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Le Burkina Faso se réserve désormais le droit d'ouvrir tout colis arrivant de l'extérieur (officiel)


Le Burkina Faso se réserve désormais le droit de scanner, voire d'ouvrir tout colis arrivant de l'extérieur, quelle que soit la voie d'entrée du pays, a fait savoir le ministère burkinabè en charge des Affaires étrangères dans une note officielle rendue publique jeudi.

"Cette démarche de ratissage dans le contexte particulier que traverse le pays permettra d'apporter une réponse adéquate à la lutte contre le terrorisme et de déjouer la perfidie en cours", a indiqué le ministère burkinabè des Affaires étrangères dans un courrier adressé aux organisations internationales et interafricaines accréditées auprès du Burkina Faso.

Confronté à des attaques terroristes depuis 2015, le Burkina Faso redouble d'efforts pour y faire face.

  • Dans son acception moderne, le terme de valise diplomatique désigne un moyen de transport utilisé pour échanger différents objets sous couvert de l'immunité diplomatique. Son utilisation est régie par la convention de Vienne sur les relations diplomatiques.

  • Dans son acception la plus ancienne, ce terme désignait une valise qui servait à transporter différentes dépêches diplomatiques. Avec l'amélioration des moyens de transport, les ambassades et autres institutions diplomatiques reçoivent et transmettent des objets plus gros que la taille d'une valise.

Usages détournés
  • Les Soviétiques, à l'époque de la guerre froide, en 1984, essayèrent de faire entrer en Suisse un camion et sa remorque en utilisant le statut de valise diplomatique. Les douanes suisses refusèrent le passage du véhicule, qui transportait du matériel d'écoute. Après être resté plusieurs jours à la frontière, le camion retourna en URSS.

  • Umaru Dikko, un homme politique nigérian, a été retrouvé le 5 juillet 1984 à l'aéroport de Stansted, à Londres, enfermé et fortement sédaté dans un coffre, que ses convoyeurs faisaient passer pour une valise diplomatique. Cet enlèvement avait été commandité par des membres du Conseil militaire suprême, dirigé alors par Muhammadu Buhari.

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