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Le hashtag «#Manich_Radi»: Le cri de défi, le cri de défi qui «sonne le glas» de la junte militaire algérienne... Vague d’arrestations massives visant les "non satisfaits" SHOAA...

"Le dimanche 22 décembre, le régime militaire algérien a lancé une vaste opération ayant conduit à l’arrestation de nombreux militants engagés dans le mouvement #Manich_Radi." SHOAA* for Human Rights

Depuis plusieurs jours, des centaines de milliers d’Algériens ont adopté le hashtag “Manich Radi” (« مانيش راضي », signifiant « Je ne suis pas satisfait »). Ce slogan est devenu le symbole d’une indignation populaire face à un pouvoir sénile et corrompu, qui s’accroche désespérément à ses privilèges tout en étouffant les voix discordantes.

En algérie, un vent de contestation souffle à nouveau, porté par une campagne populaire baptisée « Manish Radi » (« Je ne suis pas satisfait »). Ce mouvement illustre un profond malaise dans la société algérienne, un malaise qui, malgré l’essoufflement apparent du Hirak, semble toujours vivace.

Il émane principalement de la jeunesse et dénonce avec véhémence les conditions de vie précaires et l’absence de perspectives. En utilisant les réseaux sociaux comme catalyseur, cette campagne de contestation populaire reflète le désespoir et une évolution des dynamiques de protestation à l’encontre du régime des capos d’Alger.

Le dimanche 22 décembre, le régime militaire algérien a lancé une vaste opération ayant conduit à l’arrestation de nombreux militants engagés dans le mouvement #Manich Radi.

Ces militants ont exprimé leur rejet des conditions de vie précaires imposées au peuple algérien sous le régime autoritaire des militaires, accusés de monopoliser les richesses et les ressources du pays.

Le mouvement #Manich Radi incarne la voix d’une jeunesse en quête de changements réels, de réformes structurelles et de justice sociale. Cependant, la répression continue du régime, avec des arrestations arbitraires de manifestants et de journalistes, témoigne de la volonté de museler toute forme de dissidence. Le défi pour les autorités algériennes est désormais de répondre aux aspirations légitimes de leur population, sous peine de voir cette contestation se radicaliser davantage.

(*)SHOAA est une organisation non gouvernementale indépendante qui défend les droits de l'homme et qui est basée à Londres. elle surveille et documente les violations des droits de l'homme commises en algérie par des autorités. elle cherche à élargir son réseau et à accroître son rayonnement dans l'espoir de faire la lumière sur les violations des droits de l'homme et de faire progresser les droits de l'homme en Algérie. elle cherche à établir des relations de collaboration avec les organisations internationales, la communauté internationale et toutes les parties intéressées par le soutien et la défense des droits de l'homme.

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