L’ennemi marocain est dans l’ADN de la mafia militaro-politico-financière algérienne… Crise de l’îlot Persil. L’Algérie a soutenu l’Espagne par rapport a Persil
Le Maroc fut soutenu durant cette crise par tous les pays membres de la Ligue arabe à l’exception de l’Algérie.
L’Algérie a soutenu l’Espagne par rapport a Persil.
La crise de l’îlot Persil est un court conflit armé entre l’Espagne et le Maroc qui a eu lieu en juillet 2002. L’incident a eu lieu sur l’îlot inhabité de Persil.
L’îlot Persil (Isla de Perejil en espagnol et Jazirat Laila en arabe Tourah en Amazigh) est une petite île rocheuse entre l’Espagne et le Maroc, situé à 250 mètres des côtes marocaines et à 8 kilomètres de la ville de Ceuta revendiquée par le royaume du Maroc, qui borde le Maroc à 13,5 kilomètres de l’Espagne continentale. L’île est déserte, occupée seulement par des bergers marocains. Le Maroc qualifie cet acte de « barbare et colonial » et souligne l’absence de fondement juridique et légal solide prouvant l’appartenance de l’îlot à l’Espagne. Il fut soutenu durant cette crise par tous les pays membres de la Ligue arabe à l’exception de l’Algérie, tandis que l’Espagne fut soutenue par l’intégralité des pays de l’Union européenne à l’exception du Portugal et de la France.
La haine viscérale du pouvoir algérien contre le Maroc et le « sens du peuple»
Ephéméride qui prouve que l’Algérie considère le Maroc comme un ennemi
Entre le 14 et le 16 mars 2016, lors de manœuvres militaires de l’armée algérienne et du Polisario tenues à la frontière du Maroc, à Tindouf, le général Saïd Chengriha, aujourd’hui chef de l’état-major par intérim de l’armée algérienne, et actuel homme fort du régime, avait déclaré: le Maroc est un «ennemi des Sahraouis et de l’Algérie». Dans cette même tirade d’une violence inouïe, il avait qualifié le Sahara marocain de «territoire injustement spolié par le tyrannique occupant marocain». Il n’a par ailleurs fait aucun effort pour dissimuler l’appui militaire algérien au Polisario, qu’il a qualifié d’«échange d’expérience» entre l’armée nationale populaire algérienne et le Polisario. Son compagnon d’armes, le général à la retraite Abdelaziz Moujahid est même allé plus loin en affirmant, le 27 mai 2018, que la relation entre le Maroc et l’Algérie était «condamnée». Il a qualifié au passage le Maroc de «supplétif des stratégies hégémoniques colonialistes et impérialistes occidentales et sionistes».
La bataille d’Amgala en 1976 quand les Forces armées royales ont fait prisonniers des centaines d’officiers de l’armée de Houari Boumedienne.
La haine viscérale du pouvoir algérien contre le Maroc et le « sens du peuple»
Après avoir tenté en vain de déstabiliser les provinces du Sud, les éléments des services des renseignements algériens multiplient les rencontres secrètes.
Le parti algérien du Front Al Moustakbal, constitué en 2012, est-il devenu l’interlocuteur du président de la Commission islamique Annour de Melilla ? Le président du groupe parlementaire a adressé une lettre à Youssef Kaddour, saluant «l’ouverture correcte sur (votre) deuxième pays, l’Algérie».
«Les liens historiques qui nous unissent sur tous les niveaux nous encouragent à créer une coordination solide entre nous», indique El Hadj Belghaouthi. Et d’enchainer en rappelant «le rôle particulier qu’a joué Melilla dans la guerre de libération de l’Algérie. Il est de notre devoir de consolider ses liens de fraternité qui nous unissent en tant que musulmans».
Belghaouthi invite, par ailleurs, Kaddour à «soumettre au gouvernement algérien et ses institutions ses propositions lors de la prochaine réunion algéro-espagnole, conformément au traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération entre le Royaume d’Espagne et la République de l’Algérie».
Début octobre, Youssef Kaddour a tendu la main aux Algériens en leur proposant d’asseoir leur influence religieuse à Melilla moyennant un soutien à l’économie locale gravement touchée par la fermeture de la frontière commerciale avec le Maroc.
Le président de la CIAM ne serait pas le véritable auteur de cette main tendue aux Algériens, mais juste un exécutant.
Avant de s’envoler mercredi 9 octobre à Valence pour y rencontrer la présidente de «Maison Algérie», Houria Sehli, également représentante du Front de Libération Nationale en Espagne, Youssef Kaddour s’est réuni d’abord avec des responsables espagnoles à Madrid.
Une rencontre avait réuni des Marocains affiliés à l’association présidée par Youssef Kaddour Adda (Commission islamique Annur de Melilla), des Algériens et des Espagnols, pour convenir des dispositions urgentes afin de «s’emparer des mosquées de Melilla».
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