L'Alliance des États du Sahel (AES): les Kourghoulis jouent la carte migratoire, un plan de «déportation massive» se prépare... Alerte Info!!!
- gherrrabi
- 8 avr.
- 6 min de lecture

L’escalade s’intensifie entre alger et Bamako
Une nouvelle ère de tensions s’installe entre l’algérie et les États du Sahel, après l’épisode explosif de la destruction d’un drone malien par les forces armées algériennes. L’algérie rajoute à la provocation: elle annonce, à compter de ce lundi, la fermeture totale de son espace aérien à tous les vols civils et militaires en provenance ou à destination du Mali, invoquant des « incursions répétées et inacceptables » de l’appareil militaire malien sur son territoire.
Une course contre la montre
Alors que des milliers de migrants subsahariens sont menacés d’expulsion par la junte militaire algérienne. La menace maintes fois proférée par la junte militaire algérienne (via ses médias et ses mouches électroniques) d’une “expulsion massive de migrants” (elle toucherait des milliers de personnes) pourrait déclencher au au Mali et au Niger un tsunami aux effets incontrôlables.

L'Alliance des États du Sahel (AES), est appelée à se préparer à combattre sur les terrains juridiques et humanitaires non seulement une gigantesque vague de retour forcé de ses ressortissants, mais un flot tout aussi grand de migrants d’autres nationalités déferlant sur son territoire pour rentrer chez eux. Les villes frontalières doivent être en état d’alerte maximale, tout comme les centres d’hébergement, les forces de l'ordre, les organismes Onusiens (OIM, HCR, OMS...) et les associations de défense des droits humains...


L’algérie bat le record des expulsions de migrants subsahariens et... se fâche avec ses voisins sahéliens
L’algérie a expulsé 31.404 migrants subsahariens en 2024, un chiffre jamais égalé auparavant. L’ONG Alarme Phone Sahara, qui donne ce chiffre, dénonce également la brutalité de ces expulsions opérées dans un désert hostile. Beaucoup y perdent la vie. Ces expulsions ont fini par provoquer le raidissement des relations diplomatiques de l’algérie avec les pays du Sahel.
En 2024, l’algérie a non seulement poursuivi sa politique d’expulsions de migrants subsahariens vers le Niger, mais en a accéléré le rythme. D’après les données révélées par l’ONG Alarme Phone Sahara, une organisation qui secourt les migrants abandonnés dans le désert entre l’algérie et le Niger, 31.404 personnes ont été expulsées en 2024 dont des femmes et des enfants.
Ce chiffre, largement supérieur à ceux enregistrés ces dernières années, est en progression d’environ 21% comparativement à 2023, année durant laquelle l’algérie avait expulsé 26.000 migrants subsahariens vers le Niger.
Une accélération des expulsions que certains observateurs attribuent aux tensions entre Alger et les pays sahéliens, notamment le Niger et le Mali. Après l’échec de sa tentative de médiation entre la junte au pouvoir à Niamey et l’ancien président déchu Mohamed Bazoum, Alger s’est également fâché avec le Mali suite à la décision du gouvernement de ce pays de mettre fin à l’Accord d’alger.
L’OMS dénonce une situation «sans précédent»
L’accord d’alger pour la paix et la réconciliation au Mali, est un accord visant à mettre fin à la guerre au Mali, signé en 2015 à Bamako, après des négociations menées à Alger, entre la République du Mali et la Coordination des mouvements de l’Azawad.
Depuis, rien ne va plus entre alger et ses deux voisins sahéliens. Les autorités de Bamako n’ont cessé de dénoncer «la persistance des actes d’ingérence» de l’algérie voisine que Bamako accuse de soutenir les «groupes terroristes, leur assurant le gîte et le couvert.»
Le flux de migrants expulsés d’algérie a été décuplé par les «expulsions en chaîne», c’est-à-dire les expulsions de migrants de la Tunisie vers l’algérie, puis de l’algérie vers le Niger.
Ces expulsions massives ont créé une situation «sans précédent» selon Médecins sans frontières. Ainsi, de la frontière algérienne jusqu’à Agadez, la capitale régionale située à 350 km, tous les centres de transit sont engorgés de migrants vivant dans des conditions déplorables.

Selon l’ONG Alarme Phone Sahara, ces expulsions se sont déroulées dans des «conditions inhumaines». Ces migrants sont arrêtés lors de raids effectués par les forces de sécurité algériennes au niveau de leurs lieux de vie et de travail (chantiers, champs…) opérés dans les grandes villes algériennes comme Alger et Oran. Ils sont ensuite placés dans les geôles algériennes, dans des conditions très difficiles, selon les témoignages concordants des migrants.
Ces derniers sont ensuite transportés dans des bus vers le sud d’algérie, plus précisément à Tamanrasset à 1.900 km au sud d’Alger. Affaiblis par ce long trajet, la faim et les brimades, une fois sur place, ils sont parqués dans des centres d’accueil avant d’être transportés jusqu’à la frontière avec le Niger.
Enfin, les migrants de diverses nationalités africaines, notamment d’Afrique de l’Ouest, sont abandonnés au «point zéro», zone désertique délimitant la frontière entre l’algérie et le Niger. Ils doivent parcourir plus de 15 km à pieds pour atteindre Assamaka sous des températures extrêmes qui peuvent frôler les 48 degrés auxquelles succèdent des nuits glaciales à certaines périodes de l’année dans un désert où il n’y a nulle part où se réfugier.
Les expulsés doivent parcourir plusieurs kilomètres dans le désert où les militaires algériens les ont abandonnés avant d’atteindre les premiers villages et villes nigériens. Certains d’entre eux errent dans ce vaste espace minéral sans repères durant des jours, privés de nourriture et d’eau suffisantes. Nombre d’entre eux, déjà affaiblis par les conditions de détention difficiles avant leur expulsion, n’y parviendront jamais et meurent en cours de route.
Les plus chanceux y arrivent à destination épuisés, blessés, malades. Dépouillés de tous leurs biens en Algérie avant leur expulsion, selon les témoignages des refoulés, ces derniers ne peuvent ni appeler leurs proches, ni payer le prix du voyage retour.
Ceux qui s’échouent dans la ville nigérienne d’Assamaka y bénéficient des soutiens au niveau des camps de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ils y remplissent les formalités administratives pour leur rapatriement dans leurs pays d’origine.
Enfin, ces conditions d’expulsions inhumaines ont été dénoncées à plusieurs reprises par les ONG dont l’ampleur et les conditions brutales ont fini par irriter les autorités nigériennes. En avril 2024, celles-ci ont convoqué l’ambassadeur d’algérie à Niamey pour «protester» contre le «caractère violent» de ces opérations de rapatriement et de refoulement. alger avait réagi en convoquant à son tour l’ambassadeur du Niger à alger jugeant «sans fondements» les allégations des autorités nigériennes. Depuis, c’est le raidissement diplomatique entre alger et Niamey. Et ce sont les migrants qui en paient le prix fort.
Oui un drone est tombé c'est pas le Mali qui est tombé... Loin de là, le Mali restera debout....
Le Mali et plusieurs pays du Sahel ont annoncé ce dimanche rappeler leurs ambassadeurs en Algérie. Bamako accuse son voisin du nord d’avoir abattu l’un de ses drones militaires alors qu’il se trouvait sur le territoire malien. Un incident qui ravive les tensions entre les deux pays.
Le 1er avril, l’algérie a annoncé avoir abattu un drone de reconnaissance malien qui aurait pénétré dans son espace aérien. Problème: l’épave du drone aurait été repérée et récupérée par l’armée malienne à plus de neuf kilomètres au sud de la frontière avec l’algérie. À la suite de cet incident, le Mali et ses alliés du Niger et du Burkina Faso ont annoncé ce dimanche rappeler leurs ambassadeurs en algérie.
La mafia militaro-politico-financière algérienne, arme sa presse... contre Le Mali


Tensions entre l’Algérie et le Mali
Plusieurs mesures de protestations ont été prises en conséquence contre l’Algérie. Le Mali s’est notamment retiré du Comité d’état-major conjoint (CEMOC), qui regroupe plusieurs pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme. Une plainte pour « actes d’agression » a également été déposée devant des organisations internationales.
Les relations entre le Mali et l’Algérie n’ont cessé de se dégrader ces dernières années. Le Mali reproche notamment à son voisin algérien d’entretenir des relations avec des groupes terroristes dans la région frontalière entre les deux pays. Début 2024, le Mali avait annoncé rompre l’accord de paix avec Alger signé en 2015

Soutien du Mali au FLN algérien
Après avoir hébergé les dirigeants du FLN à Gao le Mali a soutenue militairement les Algériens avec des armes, munitions, des soldats et de l'argent contre les colons français, le président Modibo Keita aurait ainsi permis à Abdelaziz Bouteflika qui séjournait à Gao, dans le nord du Mali, d’envoyer des armes vers l’algérie pour soutenir la lutte du FLN.
Qu'est ce que le Mali a fait pour récolter cette ingratitude des algériens?
"Ne payez pas d’ingratitude le bien que l’on vous fait." Proverbe oriental

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