Le mystérieux parcours de Aicha El Gourgi de… barwomen, secrétaire générale du parti de la Rose dans le royaume ibérique au Mufti….
Omar Benjelloun doit se retourner dans sa tombe
Aicha El Gourgi continue de remettre en cause la légitimité des rédacteurs de la lettre car « si ce groupe avait eu au moins une relation avec la municipalité, le maire l’aurait contacté directement » et précise » noter que le groupe Justice et Charité était absent de l’image »faisant référence à la délégation FEERI en Catalogne.
Dans l’interview, El Gourgi a annoncé la création d’une coalition de « 20 associations islamiques modérées, dont la majorité des membres sont marocains et qui ont de grands centres dans la ville ». « En outre, ces organismes et associations islamiques ont créé une coordination sous le nom » Union des associations islamiques de Tarragone » . Et elle a affirmé que le groupe auquel elle appartient est « la coalition internationale sans frontières de droits et libertés », qui « jouera un rôle notable dans la défense des droits de tous les musulmans d’Espagne » , une déclaration qui remet en cause de manière formelle clair et fort le rôle de la CIE elle-même.
Ces déclarations ne proviennent pas de la communauté marocaine de Catalogne, mais du chef du Parti socialiste marocain en Espagne, et présidente de « l’Alliance internationale sans frontières pour les droits et libertés » qui a également été reçue le 10 mars par le président du Parlement marocain, El Habib el Malki, à Rabat.
Aicha El Gourgi, marche-t-elle dans les pas de Youssef Kaddour?
Le parti algérien du Front Al Moustakbal, constitué en 2012, est-il devenu l’interlocuteur du président de la Commission islamique Annour de Melilla ? Le président du groupe parlementaire a adressé une lettre à Youssef Kaddour, saluant «l’ouverture correcte sur (votre) deuxième pays, l’Algérie».
«Les liens historiques qui nous unissent sur tous les niveaux nous encouragent à créer une coordination solide entre nous», indique El Hadj Belghaouthi. Et d’enchainer en rappelant «le rôle particulier qu’a joué Melilla dans la guerre de libération de l’Algérie. Il est de notre devoir de consolider ses liens de fraternité qui nous unissent en tant que musulmans».
Belghaouthi invite, par ailleurs, Kaddour à «soumettre au gouvernement algérien et ses institutions ses propositions lors de la prochaine réunion algéro-espagnole, conformément au traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération entre le Royaume d’Espagne et la République de l’Algérie».
Début octobre, Youssef Kaddour a tendu la main aux Algériens en leur proposant d’asseoir leur influence religieuse à Melilla moyennant un soutien à l’économie locale gravement touchée par la fermeture de la frontière commerciale avec le Maroc.
Le président de la CIAM ne serait pas le véritable auteur de cette main tendue aux Algériens, mais juste un exécutant.
Avant de s’envoler mercredi 9 octobre à Valence pour y rencontrer la présidente de «Maison Algérie», Houria Sehli, également représentante du Front de Libération Nationale en Espagne, Youssef Kaddour s’est réuni d’abord avec des responsables espagnoles à Madrid.
Une rencontre avait réuni des Marocains affiliés à l’association présidée par Youssef Kaddour Adda (Commission islamique Annur de Melilla), des Algériens et des Espagnols, pour convenir des dispositions urgentes afin de «s’emparer des mosquées de Melilla».
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