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Les algériens... Macron «On veut le visa!»... L'accès au territoire Français, un sésame de plus en plus difficile pour les “dignitaires” algériens

Dernière mise à jour : 28 févr.


112 dirigeants algériens interdits d’entrée. Bientôt la fin du shopping à Paris et des villas sur la Côte d’Azur ?

Les relations avec Alger, déjà très tendues, se sont encore dégradées après l’attentat meurtrier commis samedi à Mulhouse, dans l’est de la France. Un Algérien de 37 ans en situation irrégulière est accusé d’avoir tué à l’arme blanche un Portugais de 69 ans et d’avoir blessé sept autres personnes.

Les Algérois à Macron: « On veut le visa! »

Arrivé en Algérie pour une visite de travail et d’amitié, Emmanuel Macron s’est permis un bain de foule dans la capitale Alger afin d’échanger avec la population. Mais à l’exception d’une seule question engageante, les jeunes Algérois se sont contentés de serrer la main au locataire de l’Elysée, prendre des selfies, lui souhaiter la bienvenue, et surtout demander le visa! En prime, les Algéroises ont gratifié le président français d’un youyou des plus charmants…

Selon le site spécialisé Schengen Visa info, les algériens auraient dépensé 31 millions d'euros en 2022 auprès des services consulaires des Etats membres de l'espace Schengen, notamment l'Espagne et la France. Des chiffres sans doute en deçà de la réalité, tant les coûts s'additionnent.

Restrictions sur les visas des “dignitaires” algériens

Paris a mis en place des “mesures de restriction de circulation et d’accès au territoire national pour certains dignitaires algériens”. L’annonce faite par le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, n’a pour le moment pas été commentée par Alger. Pendant ce temps, en déplacement au Sahara Marocain, le président du Sénat, Gérard Larcher, a réaffirmé le soutien de Paris au plan marocain pour le territoire sur lequel Rabat revendique une souveraineté.

Depuis 2007, un accord entre les diplomaties française et algérienne permet aux détenteurs d’un passeport diplomatique algérien de voyager en France sans visa. Le ministre de la Justice propose aujourd’hui de mettre fin à cette exception.

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a déclaré dimanche sur LCI vouloir «supprimer» un accord franco-algérien «de 2013» qui permet aux élites algériennes de se rendre en France sans visa. Cet accord permet selon lui à «des milliers» de «dirigeants algériens» de «circuler librement» en France, en dehors de tout contrôle par les autorités.

France-algérie. Les plaies toujours à vif de la crise des visas
La diffusion des communiqués

Dans un intervalle de deux jours (26 et 27 février 2025), le ministère des affaires étrangères algérien diffuse, deux communiqués:

L’Algérie rejette l’ultimatum de la France

L'Algérie rejette les ultimatums et les menaces, et appliquera une réciprocité "stricte et immédiate" à toutes les restrictions apportées aux mobilités par la France, indique jeudi le dernier des communiqués du ministère Algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines dont voici le texte intégral :

"Dans la montée en cadence de l’escalade et des tensions que la partie française a imprimées à la relation entre l’Algérie et la France, l’Algérie n’a pris l’initiative d’aucune rupture et a laissé la partie française en assumer seule la responsabilité pleine et entière", précise le communiqué.

L’Algérie "s’est astreinte au calme, à la mesure et à la retenue. Ce faisant, elle n’avait pour objectif que d’exercer ses droits et d’assumer ses devoirs vis-à-vis de ses ressortissants vivant en France. Le droit français, les conventions bilatérales, le droit européen et le droit international sont tous du côté de l’Algérie, notamment en matière de protection consulaire de ses ressortissants", poursuit la même source.

"Les manquements constatés aux obligations nationales et internationales sont le fait de la partie française, comme en témoigne le recours abusif et arbitraire aux décisions administratives d’éloignement des ressortissants algériens, les privant de l’usage des voies de droit que leur garantit la législation française elle-même", déplore le texte.

"L’Algérie, quant à elle, est attentive à sa position internationale et reste attachée au respect de l’intégralité du corpus juridique régissant les mobilités entre l’Algérie et la France, sans sélectivité et sans détournement de ses vocations, telles qu’elles ont été identifiées conjointement par l’Algérie et la France", signale-t-il.

"Dans ce même esprit, l’Algérie rejette catégoriquement les ultimatums et les menaces. De la même manière, elle appliquera une réciprocité stricte et immédiate à toutes les restrictions apportées aux mobilités entre l’Algérie et la France", soutient le communiqué.

"Enfin, toute remise en cause de l’Accord de 1968, qui a été au demeurant vidé de toute sa substance, sera suivie de la part de l’Algérie d’une même remise en cause des autres accords et protocoles de même nature, sans préjudice d’autres mesures que ses intérêts nationaux lui dicteraient d’adopter", assure la même source.

"Ainsi, l’extrême droite française revancharde et haineuse aura réussi son pari. La relation algéro-française qu’elle a prise en otage aura été mise au service de basses œuvres politiciennes indignes d’elle", conclut le communiqué.

«Surprise » et menace de « mesures réciproques »

Après l’annonce, la veille, par Paris de mesures de restriction d’accès à la France pour certains dignitaires algériens, Alger témoigne sa « surprise » et dénonce une nouvelle «provocation» de la France, ce mercredi 26 février. «Toute mesure attentatoire à ses intérêts fera l’objet de mesures réciproques, strictes et immédiates», fait savoir le ministère algérien des Affaires étrangères.

Alger met en garde contre des « conséquences incalculables »

« Surprise » et « étonnement ». L’Algérie a exprimé sa stupeur ce mercredi 26 février 2025 après l’annonce, la veille, par Paris de mesures de restriction d’accès à la France pour certains dignitaires algériens, en dénonçant une nouvelle «provocation». Alger n’a «aucunement été informé» de ces mesures visant des «ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spéciaux les exemptant de formalités de visas», a indiqué le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué 👇

La France prête à « prendre davantage » de sanctions

Mardi soir, en pleine crise avec Alger, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a révélé que des «mesures de restriction de circulation et d’accès au territoire national pour certains dignitaires algériens» avaient été prises. Le chef de la diplomatie française s’est aussi dit «prêt à en prendre davantage» si la coopération franco-algérienne «n’est pas reprise».













 
 
 

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