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La corruption en algérie, un Phénomène exogène et endogène... Les votes s’achètent ouvertement

gherrrabi

La corruption s’est durablement installée en algérie et prend une dimension politique incontestable. Ce qui est frappant, c’est l’absence d’informations quand éclatent des affaires. Les journalistes en sont alors réduits à faire des commentaires de commentaires.

L’opacité du régime permet en effet toutes les spéculations, dans une situation où la gestion des deniers publics n’est soumise à aucun contrôle parlementaire. L’Algérie est le pays où l’administration contrôle l’administration. Ce qui est grave, c’est que la corruption s’est généralisée de haut en bas, touchant tous les secteurs, y compris l’hôpital et l’université, sans parler de la justice, des douanes et des services des impôts. Tout fonctionnaire ayant un pouvoir, si minime soit-il, est happé par ce fléau qui porte gravement atteinte à l’économie nationale et qui menace l’échelle des valeurs dans la société.

Un instrument de pouvoir

Si la corruption est omniprésente en Algérie, ce n’est pas seulement parce que la manne pétrolière permet de sécuriser des clientèles. C’est un effet de la construction du régime ou plutôt son mode de pouvoir depuis l’"indépendance".

Daho Djerbal et Rachid Sidi Boumedine, deux intellectuels reconnus, n’analysent pas la corruption en algérie comme l’effet pervers d’une absence de moralité chez nombre de responsables, ni la conséquence d’un manque de respect des règles de bonne organisation des pouvoirs publics. À leurs yeux, c’est un système d’organisation, un instrument de pouvoir qui régente l’État pour l’un, la société tout entière pour l’autre. Selon Daho, la rente pétrolière et foncière alimente une oligarchie qui règne sur une multiplicité de clientèles. En même temps, l’État détient la structure administrative et les leviers de pouvoir qui seuls donnent accès à la rente. Avec l’oligarchie, il prend en main les facteurs de production et exploite la main d’œuvre locale bon marché. «Cette alliance de la classe-État et de l’oligarchie s’est structurée en un véritable système» de pouvoir conclut Daho.

Son compatriote Boumedine, qui connait bien le secteur immobilier algérois, pose que la corruption doit être «acceptée» par la société pour fonctionner en tant que système. La gouvernance globale veille à l’asservissement et à la dépendance organisée de différentes couches du peuple qui doivent «payer» pour jouir de leurs droits légitimes. Le service public, en théorie gratuit et accessible à tous, est en réalité payé, d’une façon ou d’une autre, par son bénéficiaire. La famille, le village, la tribu abritent des réseaux qui fonctionnent selon le système du don et du contre-don, obligent les uns et les autres et construisent un système coercitif reconnu de tous. Les dirigeants de ces réseaux dominent les appareils d’État et sauvegardent ce dispositif illégal, mais nécessaire. En somme la légitimité sociale l’emporte sur la légalité.

Graisser la patte: L’Algérie et la politique des pots de vin

Après son échec à obtenir un siège au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), l’Algérie a repris avec ses anciennes pratiques, notamment l’achat de voix dans les chambres d’hôtels, qui témoigne la faiblesse de la diplomatie algérienne.

Le 12 février à Addis-Abeba l’Algérie a échoué à obtenir un siège au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine malgré ses efforts intenses pour réintégrer cet organe stratégique de l’Union africaine (UA) dédié à la prévention et de gestion des conflits sur le continent dont elle avait monopolisé les travaux de 2003 à 2021.

Selon des sources bien informées, dès l’arrivée de l’avion du président algérien Abdelmadjid Tebboune jeudi dernier à Addis-Abeba, « les valises ont commencé à circuler dans les couloirs des hôtels de la capitale éthiopienne, dans le but de manipuler des élections qui, au départ, n’étaient qu’un événement diplomatique ordinaire ».

Ainsi, après l’échec cuisant au CPS, l’Algérie revient à sa politique de séduction afin faire convaincre certains membres de l’UA.

Avec ces agissements l’Algérie, ne privilégiant pas une coopération interafricaine et des partenariats gagnant-gagnant, continue de promouvoir la logique du chantage et de l’achat des voix. Cette attitude, venant d’un pays qui se proclame influent et défendant les intérêts du continent, tire vers le bas une organisation qu’elle a instrumentalisée pendant des années au service de son hégémonie continentale.

Il sied de rappeler que lors du vote du mercredi, l’Algérie n’a pas obtenu le nombre de voix nécessaires, plusieurs pays s’étant abstenus de soutenir sa candidature, notamment en raison de ses conflits ouverts avec plusieurs nations africaines. Le vote étant secret, il est difficile de savoir précisément quels pays n’ont pas accordé leur confiance à l’Algérie.

Ces élections s’inscrivent dans le cadre du 38e sommet ordinaire de l’Union africaine, prévu les 15 et 16 février à Addis-Abeba. Avant cela, s’est tenue la 46e session ordinaire du Conseil exécutif (ministres des Affaires étrangères) les 12 et 13 février, pour l’élection de la nouvelle direction de la Commission de l’Union africaine, et de cinq membres au Conseil de paix et de sécurité.

L’argent des algériens pour déstabiliser le Sahel
  • L'algérie est accusée de poursuivre des manœuvres de déstabilisation dans la région du Sahel;

  • L’argent exerce un pouvoir sans vrai partage sur les échiquiers politiques;

  • Plusieurs millions pour déstabiliser le Mali

Le régime algériens aurait versé des millions de dollars aux mouvements islamistes du nord du Mali et à une entité du Sahel... Un complot contre la sûreté de l’Etat faisant savoir que de grosses sommes d’argent sont distribuées afin de déstabiliser le Mali.

“Les gens se laissent facilement manipuler. La religion est le moyen le plus efficace pour ça...” Michael Moore
L’audience accordée, le mardi 19 décembre, par Abdelmadjid Tebboune à l’imam quiétiste malien, Mahmoud Dicko, au siège de la présidence de la république en présence du général-major Mehenna Djebbar, patron des services de renseignements extérieurs.

Il est à souligner que l’mam Mahmoud Dicko a été reçu seul à El Mouradia alors qu’il avait en face de lui, outre le président de la république algérienne, son directeur de cabinet, son conseiller chargé des affaires religieuses et des relations avec les zaouïas et en présence, surtout, du Directeur Général de la Documentation et de la Sécurité Extérieure, le général-major Mehenna Djebbar.

La présence de ce dernier, à l’audience, signifie clairement qu’il y a une action menée par une structure de renseignements qui n’a rien à voir avec la diplomatie. D’où l’interprétation d’ingérence dans les affaires intérieures du Mali.

Pourquoi l'imam Mahmoud Dicko?

L’Imam Mahmoud DICKO, ancien président du conseil supérieur islamique du Mali et animateur principal du mouvement M5. 

Mahmoud Dicko n’est pas n’importe qui, puisque c’est lui qui a initié et pris la tête d’un vaste soulèvement populaire contre l’ancien président malien feu Ibrahim Boubacar Keita, finalement renversé en août 2020 par un coup d’État militaire.

Le très influent imam Mahmoud Dicko et ses ouailles, ont commencé le job en fragilisant, par de véritables raz-de-marée [les 5 et 19 juin 2020, à l’appel de l’imam, des dizaines de milliers de manifestants sortent dans les rues pour réclamer la démission d’IBK], le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keïta, ce qui a abouti de façon imparable à la chute de l’ancien président malien. [Il est arrêté le 18 août 2020 et, dès le lendemain, Assimi Goïta devient président du Comité national pour le salut du peuple.

Depuis le référendum de juin dernier sur la nouvelle Constitution malienne, à laquelle Mahmoud Dicko est vivement opposé, tout comme les mouvements Touaregs qui ont boycotté son vote, Mahmoud Dicko est devenu un adversaire farouche du régime militaire de son pays qu’il qualifie régulièrement d’«arrogant».

L'imam DICKO a reçu en audience El- Haouès RIACHE, Ambassadeur d'Algérie au Mali.
L'Imam Dicko parmi les invités due Tebboune

L’Imam Mahmoud Dicko figurait parmi les invités  de Abdelmadjid Tebboune aux festivités commémoratives du 60ème anniversaire de l’Indépendance de la République démocratique et populaire de l’algérie. Dicko a assisté, le 5 juillet 2022, au défilé militaire organisé à cette occasion, installé à côté du chef de la milice séparatiste du polisario, Brahim Ghali alias Mohamed Benbatouche et du recteur de la Grande Mosquée de Paris, le franco-algérien Chems-Eddine Mohamed Hafiz.


Manipulateur ou manipulé

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le chef religieux malien Mahmoud Dicko affirme être victime d'un complot visant à le discréditer. Dicko explique avoir été invité à se rendre en algérie par Abdelmadjid Tebboune pour l’ouverture de la grande mosquée. Il aurait d'abord refusé, puis accepté à la troisième sollicitation. 

Corruption en Algérie: le groupe pétrolier italien ENI acquitté, sa filiale Saipem condamnée
  •  L’Algérie et l’impunité: le mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil retirée par la même autorité judiciaire qui l’a émise. 

  • Chakib Khelil reconnaît avoir transféré près de 1 million de dollars (873 000 euros) de ses comptes américains vers la Suisse afin d’échapper à l’impôt.

Le groupe pétrolier italien ENI et son ex-patron Paolo Scaroni, accusés de corruption internationale dans le cadre de leurs opérations en Algérie, ont été acquittés, mercredi 19 septembre, mais sa filiale Saipem et l’ex-président de cette dernière ont été condamnés. Le procès, qui s’était ouvert en Italie il y a trois ans, portait sur le versement présumé de 197 millions d’euros de pots-de-vin à des responsables publics algériens, entre 2007 et 2010.

Selon l’accusation, ce versement a permis à Saipem d’obtenir des contrats pour 8 milliards d’euros et à ENI d’avoir l’aval de l’ancien ministre algérien de l’énergie Chakib Khelil pour acquérir les droits d’exploitation du gisement de gaz de Menzel, via l’achat de la société First Calgary Petroleums. Mais le tribunal de Milan a jugé que le second fait n’était pas avéré et que M. Scaroni n’était pas responsable concernant les contrats de Saipem.

Blanchiment d’argent

Cette filiale a quant à elle été condamnée, à l’issue de ce procès en première instance, à une amende de 400 000 euros et à la confiscation – en lien avec les autres condamnés – de 197 millions d’euros, considérés comme la valeur du pot-de-vin versé. Son président à l’époque des faits, Pietro Tali, s’est vu infliger quatre ans et neuf mois de prison. Il reste néanmoins libre, comme les autres condamnés, en attendant le procès en appel.

Le 26 février, le procureur Isidoro Palma avait requis des amendes de 900 000 euros contre ENI et Saipem et deux peines de six ans et quatre mois d’emprisonnement contre M. Scaroni et M. Tali. L’affaire avait coûté leur poste aux deux hommes. L’ancien directeur de Saipem en Algérie Pietro Varone s’est pour sa part vu infliger quatre ans et neuf mois de prison, et l’ex-directeur financier de Saipem puis d’ENI Alessandro Bernini, quatre ans et un mois.

Du côté des prévenus algériens, dont aucun ne s’est présenté au procès, Farid Nourredine Bedjaoui, un homme de confiance de l’ancien ministre Khelil qui aurait servi d’intermédiaire, a été condamné à cinq ans et cinq mois de prison, tandis que Samyr Ouraied, un proche de M. Bedjaoui, et Omar Habour, soupçonné d’avoir participé au blanchiment de l’argent, se sont vu infliger des peines de quatre ans et un mois d’emprisonnement.

Dans un communiqué, ENI a exprimé « sa satisfaction, soulignant que la décision confirmait le non-lieu prononcé en 2015 par le juge de l’audience préliminaire du tribunal de Milan et actait le fait que la société et le management étaient étrangers à toute conduite illicite ».

Mandat d’arrêt international

« Dans cette affaire, il y a un groupe criminel organisé avec une composante franco-algérienne et […] une structure organisationnelle à l’intérieur d’ENI et de Saipem », avait estimé le procureur. Il avait évoqué des « éléments de preuve », en particulier des versements pour des activités fictives à la société de M. Bedjaoui, Pearl Partners, dont le siège est à Hongkong. Selon lui, ces pots-de-vin étaient un « carton d’invitation payé par Saipem pour évincer ses adversaires et s’assurer les faveurs du ministre […] Khelil et sa protection au moment des appels d’offres ».

Tous les prévenus avaient rejeté les accusations. L’avocat de M. Bedjaoui, Marco De Luca, a affirmé que son client avait été rémunéré pour son travail d’intermédiaire auprès du gouvernement algérien, qui n’incluait en aucun cas le versement de dessous-de-table. « Il n’y a aucune preuve dans le dossier qu’un sou soit allé à un responsable public algérien », a-t-il déclaré, estimant que, sans identification d’un flux financier vers un dirigeant, le délit de corruption n’était pas caractérisé.

L’ex-ministre Chakib Khelil n’est ainsi pas prévenu dans ce dossier, très suivi en Algérie. Ce proche du président Abdelaziz Bouteflika avait été limogé lorsque le scandale avait éclaté, en 2010. Il a été un temps inquiété par la justice algérienne, qui avait émis un mandat d’arrêt international contre lui quand il se trouvait aux Etats-Unis, mais les poursuites ont été abandonnées en 2015 et il est depuis rentré en Algérie.

Dans ce dossier, la justice algérienne a quant à elle prononcé, en février 2016, huit peines de prison allant de dix-huit mois avec sursis à six ans ferme, pour la plupart assorties d’une amende. Parmi les personnes condamnées figuraient Mohamed Meziane, ancien PDG du groupe pétrolier public algérien Sonatrach, deux de ses fils et un ex-vice-président de cette société.

Liban: graves révélation d’une députée sur la corruption à Sonatrach (vidéo)

L’affaire du carburant défectueux au Liban ne cesse de livrer de nouveaux secrets qui risquent d’épingler de plus en plus, l’entreprise nationale Sonatrach et plusieurs de ses collaborateurs. Jeudi dernier, c’est la députée Paula Yacoubian, membre du Parlement libanais issue de la société civile, qui a dénoncé « le secret intrigant » entourant le contrat passé entre l’Etat libanais et l’entreprise publique algérienne.

Les scandales de corruption ne semblent plus en finir avec le géant pétrolier algérien. L’affaire du carburant défectueux qui ébranle le Liban depuis quelques jours, prend l’allure d’un véritable scandale impliquant Sonatrach. La presse libanaise cite la société algérienne et sa filiale londonienne SPC-BVI, comme partie prenante.

S’expriment jeudi dernier, lors d’une conférence de presse au Parlement, Paula Yacoubian indique que « le dossier du carburant défectueux est un énorme scandale, documenté par de nombreux rapports », dénonçant au passage certaines parties qui « commencent à œuvrer pour l’enterrer. » Paula Yacoubian a émis des soupçons sur la nature du contrat classé « secret » depuis 2005, entre Sonatrach et l’Etat libanais. Elle mentionne que ce fameux contrat est renouvelable chaque 3 ans. La filiale londonienne, Sonatrach Pétrolier Corporation (PSC BVI) a été largement citée dans ce scandale qui risque de livrer tous ses secrets.

L’affaire, selon les enquêtes que les médias libanais ont divulguées certains de ses détails, concernaient un contrat conclu en 2005 entre l’État libanais et les autorités algériennes. Ce contrat se renouvelle automatiquement par le conseil des ministres libanais sans passer par les procédures légales mise en place pour l’octroi de contrats en passant par un appel d’offres. Cependant, l’aspect grave de l’affaire est que le contrat a été signé avec la société algérienne Sonatrach en guise de façade en échange de la prise de sa commission, tandis que le carburant contrefait est importé d’un pays étranger autre que l’Algérie, dont le nom n’a pas été divulgué. Des sources libanaises ont confirmé l’arrestation de plusieurs personnes dans le cadre de cette affaire, dont l’agent exclusif de la société Sonatrach au Liban, dont l’identité n’a pas été révélée. Ce scandale vient confirmer que la corruption dans le règne des généraux est devenue Internationale. De ce fait, une enquête doit être ouverte concernant tous les contrats et transactions commerciales à l’étranger, en particulier pour les responsables qui ont offert leurs filles aux Libanais et font fuir l’argent du peuple en contrebande de l’Algérie au Liban.

L’ombre de Chakib Khalil et Farid Bedjaoui

La députée indépendante a notamment ciblé Farid Bedjaoui qui avait été naturalisé libanais en 2018 alors qu’il était impliqué dans plusieurs dossiers de corruption dans l’affaire Sonatrach – Saipem. « Il y a un mandat d’arrêt qui a été lancé à son encontre. Il est poursuivi en Algérie et en Italie et je ne sais pas s’il l’est aussi dans d’autres pays. Il a bénéficié de la nationalité libanaise en 2018 et il se dit que la sûreté générale a informé la présidence de la République que cet homme est sous le coup de poursuites, qu’il y a un mandat d’arrêt lancé contre lui, et malgré cela on a insisté pour sa naturalisation », a-t-elle déclaré.


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