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L'algérie, l'autre pays de la Préhistoire... Incroyable mais vrai

Les scandales ne cessent de se multiplier dans ce "pays". Profiter… à en crever!
Les hommes préhistoriques

La séquence aurait pu passer pour un «sketch chorba », ces petites scènes comiques dont sont friandes les chaînes de télévision algériennes durant le ramadan: un sénateur, accompagné par un wali délégué (l’équivalent d’un sous-préfet), a été filmé à Barika, un village situé à 300 km à l’est d’qlger, en train de payer des produits laitiers avec une carte bancaire, sous le regard admiratif et rieur de ses équipes.

Diffusée jeudi 6 mars par le site La Patrie News¹, proche du régime algérien, la vidéo était censée témoigner d’une avancée en matière de dématérialisation des paiements. Mais c’est l’anachronisme teinté d’absurdité de la situation qui a retenu l’attention.

Numérisation des services fiscaux

En 2023, seulement 15,35 millions de transactions électroniques (via des terminaux en boutique, sur Internet et sur mobile) ont été enregistrés, pour une valeur de 68 milliards de dinars (quelque 465 millions d’euros). Mais seuls 3 % des commerces sont équipés de terminaux de paiement électronique (TPE), ce qui représente 53 191 appareils dans le pays. Dont le désormais fameux terminal utilisé par le sénateur à Barika.

Le Terminal de Paiement Électronique, appelé « TPE », est un instrument de paiement électronique qui vous permet d’encaisser le prix de vos ventes par carte interbancaire CIB (quelle que soit sa banque).

L’étude de l’Institut des sciences économiques pointe plusieurs obstacles : bancarisation insuffisante, frais d’installation élevés pour les TPE et cadre juridique encore instable, malgré les avancées dans l’interconnexion des réseaux bancaires. La carte Edahabia, avec ses 12,98 millions d’exemplaires en 2024 (76 % des cartes en circulation), domine le marché, mais les paiements mobiles et les e-wallets (portefeuilles électroniques sur Android) peinent à décoller.

Méfiance persistante

Une dualité qui tient compte de la méfiance persistante de nombreux algériens à l’égard des paiements dématérialisés. Une réticence qu’observe chaque jour un épicier du centre-ville d’Alger. «J’ai installé un terminal de paiement parce qu’on m’a dit que c’était obligatoire, mais rare sont les personnes qui utilisent leurs cartes, explique le jovial sexagénaire. Moi-même je préfère le cash. C’est plus sûr. Avec la carte, il y a encore des risques de blocage et des décalages pour récupérer l’argent quand le paiement est fait par cartes bancaires contrairement aux cartes de la Banque postale

Plus loin, près de la place Maurice-Audin, un restaurateur enfonce le clou: «Le jour où les clients n’auront plus peur que leur argent disparaisse à cause d’un bug, on en reparlera. En attendant, tout le monde paie en liquide. Et c’est tant mieux ! »

L’Algérie se classe à la 182e place des pays avec les vitesses Internet les moins rapides au monde.

En 2020/ Sur 207 pays, l'algérie se classe à la 182e place des pays avec les vitesses Internet les moins rapides au monde.

En effet, avec un débit moyen de seulement 1,37 Mégabits/seconde, l’algérie a se positionne à la 182e place des pays ayant les vitesses Internet les moins rapides au monde, d’après le classement rendu public le 21 février 2020 par le magazine économique américain CEO World, qui a pris en compte 207 pays dans le cadre de son étude.

Sans surprise, nos voisins du Maghreb occupent une bien meilleure position que l’algérie. Ainsi, le Maroc se positionne à la 100e place au monde avec un débit de 5,48 Mbits/seconde, tandis que la Tunisie occupe la 114e place mondiale avec un débit de 4,64 mégabits par seconde.

En Afrique, l’algérie occupe la 26e place, tandis que Madagascar se positionne à la première place au niveau continental, suivie par l’Afrique du Sud (2e place africaine), le Maroc occupe la 3e place en Afrique puis vient la Tunisie (4e en Afrique).

Le dernier pays qui clôture la liste mondiale est le Yémen, ravagé par les conflits et la guerre, faisant de lui le pays ayant la connexion Internet la plus lente au monde avec un débit Internet de 300 Kbit/s.

Pour rappel, la ministre des télécommunications Houda Imene Feraoun avait affirmé en décembre dernier, que l’algérie était sur le point « d’exporter l’internet algérien » vers les pays de l’Afrique subsaharienne. Une déclaration jugée “insolite” par les internautes algériens et qui a suscité de vives moqueries sur les réseaux sociaux.

La Patrie News¹ : Le média en question s’appelle (La patrie news), un média algérien, nouvellement créé (en 2021).
Contrairement aux autres grands médias algériens, le média (La patrie news) bénéficié d’aides directes de l’Etat (bénéficiant de la publicité des grandes entreprises du pays).

 
 
 

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