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Football: Le drame de Furiani pourrait-il se répéter en algérie ⚽? Grand stade mais gradins très dangereux🚫... [Vidéo]

L'histoire se répète toujours deux fois

Nul ne sait où il va, s’il ne sait d’où il vient. Tel est l’enjeu de l’histoire: apprendre à observer le passé pour mieux comprendre le présent et tenter d’anticiper l’avenir. Une tâche rendue possible parce que l’histoire se répète – au moins deux fois, sinon plus. «La première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce», précisait Karl Marx. Nous pouvons en rire, mais la farce perd de son mordant s’il s’agit de vivre à nouveau les moments les plus sombres de notre histoire.

Grand stade mais gradins très dangereux

Les stades et infrastructures sportives algériens, jugé structurellement dangereux.

Nous comprenons mieux maintenant pourquoi l'algérie n'organisera pas d'événements sportifs majeurs du football.

Grand stade mais gradins très dangereux. Ces fissures dans les gradins présentent un danger pour les supporters. Un effondrement est probablement le danger le plus mortel, car les gradins peuvent s’effondrer soudainement sans avertissement

Catastrophe de Furiani

La catastrophe de Furiani désigne l'effondrement d'une tribune sud du stade Armand-Cesari (situé à Furiani) qui s'est déroulé le 5 mai 1992 à Furiani lors de la demi-finale de la coupe de France de football 1991-1992 opposant le SC Bastia à l'Olympique de Marseille, causant la mort de 18 personnes et blessant 2 357 spectateurs.

Le 5 mai 1992, le coup d'envoi du match entre le Sporting et l'OM est prévu à 20 h 30. Dès 19 h, plusieurs responsables de la sécurité sont inquiets du comportement de la tribune reposant sur des cales en bois et des parpaings non scellés et qui commencent à bouger. Des employés de Sud-Tribunes s'affairent à revisser les boulons et écrous, en vain: la partie arrière de la tribune est construite à partir de tubulures métalliques de qualité inférieure formant une série de cadres non contreventés.

Jean-Pierre Paoli, le speaker du stade, est sommé par des représentants de la sécurité de calmer les supporters au micro. À 20 h 15, il invite les supporters de la tribune nord à «ne pas taper des pieds surtout sur les parties métalliques» mais il n'est pas écouté.

À 20 h 23, alors que les journalistes de TF1 prennent l'antenne pour la retransmission télévisée, la partie haute de la tribune nord s'effondre, un immense fracas de tempête résonnant dans tout le stade. Le seul enregistrement de la chute est une vidéo d'un supporter depuis la tribune effondrée. Les spectateurs qui étaient assis en haut font une chute de 15 mètres. Très vite, les spectateurs envahissent la pelouse afin de fuir la tribune. Certains en profitent pour passer devant les caméras de télévision afin de signifier à leur famille leur présence. Les secours se mettent en place, les deux unités du SAMU prévues pour le match prennent en charge les premiers blessés. Mais ils sont vite débordés.

À 21 h, l'ordre d'évacuation des spectateurs du stade est donné afin de faciliter le travail des secours. Un détachement de la CRS 14 de Bordeaux participe à l'évacuation des blessés et des autres spectateurs.

À 21 h 30, des hélicoptères de la sécurité civile se posent sur la pelouse du stade pour évacuer les blessés. Le plan rouge est déclenché à 22 h par le ministre de l'Intérieur Paul Quilès.

À 22 h, le premier bilan fait état d'un mort et de 50 blessés. Les secours rencontrent des difficultés à évacuer les blessés du fait de la faible accessibilité du stade: une seule route coincée entre une voie ferrée et la lagune. L'aéroport de Bastia Poretta est utilisé pour transporter des blessés sur le continent - notamment vers les hôpitaux de Nice et Marseille - car ceux de Corse sont saturés.

Le bilan total des victimes est de dix-huit morts et 2 357 blessés.

Parmi les 36 journalistes présents en haut de la tribune, Michel Vivarelli et Jean-Pierre Giudicelli, tous deux de France Bleu RCFM, Jean-Baptiste Dumas de RTL, et Michel Mottier de France Inter sont décédés. Ceux de France Inter, La Corse, Corse-Matin, RCFM et RCFI, Jacques Vendroux, Jean-Paul Capuri, Richard Graziani, Jean-Marc Raffaelli, Charles Monti, Toussaint Colombani, Paul Giorgi, Jo Cervoni, Lucien Marfisi, Francis Massiani, Arnaud Tzanck, Didier Grassi, Philippe Jame, Avy Assouly et Gilles Verdez sont brûlés à des degrés divers.

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