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La Grande Mosquée de Paris et l'expansionnisme irano-chiite en France et en Europe... [Part2]

L'algérie, le nouvel échiquier chiite ?

Marquée par sa vulnérabilité face au chiisme, l’Algérie se distingue des autres pays d’Afrique du Nord. Un lien quasi ombilical se dessine avec l'Iran, pivot du pouvoir chiite. L'ambassade iranienne à Alger est devenue le cœur palpitant des croyants algériens chiites.

D'un côté, certains se nourrissent du modèle politique et théologique iranien, cherchant à approfondir leur compréhension. De l'autre, la distribution de livres est la clé pour d'autres, affamés de savoir. Et pour certains privilégiés, les bourses de voyage à Qom et Téhéran sont le véritable Graal, l'appel d'une spiritualité lointaine.

Les liens tissés entre les chargés d'affaires de l'ambassade et les néo-convertis sont denses, puissants. Chacun d'eux a déclaré une loyauté indéfectible envers leur guide suprême, Ali Khamenei, et les séminaires religieux iraniens liés au pouvoir politique de la République islamique.

L’Europe, la France … ne peuvent servir de nouveau laboratoire pour une création d’un nouveau vivier terroriste.

Les sunnites vivant en Europe et en France en ont assez d’être étiqueté et souhaitent nullement être apparenté aux «guéguerres de religions interminables» orchestrées par un Iran shiite, propageant haine et armes, en Europe et au Maghreb. Leur intérêts sont extérieurs aux nécessités de reconstruction d’une Europe meurtrie aussi par le terrorisme au bas de chaque escalier, ou terrorisme d’ailleurs !

En France et les marocains d’origines, musulmans pour nombreux, ne veulent certainement plus que leurs enfants soient de la «chaire à canon» pour des distractions iraniennes chiite. Cette éviction, ces chasses aux sorcières, fondées sur des approches personnelles ou que sais-je, peuvent donner lieu à des erreurs monumentales dans une France encore traumatisée par ses enfants embrigadés. Ils faut incessamment se poser certaines questions de fond et de fondement, et bien évidemment, retrouver les instigateurs de conflits, entraînant les brebis errantes, falsifiant notre patrimoine culturel et cultuel! un patrimoine si sagement respecté par 90 % des franco-marocains musulmans et autres musulmans africains ou d’ailleurs…

Comment l’algérie et l'Iran instrumentalisent l’islam de France
Tentative d’assassinat de Rushdie et le recteur (rectum) de la Grande mosquée de Paris

Rappel: Ahmed Salman Rushdie faisait l’objet en 1989 d'une fatwa de l'ayatollah Rouhollah Khomeini à la suite de la publication de son roman Les Versets sataniques, il est devenu un symbole de la lutte pour la liberté d'expression et contre l'obscurantisme religieux, principalement dans les médias occidentaux.

La fatwa de Khomeini exigeant sa mise à mort, il fait depuis sa publication l'objet d'une protection policière renforcée et fait usage de pseudonymes. Cette protection est réduite au fil des ans, jusqu'à vivre sans garde du corps. Mais il est poignardé et grièvement blessé, le 12 août 2022, aux États-Unis.

Un Tweet qui tombe comme un cheveu sur la soupe juste après la tentative d’assassinat de Rushdie, ça ne peut pas être le fait du hasard.
« Les Croyants se prosterneront alors que les mécréants ne le pourront guère, leur dos restera raide et leurs nuque partira dans le sens inverse » : Le recteur de la Mosquée de Paris (algérien): Tweet supprimé).

Mais les nombreuses captures d’écran, les nombreux tweets qui l’ont repris témoignent.

Ce Tweet émanant du compte Tweeter de celui qui a appelé à voter Macron et en a été immédiatement remercié par la légion d’honneur.

Ce Tweet a provoqué un tollé général en France au point de faire dire à un internaute que «si c’était quelqu’un d’autre qui avait émis une telle fatwa, Darmanin aurait demandé son expulsion manu militari, mais comme c’est son compatriote et copain, il fait l’autruche».

Le tweet de Chems-eddine Mohamed Hafiz, recteur de la grande mosquée de Paris provoque un tollé en France

"Hafiz, à peine décoré de la légion d’honneur clame haut et fort la suprématie des croyants sur les mécréants. A l’heure de l’attentat contre Rushdie, cela s’appelle de l’incitation à la haine, messieurs-dames. Tout simplement. Je vais donc voir avec maître Pichon si on peut traîner cet islamo en justice et le poursuivre devant la 17ème Chambre pour incitation à la haine. J’y ai été traînée tant de fois pour infiniment moins que cela et je ne suis pas la seule que cela ne serait que justice, non ? A suivre ! ..." Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine ; professeur agrégé de lettres classiques.

C’est l’avis de nombre de twitteurs, comme Céline Pina.

Salman Rushdie se bat contre la mort après avoir été poignardé au nom du respect de l’islam et voici le seul tweet du recteur de la grande mosquée de Paris. Pas un mot sur Salman Rushdie, pas une parole de compassion et un tweet qui peut être lu comme un soutien à l’assassin.

L'Iran des mollahs, le terrorisme d’Etat et le terrorisme

Dès le lendemain de la Révolution Islamique, le régime des Mollah n’a cessé de "mettre de l’huile sur le feu" au plan international. L’épisode de la prise d’otages à l’ambassade américaine et l’épisode des otages détenus au Liban sont, à cet égard, révélateurs.

Après avoir démontré que le Hezbollah n’était en définitive que le bras armé de l’Iran, chargé de remplir les missions terroristes que Téhéran ne peut assumer sans risquer de se mettre – un peu plus encore – au ban de la communauté internationale, il nous semblait intéressant de livrer ci-dessous une liste non exhaustive des attentats et attaques perpétrés par le parti de Dieu (et (in)directement par l’Iran) dans les années 80 et 90 :

  • 23 octobre 1983 à Beyrouth : attentats suicides contre la force multinationale d’interposition qui tente de mettre fin à la guerre : 248 marines américains et 58 parachutistes français sont tués ;

  • Mars 1984 : enlèvement ciblé du chef d’antenne de la CIA à Beyrouth. William Francis Buckley mourra après 15 mois de détention et de tortures ;

  • Janvier 1985 : assassinat de deux sous-officiers français à Beyrouth ;

  • 1985 : début de la campagne d’enlèvement qui recevra dans les médias occidentaux l’appellation générique d’affaire des Otages du Liban et qui concerne, entre autres, des journalistes, diplomates et chercheurs américains, français ou anglais. Le journaliste Terry Anderson restera otage le plus longtemps : enlevé le 15 mars 1985, il ne sera libéré qu’en décembre 1991 ;

  • 14 juin 1985 : détournement à Athènes d’un Boeing de la TWA effectuant la liaison Athènes-Rome. Le ressortissant américain Robert Stehem sera assassiné au cours de cette prise d’otages qui se terminera le 30 juin ;

  • 1985-1986 : une campagne d’attentats en France, commanditée par l’Iran, coordonnée par le Hezbollah et exécutée par une cellule locale (groupe Fouad Saleh) fait 10 morts et 40 blessés. Au terme de son instruction, le juge anti-terroriste Gilles Boulouque aura identifié et inculpé 17 membres du Hezbollah ;

  • 13 janvier 1987 : arrestation de Mohammed Ali Hamadé, à Francfort, avec 9 litres d’explosif liquide puissant, le nitrate de méthyle ;

  • 17 et 20 janvier 1987 : enlèvement à Beyrouth, de deux ressortissants allemands, Rudolf et Alfred Schmidt (tous deux libérés en 1988) ;

  • 26 janvier 1987 : arrestation à l’aéroport de Francfort de Abbas Hamadé, frère de Mohammed, lui aussi en possession de plusieurs litres de nitrate de méthyle ;

  • 17 février 1988 : détournement du vol 422 des Kuwait Airways au départ de Bangkok. Le détournement durera 16 jours et coûtera la vie à deux passagers ;

  • 17 mars 1992 : attentat suicide contre l’ambassade israélienne à Buenos-Aires (29 morts et 220 blessés) ;

  • 18 juillet 1994 : attentat suicide contre le Centre communautaire juif de Buenos Aires (86 morts et 250 blessés) ;

  • 27 et 28 juillet 1994 : attentat contre le siège d’organisations juives et contre l’ambassade d’Israël à Londres (20 blessés).

  • En mai 2003, Louis Freeh, l’ancien directeur du FBI livrait au Wall Street Journal quelques détails sur l'enquête de l'attentat au camion piégé contre les Tours Khobars en Arabie Saoudite, qui avait tué 19 Américains le 26 juin 1996. Selon lui, l'opération a été organisée, financée et coordonnée en Iran par les services de sécurité, le corps des gardiens de la révolution et le ministère des renseignements.

  • Quant aux attentats perpétrés en Turquie, le Daily Telegraph rapportait en 2003 qu'un des poseurs de bombe des deux attentats terroristes à Istanbul qui avaient fait 24 morts, s'était rendu plusieurs fois en Iran pour y suivre un entraînement à l'explosif.

L’attentat suicide: un modèle iranien largement «exporté»

Le 29 septembre 2005, le nouveau ministre de la Défense iranien, le général Mostafa Mohammadi-Nadjar, annonce officiellement ce que d’aucun savait depuis longtemps: l’Iran entraîne des kamikazes ! Lors d’un rassemblement des pasdarans à Téhéran, celui qui a été le premier commandant de la force du Moyen-Orient des gardiens de la révolution dans les années 80 et qui a personnellement supervisé l’attentat suicide à Beyrouth en 83 au cours duquel 241 soldats américains seront tués déclare : « Une nation dotée de l’esprit de dévotion, de sacrifice et de martyre n’a pas besoin d’arme atomique et peut utiliser ses forces dévouées pour résister à l’ennemi et neutraliser ses menaces ».

En octobre 2005, c’est un haut gradé des Gardiens de la révolution, le général Mohammad Kossari, qui explique : «Nous connaissons tous les points sensibles des ennemis et ce que nous devons faire contre eux. Aujourd’hui nous avons des volontaires pour le martyre qui sont prêts à frapper ces points sensibles».

Depuis les déclarations de hauts responsables militaires ou politiques iraniens dans ce sens n’ont cessé de se multiplier. Comme le souligne Laurent Artur du Plessis : «L’Etat iranien est, depuis la défaite du Japon en 1945, le premier Etat à préconiser officiellement cette forme d’attentat et à recruter à grande échelle des apprentis kamikaze qu’il forme» et de prédire que: «L’Iran va occuper une position de premier plan dans la guerre Islam-Occident, en tant qu’Etat cadre du terrorisme kamikaze». Aujourd’hui, Téhéran dispose d’une école de martyrs ainsi que d’un musée dédié au culte des kamikazes !

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