Le site d’information électronique alg24, appartenant au groupe médiatique d’Ennahar de Mohamed Mokadem, dit Anis Rahmani, n’est plus accessible depuis mercredi dernier.
En Algérie, les ennemis d’hier sont les amis de demain et les amis d’aujourd’hui sont les ennemis de demain…
L’absence de la chaîne Ennahar TV à la conférence de presse tenue en janvier par le président Abdelmadjid Tebboune était déjà un signe de la disgrâce de son patron, Anis Rahmani, de son vrai nom Mohamed Mokaddem. Et il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que celle-ci se traduise sur le terrain judiciaire.
Le siège du site d’information alg24, situé sur les hauteurs d’Alger, a également été perquisitionné par des enquêteurs dans le cadre des enquêtes menées à l’encontre du directeur général du groupe médiatique Ennahar, Mohamed Mokadem, plus connu sous le nom de Anis Rahmani. Faisant l’objet d’une enquête judiciaire après l’arrestation du DG d’Ennahar, Mohamed Mokadem alias Anis Rahmani, le site alg24 serait, selon plusieurs sources, impliqué dans un complot contre l’ancien chef des services de renseignement après la publication d’un article discriminatoire portant atteinte à un corps constitué. Les faits remontent au 8 octobre 2018 lorsque le journaliste et rédacteur en chef web du site alg24, Smail Adherbal, publie un article qui lui vaut une interpellation le lendemain devant le siège de son travail. Une interpellation qui s’est soldée, rappelons-le, par une altercation téléphonique entre le DG d’Ennahar Anis Rahmani et un certain colonel Smaïl. L’enregistrement de cet échange téléphonique violent entre le patron d’Ennahar et le premier responsable de la caserne des services du Renseignement algérien (DRS), dite caserne Antar, a été redue publique le 09 octobre 2018 par la chaîne TV du groupe. Ce qui laissait croire qu’Anis Rahmani se sentait intouchable et plus puissant que cet officier du renseignement qu’il sermonnait au téléphone. Soupçonné d’outrage à un corps constitué avec la complicité de son DG Anis Rahmani, actuellement incarcéré à la prison de Koléa, le journaliste et rédacteur en chef web du site alg24, Smail Adherbal, est également poursuivi pour diffamation dans plusieurs autres affaires.
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