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Le Père, le Fils et le Mauvais Esprit (la Protégée): l'enfant secret du roi... Ce fils caché issu d'une liaison pas si secrète

Dernière mise à jour : 3 janv.

Officiellement, M. Bouteflika n’a pas laissé d’enfants. Dans sa jeunesse, il était réputé mener une vie sulfureuse, mais la vie privée reste, en Algérie, un domaine relativement protégé. Bouteflika aurait eu un fils illégitime

Est-ce que le diplomate algérien Mehdi Remaoun est le fils secret de l'ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika?

Les présidents sont des hommes comme les autres: susceptibles de succomber à la tentation et de tromper leur femme ou leur compagne. Mais si bon nombre de chefs de l’Etat ont connu des relations extra-conjugales, certains sont allés plus loin et tombés amoureux de leur ministres.

L’affaire Bouteflika et Nouria Benghabrit a remis ces histoires en pleine lumière.

Certains les appellent les «femmes de l’ombre», beaucoup considèrent qu’elles pourraient avoir influencé la politique de leurs amants. Depuis plusieurs dizaines d’années, les maîtresses de présidents font presque partie du paysage de Elmouradia. Mais au delà de la relation charnelle, ces liaisons se transforment parfois en véritables scandales, ce qui peut rendre les choses beaucoup plus compliquées.

Plusieurs sources proches du sérail, ont révélé que Mehdi Remaoun, est le fils caché de Abdelaziz Bouteflika, né d’une relation sexuelle adultérine (d'une liaison pas si secrète) avec Nouria Benghabrit.

Bouteflika et Nouria Benghabrit qui sont nés au Maroc, dans la région de l'Oriental, et plus exactement à la ville d'Oujda [Clan d'Oujda].

Par pudeur. Par prudence aussi, persuadée que ses révélations ne lui apporteraient que des ennuis, Nouria Benghabrit n'a jamais voulu révéler l'identité du père de son fils .

Qui suit les traces de son père apprend à marcher comme lui
Perpétuer l’héritage de son père:
  • Abdelaziz Bouteflika avait un rêve: mourir au pouvoir comme son ami et mentor, Houari Boumédiène.

  • S’écrouler sur la scène comme Molière: une vanité de comédien qui sied bien à cet homme qui fut le diplomate virevoltant de l’Algérie "indépendante" avant d’en devenir le septième président, en 1999.

Le 27 septembre 1962, Ben Bella est nommé chef du gouvernement. Le commandant Bouteflika, revenu à la vie civile, sera son ministre de la Jeunesse et des Sports. Houari Boumédiène, ministre de la Défense, a bien entendu imposé son protégé, qui venait d’être élu député de Tlemcen. Un an plus tard, Ben Bella devient le premier président de l’Algérie indépendante. Bouteflika décroche le ministère des Affaires étrangères. Il a 26 ans. C’est alors le plus jeune chef de la diplomatie au monde.

Marcher dans les pas de son père

À l’issue de vingt ans de règne, Abdelaziz Bouteflika, décédé le 17 septembre 2021, a laissé une Algérie déboussolée. Des mœurs et des pratiques politiques peu orthodoxes s’étaient généralisées dans le pays.

L'ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika, chassé du pouvoir en 2019 après des manifestations massives contre sa volonté de briguer un cinquième mandat, est mort vendredi 17 septembre à l’âge de 84 ans.

Le "président" Tebboune très lié à l’ancien régime et tout particulièrement à l'ancien président Abdelaziz Bouteflika, à qui il doit son ascension.

Avant d'accéder à la présidence de l'Algérie en 1999 à l'âge de 62 ans, Abdelaziz Bouteflika a déjà connu l'ivresse du pouvoir. De l'indépendance du pays en 1962 à la mort du président Boumédiène, en 1978, le jeune Bouteflika a occupé de prestigieuses fonctions au sommet de l'Etat. Celle, surtout, de ministre des Affaires étrangères, de 1963 à 1979.

Le jeune ministre de 28 ans, qui a vécu la guerre d'Algérie au cœur du clan d'Oujda, ce groupe mené par Houari Boumédiène, défend ce dernier, accusé par les médias internationaux d'avoir renversé le président Ben Bella, au pouvoir depuis l'indépendance en 1962.

Renvoyé par Ben Bella, Bouteflika en avise immédiatement Houari Boumédiène, en déplacement au Caire où il représente l'Algérie à la conférence des chefs de gouvernement arabes.

De retour à Alger, Boumédiène décide de renverser le président Ben Bella, permettant au clan Oujda de prendre le pouvoir. Logiquement, Houari Boumédiène devient le nouveau président, reconduisant son jeune protégé au portefeuille des Affaires étrangères.

Voix de l'Algérie.

Dès lors, Abdelaziz Bouteflika porte la voix de l'Algérie à l'étranger, prenant plaisir aux déplacements internationaux qui lui permettent de nouer de nombreux contacts et de valoriser ses talents relationnels. La consécration de cette longue période diplomatique intervient en 1974. En tant que représentant de l'Algérie auprès de l'ONU, il est élu cette année-là président de la 29e session de l'Assemblée générale des Nations unies.

Nouria Benghabrit, née le 5 mars 1952 à Oujda (Maroc), est une sociologue et chercheuse algérienne. Elle fut ministre de l'Éducation nationale du 5 mai 2014 au 31 mars 2019. Sa rigueur et sa fermeté dans la mise en œuvre de ses décisions, notamment face aux syndicats, lui ont valu le surnom de «Dame de fer».

Elle est issue d'une famille tlemcénienne. Quant à son mari, sa famille est d'origine morisque, dont le patronyme Remaoun provient de l'arabisation du nom espagnol Ramón.

Elle est la fille de feu Djilali Benghabrit, décédé en 2007, et la petite-fille du frère de Si Kaddour Benghabrit.

Elle obtient en 1973 une licence en sociologie, puis en 1977, soutient son diplôme d'études approfondies (DEA) en sociologie de l'éducation à l'université d'Oran sur la problématique de l'orientation scolaire et professionnelle. Elle était une étudiante studieuse, en phase avec les données politiques de l’époque qui mettaient la majorité dans le giron des « progressistes » luttant contre l’impérialisme et le capitalisme exploiteur. Elle était alors très active dans le Comité universitaire de volontariat, (CUV) qui mobilisait les étudiants dans la campagne d’explication de la révolution Agraire aux paysans.

En 1982, elle obtient son doctorat, dans le même domaine d'études que son DEA, délivré par l'université Paris V. Elle est habilitée à diriger des recherches et spécialiste des sujets relatifs à l'éducation, la jeunesse, les femmes dans la société et la famille.

Protégée

Le 2 juin 2016, au cœur de la tempête médiatique déclenchée par le scandale des fuites lors des épreuves du bac, elle assiste à une cérémonie militaire à l’Académie de Cherchell, à l’ouest d’Alger. Des images la montrent en compagnie de Bachir Tartag, coordinateur des services de renseignements (ex-DRS). Cette apparition était évidemment un message à l’adresse de ceux qui réclamaient sa tête.

Commission Benzaghou

En 2002, Bouteflika la charge, avec 170 autres experts membres de la « commission Benzaghou » (du nom d’un recteur de l’université de Bab Ezzouar), de préparer une réforme du système éducatif. Elle y travaillera neuf mois durant. C’est cette réforme qu’elle tente de mettre en œuvre depuis son entrée au gouvernement.

Talon d’Achille

Francophone de formation, elle ne maîtrise pas très bien l’arabe classique. Ses déclarations publiques font sourire les plus indulgents. Et hurler les puristes.


 
 
 

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