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JO Paris 2024 / Controverse sur le genre (XY): afin d'éviter un impact négatif sur le soft power russe... L'algérie accuse à tort le Maroc

Controverse sur le genre: la fédération internationale de boxe récompensera la boxeuse italienne Carini

Vendredi, Umar Kremlev avait apporté son soutien à la boxeuse italienne. «Seules les athlètes éligibles devraient concourir pour des raisons de sécurité» et «je ne comprends pas pourquoi ils tuent la boxe féminine», avait ajouté M. Kremlev à propos du CIO.

L’organisation a donné lundi une conférence de presse à Paris – assez surréaliste, selon plusieurs journalistes présents sur place – , à laquelle a pris part en visio son dirigeant, l’homme d’affaires russe Umar Kremlev. L’ancien directeur de sa commission médicale, Ioannis Filippatos, y a affirmé que des tests sanguins effectués sur les deux boxeuses en 2022 avaient révélé des «anomalies».

La participation d’Imane Khelif à Paris est sévèrement critiquée, y compris au Luxembourg. Dans un communiqué daté de vendredi, le président de la fédération de boxe (IBA), le Russe Umar Kremlev a pris position.

Un fidèle de Poutine règne sur la boxe amateur, au service du soft power russe

Umar Kremlev préside la fédération internationale de boxe amateur, l’IBA, depuis 2020. Ce quadragénaire à la réputation sulfureuse et aux moyens financiers colossaux ne craint pas de défier le CIO.

Visite de Tebboune à Moscou

Les propos insolites de Tebboune, mâtinés de flagornerie, d’obséquiosité et de flatterie face à Poutine ont irrité le peuple algérien, consterné les observateurs internationaux et aussi gêné les Russes. Tebboune offre une matière très riche pour parodier les romans d’espionnage: «Courbettes au Kremlin», «Pantalonnades à Moscou», «Bouffonneries à Saint-Pétersbourg» ou même «Tebbouneries au pays des Tsars».

La décision de la fédération internationale de boxe amateur, l’IBA

Tout part de l’exclusion des deux sportives lors du championnat du monde de boxe de New Delhi, en mars 2023. Suite à des analyses, la décision est prise par l’International boxing association (IBA) de ne pas les faire concourir. Contrairement à ce qu’indiquait la bio de l’athlète (supprimée depuis) sur le site internet du Comité International Olympique (CIO), l’IBA assure que les deux boxeuses n’ont “pas subi d’examen de testostérone mais ont été soumis à un test distinct et reconnu, dont les détails restent confidentiels.”

À l’époque, le président de l’IBA, le russe Umar Kremlev, avait été plus prolixe, quitte à rompre le secret médical. Il avait déclaré, auprès de l’agence de presse russe, TASS, que les deux athlètes ont des “chromosomes XY”, une particularité génétique qui les rapprocheraient plus de la biologie d’un homme. Certains soupçonnent une décision idéologique, du fait de la proximité du président avec le gouvernement russe, ouvertement transphobe.

Cette exclusion en 2023 crée une première polémique : la boxeuse algérienne Imane Khelif réagit personnellement dans une vidéo sur Facebook “évoquant un grand complot”, selon Libération. Elle-même parle d’une injustice qui lui a été faite dans ce post de septembre 2023.

«Le résultat médical des tests sanguins – et ce sont les laboratoires qui le disent – montre que ces deux boxeuses sont des hommes», a affirmé Ioannis Filippatos. «Le problème est que nous avons deux tests sanguins avec des caryotypes d’hommes. C’est la réponse du laboratoire», a-t-il ajouté.

Le CIO accuse l’IBA d’avoir décidé «arbitrairement» de leur exclusion aux Mondiaux de New Delhi, notamment, pour l’une d’entre elles, après avoir battu une… Russe.

Imane Khelif est «née femme, enregistrée comme femme, vit sa vie en tant que femme, boxe en tant que femme», a martelé vendredi le porte-parole du Comité international olympique (CIO) Mark Adams.

L’IBA a elle annoncé samedi qu’elle allait récompenser la boxeuse italienne Angela Carini, battue sur abandon par Imane Khelif lors du premier combat de l’Algérienne.

La polémique a pris une dimension mondiale après les interventions de Donald Trump et de la Première ministre italienne Giorgia Meloni selon qui le combat ne s’est pas déroulé «sur un pied d’égalité».

Vendredi, Umar Kremlev avait apporté son soutien à la boxeuse italienne. «Seules les athlètes éligibles devraient concourir pour des raisons de sécurité» et «je ne comprends pas pourquoi ils tuent la boxe féminine», avait ajouté M. Kremlev à propos du CIO.

Détermination par le droit selon le CIO

Aujourd’hui, face aux polémiques, le CIO choisit de soutenir les athlètes et d’assumer son choix de les autoriser à concourir. Le 30 juillet, en conférence de presse, Mark Adams fait savoir que ces athlètes “sont éligibles selon les règles de la Fédération établies pour les JO de 2016 et appliquées aux JO de Tokyo, qui leur ont permis de concourir en tant que femmes, ce qu’on soutient totalement”.

Le 1ᵉʳ août, le même jour où l’Italienne Angela Carini abandonne son combat face à Imane Khelif et où la polémique redouble d’intensité, le CIO réaffirme sa position dans un communiqué. “Tous les athlètes participant au tournoi de boxe des Jeux olympiques de Paris 2024 respectent les règles d’admissibilité et d’inscription à la compétition, ainsi que toutes les règles médicales applicables fixées par l’Unité en charge de la boxe pour Paris 2024 [organisation ad hoc remplaçant l’IBA pour l’organisation des épreuves de boxe aux JO, ndlr]”, écrit l’instance. Ces règles sont celles de la détermination du genre en fonction du statut juridique et du sexe indiqué sur les papiers d’identité.

Faux et d'usage de faux

La falsification de document consiste à produire volontairement un faux document, dans le but d’obtenir un droit ou de prouver un fait avec des conséquences juridiques.

Documents concernés

Un document est considéré comme falsifié dès lors qu’il altère la vérité, qu’il soit en format papier ou numérique (par exemple : un passeport, un RIB, une facture, un justificatif de domicile). Celui-ci peut être créé de toutes pièces ou simplement modifié à partir de l’original.

Comment est-il possible que la date de naissance de la sœur Iman Khalif soit 1997 ? Le N° d'acte de naissance enregistrés est 4621 ? Surprise, sur la page du trans Iman Khalif, le N° d'acte de naissance enregistrés est de 79. Normalement le nombre doit augmenter, plus la même écriture et le même encre sur les deux pages, et l'écriture montre clairement qu'il est nouveau et qu'il n'y a pas de nom du père. se demande Nelly Cohen sur le réseau social X
L'algérie, ce pays, spécialisé dans la falsification de documents administratifs

Le passeport que le chef du Polisario Brahim Ghali a présenté à l'hôpital San Pedro de Logroño le 18 avril avait été délivré par l'Algérie le jour même de son entrée en Espagne.

Le document portait le nom de Mohamed Benbatouche.

La justice espagnole poursuit son enquête sur le faux passeport présenté par le leader sahraoui à l’hôpital San Pedro de Logroño, après avoir atterri sur le sol espagnol dans un avion médicalisé en provenance d’Algérie, sans subir les contrôles douaniers.

Si le CIO se positionne ici assez clairement pour trancher la question, ce n’est pas toujours le cas. “Pendant très longtemps, les fédérations ont été indépendantes pour trancher dans ce genre de situations”, nous raconte Julie Mattiussi, maîtresse de conférences à l’Université de Strasbourg et spécialiste de la question du genre, notamment dans le sport.

Le 16 novembre 2021, le CIO choisit de ne pas prendre position et laisse aux fédérations le choix de trancher qui pourra concourir dans la catégorie “femme” et dans la catégorie “homme”. Conséquence : “On a des règles très différentes dans chaque sport”, ajoute l’experte.

À la fédération de natation par exemple, la règle est celle du taux de testostérone. Pour concourir dans la catégorie femme, la personne doit se situer en dessous de la barrière des 2,5 nmol/litre de sang. Et à l’IBA donc, la règle serait celle de la détermination chromosomique, à en croire la déclaration du président.

Le président de la fédération internationale de boxe amateur Umar Kremlev a été conforté par un vote de confiance lors du congrès de l'IBA. Initialement, de nouvelles élections pour la présidence de l'IBA étaient prévues à Yerevan en Arménie après que la réélection de Kremlev en juin 2022 ait été invalidée par le tribunal arbitral du sport. Il devait être opposé au néerlandais Boris van der Vost.

Un vote de confiance se substitut à des élections

Mais surprise, un vote de confiance a été proposé aux présidents des fédérations présentes pour ce congrés sous la forme d'une question : "Voulez-vous voter pour une nouvelle élection du président ou pas?" Et le "non" l'a emporté à 74,65% (106 "non, 34 "ou" et 4 abstentions).

L'avenir de la boxe aux Jeux Olympiques risque fortement de s'assombrir suite à ce vote. Le CIO et son président Thomas Bach sont en conflit ouvert avec Umar Kremlev, à qui l'on reproche sa proximité avec le pouvoir russe et la dépendance au sponsor Gazprom. Si la boxe sera bien présente au programme de Paris en 2024, elle ne fait provisoirement plus partie de celui de 2028. Et le provisoire pourrait bien devenir définitif après cette décision de l'IBA.

L'algérie accuse à tort le Maroc



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