Le Royaume du Maroc suit avec préoccupation les évènements en cours depuis quelques heures au Mali (MAE)
Le Royaume du Maroc suit avec préoccupation les évènements en cours depuis quelques heures au Mali, a affirmé mardi le Ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
« Le Royaume du Maroc, attaché à la stabilité dans ce pays, appelle les différentes parties à un dialogue responsable, au respect de l’ordre constitutionnel et à la préservation des acquis démocratiques, afin d’éviter tout retour en arrière préjudiciable au peuple malien« , a indiqué le Ministère dans un communiqué.
Cette situation de coup d’Etat a été largement condamnée par les institutions internationales et aussi pour plusieurs pays. Le chef des Nations Unies, Antonio Guterres, a condamné également le putsch exigeant «la libération immédiate et inconditionnelle» de M. Keita et des membres de son gouvernement.
António Guterres appelle à « la libération immédiate » de Keita, l’UE condamne une « tentative de coup d’Etat »
Les craintes d’un coup d’État au Mali grandissent après que des troupes mutines ont arrêté mardi, le président du pays et plusieurs ministres du gouvernement, suscitant la condamnation des chefs de l’ONU.
Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a « condamné » dès mardi soir une « tentative de coup d’Etat », rejetant, comme plusieurs capitales avant lui, tout « changement anticonstitutionnel » au Mali.
Le Président de la Commission de l’Union acfricaine, Moussa Faki Mahamat, « condamne énergiquement l’ arrestation du President Ibrahim Boubacar Keita, du Premier Ministre et autres membres du Gouvernement maliens ».
Le President de la Commission de @_AfricanUnion , S.E.M @AUC_MoussaFaki condamne énergiquement l’ arrestation du President Ibrahim Boubacar Keita, du Premier Ministre et autres membres du Gouvernement maliens .. Lire la suite du communiqué https://t.co/54Gj8MzVN1 pic.twitter.com/6UuGjtDaFa — African Union (@_AfricanUnion) August 18, 2020
Réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la situation au Mali est prévue ce mercredi 19 août.
Stéphane Dujarric, porte-parole de Guterres, a déclaré: «Le secrétaire général condamne fermement ces actions et appelle au rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et de l’État de droit au Mali. A cette fin, il demande la libération immédiate et inconditionnelle du président Ibrahim Boubacar Keita et des membres de son cabinet ». Guterres suit les développements en cours dans la capitale Bamako «avec une profonde inquiétude», a ajouté Dujarric.
Mali : l’ONU condamne la mutinerie et l’arrestation du Président Ibrahim Boubacar Keita https://t.co/umWHwRa3Gj — MINUSMA (@UN_MINUSMA) August 18, 2020
Le secrétaire général réitère ses appels à une solution négociée et à une résolution pacifique de leurs différends. « Le secrétaire général exhorte toutes les parties prenantes, en particulier les forces de défense et de sécurité, à faire preuve de la plus grande retenue et à défendre les droits de l’homme et les libertés individuelles de tous les Maliens », a déclaré le porte-parole.
Peter Pham, l’émissaire américain pour le Sahel, a également fait savoir sur Twitter que « les Etats-Unis s’oppos[aient] à tout changement extraconstitutionnel de gouvernement, que ce soit par ceux qui sont dans la rue ou par les forces de défense et de sécurité ».
Nous suivons avec inquiétude l’évolution de la situation aujourd’hui au #Mali. Les #USA s’opposent à tout changement extra-constitutionnel de gouvernement, que ce soit par ceux qui sont dans la rue ou par les forces de défense et de sécurité. @USEmbassyMali — J. Peter Pham (@DrJPPham) August 18, 2020
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