« L’Algérie nouvelle »: un « président« , une « constitution » et un « parlement »… l’industrie militaire algérienne… Décryptage
La mafia militaro-politico-financière algérienne est déterminé à imposer sa « feuille de route » électoraliste, en ignorant les revendications du Hirak.
Les généraux gardent toujours la main
« Présidentielle » en Algérie: Un Tebboune, Mal élu et décrié
Le « président » algérien est entré en fonction le jeudi 19 décembre 2019 en prêtant serment lors d’une cérémonie officielle à Alger. « Élu » au 1er tour le 12 décembre, Abdelmadjid Tebboune succède ainsi à Abdelaziz Bouteflika, dont il fut le Premier ministre, contraint à la démission en avril par un mouvement populaire de contestation du régime qui agite l’Algérie depuis dix mois.
« Vainqueur » mal élu de la présidentielle contestée du 12 décembre en Algérie et considéré comme illégitime par le puissant mouvement de contestation
« Vainqueur » mal élu de la « présidentielle » contestée du 12 décembre en Algérie et considéré comme illégitime par le puissant mouvement de contestation. Et qui, surtout, refuse que le «système» qui dirige l’Algérie depuis son indépendance en 1962 se charge lui-même de se réformer, et exige son remplacement par des institutions de transition. Abdelmadjid Tebboune est entré en fonction le jeudi 19 décembre 2019, après avoir prêté serment lors d’une cérémonie solennelle. Les 58,13 % des suffrages recueillis dès le 1er tour cachent mal le fait que Tebboune n’a été élu que par 20 % des inscrits : catégoriquement rejetée par le Hirak l’élection a enregistré la plus faible participation (39,88 %) de toutes les présidentielles pluralistes de l’histoire du pays.
Des chiffres en outre jugés truqués par le Hirak et douteux par de nombreux analystes.
Boycotté par le «Hirak», perturbé au point de ne pas pouvoir se dérouler dans la région frondeuse de Kabylie, le scrutin a connu la plus faible participation de toutes les présidentielles pluralistes en Algérie: 39,38%, un chiffre remis en cause par la contestation et certains analystes, qui l’estiment encore plus faible en réalité.
Abdelmadjid Tebboune est un ancien fidèle d’Abdelaziz Bouteflika, dont il fut longtemps ministre, puis l’éphémère premier ministre, avant d’être limogé au bout de trois mois et d’entrer en disgrâce. Mais pour le «Hirak», ce fonctionnaire de carrière et authentique apparatchik reste un pur représentant du «système» à la tête du pays depuis son indépendance en 1962, «système» dont la rue veut se débarrasser.
La Constitution et le boycott massif
Le taux record de l’abstention est considéré par l’opposition comme un cinglant désaveu des Algériens à l’endroit des autorités.
« Une Constitution halal »
Appelés à entériner une révision constitutionnelle censée fonder une «nouvelle République», les Algériens ont massivement boycotté dimanche 1er novembre un référendum qui s’est tenu en l’absence de son initiateur, le « président « Abdelmadjid Tebboune. Atteint du covid-19, hospitalisé à Cologne en Allemagne, le « chef »de l’État n’a pas assisté à ce vote. C’est son épouse qui votera à sa place par procuration. Tout autant qu’un autre absent : Abdelaziz Bouteflika, le président déchu, a pu voter aussi par procuration via son frère Nacer… Drôle de valse pour le personnel politique au sommet de l’État algérien.
Qu’importe, même avec un taux d’abstention record, avec seulement 23,72 % de participation, le projet de révision passe avec 66,80 % de « oui », face au 33,20 % de « non ». Mieux, selon le président de l' »Autorité nationale indépendante (dépendante) » des « élections » (ANIE), Mohamed Charfi : « Nous avons une Constitution halal. ».
Cette abstention record, constitue un revers cinglant, sinon humiliant, pour un régime confronté depuis février 2019 à un soulèvement populaire inédit, le «Hirak». À titre de comparaison, lors de la présidentielle de décembre 2019, la participation avait atteint 39,93 %, soit le taux le plus faible de tous les scrutins « présidentiels » pluralistes de l’histoire de l’Algérie, faisant d’Abdelmadjid Tebboune un « président » mal élu et donc en quête de légitimité.
Béjaïa.Kherrata boycott le référendum
Les réseaux sociaux ont fait état d’incidents – marches nocturnes, affrontements avec la police, urnes et bulletins détruits – en Kabylie. De nombreux bureaux de vote n’ont pas ouvert dans cette région traditionnellement frondeuse, selon des médias locaux. Des interpellations ont eu lieu à Alger et à Tizi Ouzou, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Pour les autorités, il s’agira de poursuivre leur agenda esquissé depuis la « présidentielle » du 12 décembre 2019. Prochaine étape : les « législatives » 2021
#مهزله_التشريعيات pic.twitter.com/zYGqiy2lqc — 🇩🇿الحراك_الشعبي_الجزائر🇩🇿 (@YeTNa7W_GA3) June 12, 2021
Les bureaux de vote ont ouvert ce samedi matin en Algérie pour des « élections législatives » censées apporter une nouvelle légitimité au régime. Elles demeurent rejetées par le Hirak, mouvement contestataire réclamant des changements politiques, et une partie de l’opposition, sur fond de répression généralisée.
Abstention
Le principal enjeu est à nouveau la participation après les précédentes consultations électorales, la « présidentielle » de 2019 et le « référendum constitutionnel » de 2020, marquées par une abstention historique. À l’issue d’une campagne apathique, les partis pro gouvernementaux ont appelé à participer « en force » au scrutin.
pic.twitter.com/2xB82uanAb — Afrique l’Adulte (@lafriqueadulte) June 11, 2021
Le Hirak, qui réclame en vain un changement radical du « système » de gouvernance en place depuis l’indépendance (1962), a dénoncé d’emblée une « mascarade électorale ». Quoi qu’il arrive, le pouvoir s’accommodera d’une éventuelle forte abstention, il faut s’attendre aux annonces officielles d’un taux de participation entre 40% et 50%.
« le taux de participation m’importe peu » Tebboune
Le taux de participation aux élections législatives du 12 juin n’a pas d’importance aux yeux du « président » de la République Abdelmajdid Tebboune
Répondant aux questions des journalistes, après avoir accompli son devoir électoral, le « chef « de l’Etat affirme que la composte de la chambre basse du parlement à plus d’importante que le taux de participation.
« Le taux de participation m’importe peu, le plus important est que les urnes donnent des représentants du peuple qui ont une légitimité suffisante pour assumer le pouvoir législatif », a affirmé le « chef » de l’Etat, en réponse aux questions des journalistes, après avoir accompli son devoir électoral.
Il a également affirmé qu’il n’a rien contre ceux qui ont choisi de boycotter les élections à condition que ces derniers n’imposent pas leur choix aux autres. « Chaque Algérien est libre de participer ou de boycotter sans imposer son opinion aux autres, et c’est la démocratie », a-t-il déclaré.
Selon Tebboune, la dernière pierre angulaire sera bientôt, l’organisation des élections locales. «Nous sommes sur la bonne voie tant qu’il y aura des parties qui ne seront pas satisfaits de l’entrée de l’Algérie dans une phase démocratique en attaquant ces élections », a-t-il ajouté.
Concernant les résultats du scrutin, le « chef » de l’État a indiqué qu’ «il y a deux possibilités, soit les élections donneront une majorité opposée au programme présidentiel, soit une majorité fidèle au programme présidentiel, et dans les deux cas, des décisions seront prises dans le respect d’une véritable démocratie ».
A défaut de sa mère, on tète sa grand-mère…Le polisario vient en renfort à la mafia militaro politico financière algérienne
Les militaires en tenue civile votent
Mascarade électorale des généraux imposent le vote par force au soldats de ANP à défaut du Peuple algérien.
La pilule de la fraise n’est pas passée
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