LE CAFTAN MAROCAIN, UN PATRIMOINE À SAUVEGARDER, À PRÉSERVER DES CONTREFAÇONS. By, Med Gherrabi & K. Kaddouri ©®
Nous mettons au défi quiconque aurait un semblant de savoir-faire de nos ma’alam, artisans de notre histoire culturelle, dont le patrimoine culturel au travers du bâti- une architecture, de la gastronomie et nos caftans entre autres sont si enviés.Nous n’avons pas fait notre réputation sur des e-réseaux, mais concrètement sur des traditions millénaires perpétuées de génération en génération.
La culture, l’architecture, la gastronomie et l’artisanat d’art, sublimés au travers du vestimentaires sont les témoignages indélébiles de notre particularité culturelle marocaine millénaire.
Le caftan (prononcer caftane), le tagine ou le couscous sont autant d’empreinte de notre histoire, connus, reconnus qui ne peuvent être copiés, ni recopiés même en contrefaçons.
Le Kaftan-Caftan, d’origine perse, sassanide-mauresque ou andalous est avant tout depuis le 15eme siècle ou avant un art de vivre à la marocaine.
Toute usurpation culturelle à nos produits marocains est reconnaissable car les faux n’ont jamais pu tromper personne, du moins les connaisseurs de l’Art.
La gastronomie, son tagine, ses couscous, son caftan etc…Sont une identité marocaine, sont des «labels made in Maroc»à l’international, convoités et jalousés notamment par les franalgeriens particulièrement.
Ces franalgeriens en mal de reconnaissance dans un contexte sans précèdent, contexte politico-militaire deshumanisant, les affamant de jours en jours (ni lait, ni huile, ni farine, abandon totale de ses citoyens) brouillent les pistes de cette misère dont le quotidien les rend vulnérables par un abrutissement idéologique qui les dessert directement.
Je reprendrai l’esprit d’un grand couturier natif d’Algérie, Yves Saint Laurent- YSL, qui avait exprimé son amour pour le Maroc -personnellement et professionnellement- Le Maroc source de ses inspirations Hautes Coutures, car il a fait le choix du Maroc, dit-il, pour sa culture, ses traditions ancestrales, son capital traditionnel ancestral, que ne possède pas son Algérie française natal.
SAR la Princesse Lalla Meryem, Mme Ivanka Trump et M. Sean Cairncross
Je vous renvoie également à ces tableaux du 16ieme, 18 ieme siècle, sublimant le caftan et les costumes traditionnels portés par des femmes du Maroc et non pas de leurs contrées coloniales, qui ne présentaient aucun intérêt artistique, ou culinaire ou architectural.
A tous ceux qui tentent d’accaparer tout ce qui est marocain, nous lançons un défi !
Nous ne craignons pas de lancer un défi à quiconque aura pour expression de rivaliser avec le savoir-faire de nos illustres Ma’alam du Caftan, entre autres patrimoine marocain, car l’art du caftan est une exclusivité originelle marocaine !
Ce défi est ouvert ; Les épreuves risquent d’être éprouvantes et nous ajoutons sans complexes
« Que la critique soit facile et l’Art est plus difficile » عيب البحيرة تفتاشها
Pour un petit rappel, le caftan marocain s’est exporté en Algérie dans certaines villes comme Constantine, à la fin des années 2000, pour compléter et rivaliser avec leur habit traditionnel local (la gandoura constantinoise) tout en déclassant les habits traditionnels du Machrek. Leur empreinte turque dans le vestimentaire de l’actuel Algérie, est surtout du «caraco velours» très lourd brodés.
Le caftan marocain se vend cher car exige un travail de savant-d-Art (Ma’alam), et son succès haute couture peut expliquer une certaine déclinaison en prêt-à-porter inspiré de la haute couture, une preuve d’assimilation plus facile au costume traditionnel local.
L’Algérie a toujours importé nos costumes et caftan : n’ayant aucune tradition couture, ni art de la haute couture dans le caftan, la takchita, on a encore, en 2017, des importations importantes de vêtements traditionnels marocains par l’Algérie, et qui ont augmenté de 97% malgré les tensions politiques entre les deux pays et la fermeture des frontières.
Ces importations importantes de vêtements traditionnels marocains s’accompagnent également de certaines coutumes marocaines tels que les Negafas et les Amariyas lors des cérémonies de mariage. Coutumes touchant d’abord l’ouest de l’Algérie, en particulier Tlemcen, avant de s’étendre à d’autres villes.
Selon une jeune entrepreneuse de Casablanca : « On travaille beaucoup avec les Algériens, qui viennent acheter en grande quantité chez nous puisque la demande est importante dans leur pays. Les femmes adorent les jellabas et Caftans marocains. »
En France, il est entré dans la catégorie de la Haute-Couture dite «marocaine». Des défilés internationaux de créateurs y sont organisés, avec l’émergence de stylistes locaux, d’origine marocaine. A titre d’exemple, il est aujourd’hui possible de voir des Parisiennes adopter le caftan comme robe de soirée.
Le succès est tel que la réputée fashionweek 2020 à Paris vit plusieurs défilés de caftans marocains, avec la participation de célèbres designers et stylistes marocaines telles que Samira Haddouchi, Houda Serbouti et Fatima-Zahra El Filali Idrissi, sous le thème « Les merveilles de la route de la soie ».
Nous lutterons contre les contrefaçons mais surtout l’Histoire nous rend un Caesar qui revient à nos Ma’alam largement césarisés par leur savoir-faire millénaire, séculaire, ignorant les légendes de contrefaçons By M Gherrabi & K Kaddouri©®.
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