça ? Après la défaite du Cameroun dans la Coupe du monde, vendredi 2 décembre au Qatar un journal algérien très populaire, Echorouk, a titré : « les Camerounais retournent dans leur jungle, sans pois chiche ni haricots ».

Un titre largement décrié sur les réseaux sociaux pour son caractère particulièrement raciste. Il a été retiré et remplacé ce mardi par un laconique: « Le Cameroun quitte la Coupe du monde au premier tour. ».

Le lanceur d'alerte et propriétaire du compte Twitter qui a largement diffusé l'information, Carl Johnson, assure avoir été « menacé de mort » depuis qu'il a alerté sur ce titre sur le réseau social.

Les Sapeurs-pompiers

Sur Twitter toujours, beaucoup de comptes affichant un drapeau algérien ont tenté de défendre le journal, estimant que pour des « lions » (le surnom des joueurs camerounais), il était normal de « retourner dans la jungle ». Rappelons donc, à toutes fins utiles, que les lions vivent dans la savane, en dépit de leur surnom de « rois de la jungle ».

Syndrome de la main étrangère

"Non ce n'est pas un montage ! Echorouk » a bien titré « les Camerounais retournent dans leur jungle, sans pois chiche ni haricots » après la défaite des Camerounais à la Coupe du monde 2022 !" Kahena B

« La faute à la main invisible de l’étranger »

« La main étrangère », « la théorie du complot extérieur », des « parties anonymes », « la faute à la main invisible de l’étranger »… ce sont autant d’expressions que l’imaginaire collectif algérien entretient.

Le système algérien, comme dans toutes les dictatures militaires, a conscience que l’administré est plus enclin à focaliser son regard sur l’ennemi fantomatique extérieur que sur les monstres de l’intérieur qui sévissent en toute impunité. Il ne lui reste plus qu’à jouer sur la fibre patriotique de l’Algérien qui est allergique à tout ce qui est étranger.

Administration, médias, artistes, intellectuels ont été habitués à désigner « la main extérieure » qui serait derrière toutes les révoltes populaires contre le système. C’est un mécanisme colonial tout prêt à être activé, reconduit par l’establishment algérien, depuis 1962, date de l’accession du pays à son indépendance. Bien des intellectuels et autres théoriciens du régime ont été actionnés pour entretenir et faire fleurir le syndrome de « la main étrangère » dans le discours populaire, en politique, à l’école comme à la mosquée.

L’Algérien est victime d’un endoctrinement idéologique accompli par le système, depuis 60 ans. Diabolique est le système né du coup d’État contre les instances légitime du Gouvernement provisoire algérien (GPRA), car il a réussi à corrompre des intellectuels de la taille de Mohammed Harbi.

L’histoire nous renseigne que ce dernier, alors directeur du magazine « Révolution africaine », hebdomadaire officiel du FLN, parti unique, était le premier à prendre sa plume pour dénoncer la « main étrangère » en désignant Hocine Aït Ahmed qui venait de créer le Front des forces socialistes (FFS). Il était allé jusqu’à consacrer son éditorial, « Défense de la Révolution (1) », à dénoncer la création du parti politique d’opposition, le FFS, par Hocine Aït Ahmed. Il faut dire que le conflit algéro-marocain tombait à pic pour les besoins de la propagande officielle : « la main étrangère » est intervenue en même temps que la révolte du FFS.

  1. N’est-il pas temps de débattre sans complexe de la responsabilité et de la culpabilité réelle ou supposée de « la main de l’intérieure » quant aux crises nées depuis l’indépendance ?

  2. Le citoyen lambda, dès qu’il crie son humiliante douleur, est accusé de servir la main étrangère alors que la main intérieure est encore plus dangereuse ! « La main de l’étranger » ?


Relayant l’information sur sa page facebook, l’islamologue Said Djabelkhir écrit :

« Il s’agit du journal Echourouk. Le professionnalisme dans toute sa splendeur ». Said Djabelkhir

Commentant l’informaton, l’auteur et blogeuse Mouna Bekkis écrit :

« Ni éthique ni même bon sens dans la presse arabophone… Des abrutis qui foutent la honte à tout un peuple ! » Mouna Bekkis

Pourquoi tant de haine ? Certains supporteurs algériens semblent en vouloir particulièrement aux Camerounais depuis leur élimination en barrages de la Coupe du monde 2022. En cause:

une fin de match particulièrement tendue face aux Camerounais, qui s'est jouée aux tirs au but. L'arbitre gambien en charge de la rencontre, Bakary Papa Gassama, a été décrié pour sa gestion de la rencontre, après deux buts refusés aux Algériens et deux penaltys oubliés. L'entraîneur algérien Djamel Delmadi avait alors déclaré : « Nous ne laisserons jamais plus un arbitre mettre à mal notre pays. [...] Il a enlevé l'espoir de tout un peuple et on le laisse comme ça. Je ne dis pas qu'il faut le tuer, mais il ne faut pas le laisser tranquille. » Il a depuis calmé son discours, mais le soupçon d'une qualification à la Coupe du monde volée pèse toujours sur l'équipe du Cameroun.

Samuel Eto'o harcelé

L'ancien attaquant star des "Lions Indomptables" (118 sélections, 56 buts) a d'ailleurs fait les frais de ce ressentiment. Car le "Baltaji" algérien "Sadouni SM" semble en vouloir particulièrement à Samuel Eto'o, qui préside la Fédération camerounaise de football. Lors de la cérémonie des tirages au sort, d'abord, rapporte le journal L'Équipe, il interpelle le Camerounais : «Ils ont acheté le match face à l'Algérie. Ils ont triché le Cameroun.» Sans réponse.

Mais lundi soir, alors qu'il prenait des photos avec les supporters brésiliens,ne pouvant contenir sa colère, Samuel Eto'o a brisé la caméra du "Baltaji" algérien. Ce "Baltaji" qui passe tout son temps à provoquer les supporters et les officiels camerounais pour les pousser a craquer..., Ce dernier filmait Samuel Eto'o avec une caméra. Un échange a eu lieu entre les deux hommes:

Le "Baltaji" algérien a filmé son altercation, il avoue avoir traité, Samuel Eto'o de "tricheur" et "corrompu".

Mardi, le Camerounais a présenté des excuses sur Twitter pour ces gestes, dénonçant dans le même texte « le harcèlement » par des supporteurs algériens dont ont été victimes leurs homologues camerounais au Qatar.

Sans trop rentrer dans les détails, il faut comprendre que ce racisme est institutionnalisé.

Samuel Eto'o qui a frappé hier soir un "Baltaji" [1] Algrérien en marge du 1/8e de finale entre le Brésil et la Corée du Sud au stade 974 de Doha, avait réagit en s'excusant auprès du public, sans regretter son geste. L'ancien attaquant vedette des Lions indomptables et actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a imputé son coup de sang au harcèlement continue qu'il dit subir lui et de nombreux supporters camerounais présents au Qatar, à cause du scénario du match de barrage entre l'Algérie et le Cameroun au mois de mars dernier.


«Je suis la cilble d'insultes et d'allégation de tricherie sans aucun fondement» dit-il, tout en demandant aux autorités algériennes de réagir, «Je demande aux autorités algériennes et à la fédération soeur de prendre leurs résponsabilités pour mettre un terme à ce climat délétère avant q'un drame plus grave ne se produise».

Un racisme est institutionnalisé.
Pire encore, l’ambassadeur d’Algérie au Qatar honore le "voyou" qui a provoqué l'altercation avec Samuel Eto'o, il a été reçu en grande pompe.
La vie de Samuel Eto'o, Président de la Fecafoot est gravement menacée au Qatar.

La clocharde algérienne, reprise de justice, vendeuse de rêve, Sofia Benlemmane, vient de publier une vidéo sur YouTube depuis Doha, la capitale du Qatar, un message lourd de menace à l'en contre, de l'ex-star camerounaise et président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Samuel Eto'o.

"Dis-moi où tu es"
Les supporters Camerounais harcelés

Les supportes Camerounais ne sont pas épargnés. En effet, ils sont régulièrement pris à parti par des "Baltajis" algérienss présent sans équipe au Qatar.

Ces derniers accusent, sans preuves, les Camerounais d'avoir acheté l'artbitre Bakary Gassama qui a officié lors du match retour Algérie vs Cameroun à Blida, comptant pour les barrages de la Coupe du Monde Qatar 2022 et Remporté par les Lions Indomptables.

Lors du match Cameroun vs Brésil, des supporters de l'équipe du Cameroun ont subi des agression morales et des insultes, des atteintes à caractère raciste et injures les plus odieux, montrant la haine et la conduite avilissante de la dénommée Sofia Benlemmane, qui n'a pas hésité à menacer une femme marocaine qui supportait l'équipe du cameroun.


Miss Algérie 2019 : Khadidja Benhamou, pas assez algérienne ? Miss algérie 2019 a été dénigrée car elle avait le teint un peu trop foncé au goût des algériens.

Khadidja Benhamou ne s’attendait pas à ce déferlement d’attaques en recevant la couronne de Miss Algérie. Heureusement, la reine de beauté a pu compter sur le soutien de nombreux internautes.

Les élections de Miss se poursuivent à travers le monde. Après le couronnement de Vaimalama Chaves en tant que Miss France, qui succède à Maëva Coucke, ou encore de Dorcas Kasinde, qui s’est littéralement enflammée en recevant son écharpe de Miss Afrique, voilà que l’Algérie a choisi sa reine de beauté. Ce vendredi 4 janvier, Khadidja Benhamou a été élue Miss à Alger. Une joie pour la jeune femme originaire d’Adrar, dans le sud du pays. Mais la demoiselle a très rapidement perdu son sourire. Dès l’annonce de son élection, celle-ci a été victime de nombreuses attaques sur les réseaux sociaux.

Miss Algérie cible d’odieuses attaques

Outre les commentaires très indélicats des internautes se plaignant que la Miss Algérie n’était pas à leur goût, d’autres internautes ont déversé des messages racistes sur Twitter. C’est en effet la première fois qu’une jeune femme à la peau noire est élue Miss Algérie. Cible d’attaques les plus ignobles, heureusement Khadidja Benhamou a aussi pu compter sur un incroyable élan de solidarité sur les réseaux sociaux. Fière de sa couleur de peau et de ses origines, la reine de beauté a pu découvrir avec soulagement que son couronnement a été salué par un grand nombre de personnes outrées par l’acharnement dont elle fait l’objet.

Nigériens, maliens, Syriens, l’Algérie est envahie, ont encore titré certains journaux. Mais ceci n’est qu’une face visible d’un racisme latent, qui a brutalement explosé en Algérie.

La "une" du quotidien algérien "Echourouk": «dix maladies dangereuses envahissent nos rues »

C’est un racisme à fleur de peau qui a explosé en Algérie. Le quotidien Echorouk a relancé la polémique en publiant, lundi, des propos sans équivoque, en «une», sur les fléaux et maladies que les ressortissants de pays subsahariens sont supposés transmettre en Algérie. Echorouk prend le relais d’un autre quotidien, Algérie News, qui s’en était pris aux ressortissants nigériens, accusés d’envahir l’Algérie, alors que la nomination de Mme Nadia Belghberit avait enflammé les réseaux sociaux, après des rumeurs selon lesquelles elle serait juive.

Le quotidien Echorouk, qui a déjà mené des croisades contre, les chrétiens, les athées, etc., faisant de ces campagnes un fonds de commerce juteux, a publié lundi en première page une photo de ressortissants africains avec un grand titre : «dix maladies dangereuses envahissent nos rues ». Deux sous-titres illustrent cette « une » supposée alarmante: «des africains transmettent aux Algériens des maladies dont les plus dangereuses sont le sida, la malaria et Ebola», et «9.000 harraga (clandestins) traversent les frontières profitant du silence des autorités».

Le journal adopte un ton alarmiste, en affirmant que «des caravanes de tribus maliennes et nigériennes ont envahi la plupart des wilayas d’Algérie. Elles ne se sont pas contentées de s’établir dans les wilayas du sud, mais elles ont afflué vers le nord, pour créer des phénomènes dangereux pour la société». Le journal reprend les clichés traditionnels sur la mendicité et le manque de sécurité qui accompagnent les écrits sur les étrangers, clandestins de surcroit, affirmant que « 90% d’entre eux sont de nationalité africaine » !

Racisme au quotidien

Le quotidien Jazaïr News avait sonné la première salve, en affirmant lui aussi que des ressortissants nigériens « envahissent l’Algérie ». « Après les maliens et les Syriens, les nigériens envahissent l’Algérie », avait écrit le journal, soulevant une vague de réprobation. « Les Algérois assistent impuissants à l’arrivée de flots de parias venus aussi bien d’Afrique subsaharienne que de Syrie », selon le journal. Le rédacteur en chef du journal avait présenté ses excuses, mais ses propos ne corrigent pas une réalité de la société algérienne : les articles écrits par les correspondants de presse locaux dénotent pour la plupart une perception raciste de l’arrivée de ressortissants de pays subsahariens en Algérie.

Drames

Ces nouveaux écrits à la tonalité raciste apparaissent d’autant plus choquants qu’ils sont publiés au lendemain d’un nouveau drame survenu dans le désert. 46 ressortissants nigériens, qui tentaient de remonter vers le nord, en direction de l’Algérie, sont morts de soif et d’épuisement cette semaine. Les corps de treize d’entre eux ont été retrouvés, alors que les recherches se poursuivaient pour tenter de retrouver les traces des 33 autres, considérés comme morts.

La révélation du drame, qui a fait la «une» des journaux, n’a pas empêché un déferlement de propos ouvertement racistes sur les réseaux sociaux. «Si refuser les réfugiés des quatre coins de la terre, c’est du racisme, alors je suis raciste», écrit un internaute, ajoutant que «les deux articles n'ont pas tout à fait tort». Un autre affirme que les ressortissants africains «viennent foutre le b… chez nous au nom de la liberté et des droits humains, pour repartir ensuite, en nous laissant la charge de rétablir l'ordre de leur désordre prémédité. Qui peut accepter une situation pareille ?»

Déchaînement contre une ministre algérienne

Toujours sur les réseaux sociaux, des propos racistes visant les juifs avaient explosé la après la nomination de la ministre de l’Education, Nouria Benghabrit Remaoun, qu’une rumeur a présentée comme une personne d’origine juive. Directrice d’un centre de recherches en sciences sociales à Oran, celle-ci, née à Oujda, au Maroc, a provoqué un déchainement de propos d’autant plus violents que personne ne semblait en mesure d’apporter des précisions sur son parcours, alors qu’elle était appelée à diriger un secteur particulièrement sensible, celui de l’éducation. Présentée tantôt comme une juive marocaine, tantôt comme la descendante d’un ancien dignitaire du Maroc, Mme Benghabrit a focalisé pendant plusieurs jours les critiques, jusqu’à ce que la rumeur meure aussi mystérieusement qu’elle était apparue.

Fait nouveau toutefois, ces propos racistes, aussi bien dans la presse que sur les réseaux sociaux, ont soulevé une vague de protestation dans des milieux très variés, qui se sont indignés de l’attitude de certains journaux.

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