L’ONU démasque le polisario dans la résolution 2026 de 2021… By: Pedro I. Altamirano
Malaga, le 7 novembre 2021.– Le 29 octobre 2021, le Conseil de sécurité des Nations Unies a rendu un hommage bien mérité à l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara Hors Köhler, montrant également son approbation à la nomination du nouveau l’envoyé du personnel Staffan de Mistura. Jusqu’ici tout semble normal. Un changement d’Envoyé personnel plus que ceux qui ont lieu au sein des Nations Unies, que bien que cela ait un coût, cela pourrait être réalisé. Ce qui paraît anodin ne l’est pas, c’est bien plus important qu’il n’y paraît du fait du tournant important des Nations unies vis-à-vis du Sahara, dans lequel il se rapproche de plus en plus des thèses autonomistes du Royaume du Maroc.
Dans ce document, « la rupture du cessez-le-feu est observée avec une profonde inquiétude« . Rappelons que le Front Polisario a illégitimement coupé le trafic international à la frontière d’El Guerguerat, obligeant les Forces armées royales du Maroc à intervenir pour rétablir la libre circulation internationale à travers le passage qui sépare le Maroc de la Mauritanie.
La partie la plus importante et la plus dévastatrice de la résolution est lorsqu’elle souligne « mettre en œuvre des mesures indépendantes et crédibles qui assurer le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit leurs obligations en vertu du droit international » et » Encourager les parties à poursuivre et à prioriser leurs efforts respectifs pour améliorer la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf , y compris la liberté d’expression et d’association». A cet égard, il marque une différence incontestable lorsqu’il analyse la situation au Sahara occidental lorsqu’il salue «avec satisfaction, à cet égard, les mesures et initiatives adoptées par le Maroc et le rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l’homme dans Dakhla et Laâyoune, et l’interaction du Maroc avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. » Tout en « Observant avec une profonde inquiétude, les difficultés que les réfugiés sahraouis continuent de subir et leur dépendance à l’aide humanitaire extérieure, ainsi que les effets de la pandémie de COVID-19, et observant également avec une profonde inquiétude l’insuffisance des fonds alloués aux personnes vivant à Tindouf camps de réfugiés et les risques de réduction de l’aide alimentaire. »
Dans ces deux paragraphes l’effort de démocratisation et les libertés sont mis en évidence, indépendamment du développement au Sahara Occidental, avec les conditions inhumaines subies dans les champs de Tindouf, mais la résolution n’en reste pas là. Dans un autre paragraphe important, il réitère «Votre demande que soit envisagée la possibilité de procéder à l’enregistrement des réfugiés dans les camps de Tindouf et souligne la nécessité d’un effort à faire en ce sens». Ce paragraphe dans lequel le Polisario est encore une fois insisté, procéder à un recensement dans les camps, ce qu’ils ont toujours refusé, puisque la véritable origine non autochtone de la grande majorité des habitants des camps serait révélée.
Pour toutes ces raisons, «Il souligne la nécessité de parvenir à une solution politique à la question du Sahara occidental qui soit réaliste, viable, durable et acceptable pour toutes les parties et fondée sur le compromis, ainsi que l’importance d’adapter l’approche stratégique de MINURSO et orienter les ressources des Nations Unies à cette fin.» Les résultats pour le bien-être et le développement des tribus autochtones, le respect de l’autodétermination à travers le serment des tribus à la Monarchie Alaouite, en raison du degré de démocratie et de libertés atteint dans les provinces du sud, comme souligné la résolution dans laquelle est reconnu l’immense travail du Conseil National des Droits de l’Homme présidé par Mme Amina Bouayach, constituent les pièces nécessaires pour affirmer que, la somme de réalités incontestables, la viabilité du projet d’autonomie déjà en cours avec d’excellentes réussites démocratiques, comme en témoignent les hauts niveaux de participation aux dernières élections marocaines. La durabilité de la stabilité et de la prospérité confirment que la meilleure solution, comme déjà soutenue par les pays les plus importants du monde, et qui reçoit de plus en plus de soutien international, est l’autonomie dans le cadre de la réunification historique du Royaume du Maroc.
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