Un fonctionnaire de la mairie du 5e arrondissement de la capitale accuse un collègue et fils de Chems-Eddine Hafiz de l’avoir traité de « sale pédé » sur leur lieu de travail. Un fonctionnaire de la mairie du 5e arrondissement de la capitale a déposé plainte contre un de ses collègues et fils du recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, pour « injure non publique en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre », ce mardi 30 mai, a appris Valeurs actuelles de sources concordantes.
Le Salaire Mensuel 💰 de Chems Eddine, s'élève à 10 000,00 euros mensuels
Cet agent administratif affirme que le 5 mai dernier, vers 09h00 du matin, alors qu’il se trouvait en salle de repos de la mairie, place du Panthéon, pour prendre connaissance des travaux bientôt réalisés sur place, son collègue est entré dans la pièce, s’est rapproché, lui a demandé en criant de lui donner la fiche des travaux, puis a tenté plusieurs fois de lui arracher le document des mains.
« Face à mon refus de le lui donner, celui-ci m’a alors dit "sale pédé" », rapporte l’agent dans sa plainte, dont Valeurs actuelles s’est procuré le procès-verbal. Une altercation confirmée par une source municipale. Un témoin, agent de la logistique générale, a assisté à la scène, selon le plaignant, qui a depuis fait une demande de protection fonctionnelle et demandé à être affecté à un poste vacant conforme à son grade dans une autre mairie d’arrondissement.
Toujours selon nos informations, le fils du recteur a déjà fait l’objet d’au moins une remarque orale en raison de son comportement envers cet agent. Il occupe depuis environ un an un poste subalterne à la mairie du 5e arrondissement, arrondissement où se trouve aussi la Grande mosquée. Contactées, la mairie locale n’a pas souhaité réagir et la mairie de Paris n’a pas daigné répondre.
Injure homophobe
L'injure est une parole, un écrit ou une expression, adressés à une personne dans l'intention de la blesser ou de l'offenser.
L'homophobie peut se caractériser par des propos ou des écrits injurieux, qui visent à dévaloriser l'orientation sexuelle réelle ou supposée d'une personne. Exemple : injures basées sur des appellations péjoratives des homosexuels.
La loi française punit de manière particulière les injures, la diffamation, la violence et la discrimination, lorsqu'elles basées sur l'orientation sexuelle réelle ou supposée de la victime. On parle d'injure, de diffamation, de violence et de discrimination homophobes.
Injure ou diffamation publique
La peine encourue est de 1 an d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.
Injure ou diffamation non publique
La peine encourue est une contravention de 1 500 € maximum.
Avec, Valeurs actuelles
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