CAN Maroc-2025: La "régence d'Alger", va-t-elle encore boycotter l’édition marocaine?
- gherrrabi
- 31 janv.
- 3 min de lecture

La prochaine Coupe d'Afrique des nations (CAN 2025), dont la phase finale se tiendra l'année prochaine au Maroc, suscite déjà la polémique. Des rumeurs persistantes évoquent un potentiel boycott de la part de la régence d'Alger, à cette compétition.
La participation de la régence d'Alger à cette édition de la CAN risque de ne pas avoir lieu… La raison?
Le ministère de la Jeunesse et des Sports du pays voisin a refusé, à plusieurs reprises, que ses délégations participent aux événements sportifs se déroulant au Royaume.

Tirage au sort de la CAN au Maroc
Le Maroc accueille les meilleures équipes et responsables de fédérations du continent pour le tirage au sort de la 35ᵉ Coupe d’Afrique des nations ce lundi à Rabat. Mais Walid Sadi, président de la Fédération algérienne de football, brillera par son absence.

Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, organisé au Maroc, a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux algériens. L’absence de toute représentation officielle de la régence d'Alger à cet événement d’envergure continentale a été perçue comme une nouvelle illustration des limites de réflexion et de planification des autorités algériennes.
Alors que la majorité des pays africains étaient représentés par des figures de premier plan, telles que des présidents de fédérations ou d’anciens joueurs emblématiques, la régence d'Alger a opté pour une démarche surprenante et déroutante : envoyer Vladimir Petković, un entraîneur suisse, pour représenter un pays à l’histoire footballistique riche et à la ferveur populaire indéniable.
Ce choix inattendu a déclenché une vague d’indignation parmi les supporters et les observateurs, qui y ont vu une insulte à l’égard du peuple algérien. Comment un pays connu pour ses talents et ses légendes footballistiques en est-il arrivé à confier sa représentation à un étranger, déconnecté des réalités culturelles et sportives nationales ? Cette décision symbolise, selon certains, l’amateurisme et l’incohérence des dirigeants actuels, qualifiés par les critiques de « gestionnaires sans vision ».
Pour beaucoup d’Algériens, cette situation n’est pas un cas isolé mais bien le symptôme d’une gestion globale en perte de repères. En s’appuyant sur des décisions incohérentes et des choix déconnectés des attentes populaires, les autorités algériennes donnent l’impression d’une gouvernance en roue libre, incapable de saisir les enjeux modernes, que ce soit dans le domaine sportif ou sur le plan diplomatique.
Des précédents, comme le boycott du Championnat d'Afrique de gymnastique à Marrakech en 2024 et l’affaire de l’USM Alger - RS Berkane, ont refait surface.

Il y a quelques mois seulement, lors de la Coupe de la CAF, la RS Berkane accueillait l’USM Alger dans le cadre du match retour de la demi-finale. Mais le club algérois s’est retiré quelques minutes seulement avant le coup de sifflet de la rencontre.
En Mai 2024, le Maroc organisait le Championnat d’Afrique de gymnastique. Rebelote. La Fédération algérienne de gymnastique avait alors annoncé son retrait indiquant que le ministère susmentionné n’a pas autorisé ses équipes à y prendre part.
Encore une fois, l’équipe nationale algérienne U17 de handball a déclaré forfait en Championnat arabe de handball, à l’instar de la CAN Et comme pour l’USMA, la raison derrière cela semble identique: la carte entière du Royaume floquée sur les maillots de la sélection marocaine.
En plus de ces compétitions, la régence d'Alger a boycotté plusieurs manifestations sportives qui ont des liens directs ou indirects avec le Maroc et les raisons sont purement politiques. Principal soutien des séparatistes du polisario, le régime algérien mélange sport et politique et fait en sorte que le moindre événement sportif se transforme en une occasion en or pour mettre en lumière son projet de diviser le Royaume.
Ce fut également le cas lors du CHAN 2022 qui s’est joué en la régence d'Alger. Le match d’ouverture qui s’est déroulé au stade Nelson Mandela d’Alger a vu la participation de Zwelivelile Mandela, petit-fils de la figure emblématique sud-africaine, qui n’a pas hésité à revenir sur la question du Sahara lors de son discours.
Quand une compétition est organisée en la régence d'Alger, le régime en profite pour faire passer ses messages anti-marocains, mais quand celles-ci sont programmées au Maroc, le pays voisin boycotte à tout-va. À quoi doit donc s’attendre? Sûrement un retrait algérien qui semble inévitable…
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