L’Afrique est riche mais les africains sont pauvres, cette pauvreté à plusieurs origines. Il faut d’abord souligner le fait que c’est vrai que l’Afrique est riche à travers ses ressources naturelles mais ces dernières sont exploitées par des compagnies étrangères qui le plus souvent n’apportent pas grand-chose à l’économie nationale. Ces entreprises profitent d’une main d’œuvre abondante et moins chère et une faible pression fiscale pour réaliser de gros chiffres d’affaires au détriment de nos Etats. Et le plus souvent elles ne transforment pas leur produit sur place, produit qui sera revendu aux africains beaucoup plus chère après transformation à l’extérieur. Ce qui est beaucoup plus triste pour les africains c’est qu’il arrive aux compagnies étrangères de reverser des redevances minières à l’Etat ou aux collectivités territoriales, mais cet argent est détourné par une minorité laissant les populations dans l’insuffisance de nourriture, dans le manque de soin et d’emplois avec comme danger la pollution de l’environnement dans lequel vivent les populations locales. Ensuite la pauvreté est la règle en Afrique à cause des conflits ethniques et religieux, des guerres civiles, l’instabilité politique qui conduit à des coups d’Etats récurrents,…. Tous ces maux poussent les populations à fuir leur pays pour se réfugier dans des camps le plus souvent dans des conditions très difficiles. Les africains passent beaucoup de temps dans le règlement des différends pendant que d’autres se sont déjà lancé dans une relance de leur économie. En fin à tous ces facteurs déterminent la pauvreté en Afrique il faut ajouter les conditions climatiques qui ne sont pas favorables au continent car 80% des populations africaines vivent de l’agriculture, voilà pourquoi dans certaines régions d’Afrique comme au Sahel il y a une insécurité alimentaire chronique qui fait de millier de morts chaque année.
Pour mettre fin à cette pauvreté on n’a pas besoin d’être grand économiste ou chercheur. D’abord il faudrait une réelle prise de conscience de tous les africains qui doivent comprendre que l’heure est venu de mettre de côté nos divisions internes, il faut mettre fin à toutes ces guerres civiles, religieuses et ethniques car sans la paix on ne peut songer au développement. Les africains doivent ensuite choisir des dirigeants qui viendront servir le peuple et non se servir. Les africains doivent également mettre en valeur leur ressources naturelles dans un partenariat gagnant-gagnant, nationaliser certaines compagnies étrangères qui doivent forcement être du domaine de l’Etat, les intérêts de nos Etats doivent primer par-dessus tout. Ensuite les africains doivent aller vers une intégration beaucoup plus poussée en donnant par exemple la chance aux idées panafricaines car aujourd’hui dans le contexte actuel de la globalisation et de la mondialisation un Etat ne peut se suffire à lui seul. …Il faut donner la chance à une nouvelle coopération sud-sud....
Avec environ plus d’un milliard d’habitants, l’Afrique est officiellement considéré par tous les indicateurs comme étant le continent le plus pauvre du monde. Mais paradoxalement l’Afrique reste le continent le plus riche au monde en termes de ressources naturelles. Pourquoi disons-nous que l’Afrique est riche mais les africains sont pauvres ?quelles sont les causes de cette pauvreté ?et comment mettre fin à cette pauvreté ?
"Il est temps que les richesses de l’Afrique profitent à l’Afrique." SM le Roi Mohammed VI
"Il est temps que les richesses de l’Afrique profitent à l’Afrique. Nous devons œuvrer afin que notre terre, après avoir subi des décennies de pillages, entre dans une ère de prospérité.
Certes le colonialisme n’est pas la seule cause des problèmes de l’Afrique. Toutefois, ses effets néfastes perdurent.
Pendant longtemps, nous avons tourné notre regard ailleurs, pour prendre une décision, un engagement.
N’est-il pas l’heure de faire cesser ce tropisme ? N’est-il pas l’heure de nous tourner vers notre continent ? De considérer ses richesses culturelles, son potentiel humain ?
L’Afrique peut être fière de ses ressources, de son patrimoine culturel, de ses valeurs spirituelles et l’avenir doit porter haut et fort cette fierté naturelle !
L’Afrique peut et doit valider elle-même ses processus électoraux, et cautionner ainsi le choix libre de ses citoyens.
Elle dispose des outils de régulation et des institutions judiciaires, telles que les Conseils constitutionnels et les Cours Suprêmes, à même de trancher les contentieux et les recours électoraux.
Ces organismes pourraient, le cas échéant, être renforcés. Mais ils existent ! Ils sont mis en œuvre ! Sinon à quoi servent-ils ?
L’Afrique est aujourd’hui dirigée par une nouvelle génération de Leaders décomplexés. Ils œuvrent en faveur de la stabilité, de l’ouverture politique, du développement économique et du progrès social de leurs populations.
Ils agissent avec détermination, fermeté et conviction, sans se soucier d’être « notés » ou évalués par l’occident.
Depuis plusieurs années, le taux de croissance de certains pays du Nord ne dépasse pas celui de certains pays africains ; la faillite de leurs sondages révèle combien ils ont perdu toute capacité de comprendre les aspirations de leurs peuples !
Et pourtant, ces pays à la situation sociale et économique défaillante, au leadership faiblissant s’arrogent le droit de nous dicter leur modèle de croissance !
Je le répète ! La notion de tiers-mondisme me paraît dépassée !
Ces agissements relèvent plutôt de l’opportunisme économique : la considération et la bienveillance accordées à un pays ne doivent plus dépendre de ses ressources naturelles et du profit qu’on en espère !" Extrait du Discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI devant le 28ème sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba.
Nana Akufo Addo demande de rompre la « dépendance qui nous pousse des bras d’un Français à ceux d’un Russe, autrement dit d’un homme blanc à un autre »
« Russe ou Français, il faut cesser de dépendre de l’homme blanc » Nana Akufo-Addo, chef de l’État ghanéen
Interrogé par Jeune Afrique sur la forte poussée du sentiment anti-français et l’alternative que représenterait la Russie aux yeux de certains, le chef de l’État ghanéen a eu une réponse nette et claire. Pour lui, les Africains devraient cesser de passer d’un « homme blanc » à un autre.
« Ni la France ni la Russie ne devraient constituer une alternative. C’est à nous, Africains, de réfléchir à ce que nous pouvons faire pour nous-mêmes. Il faut que nous cessions d’avoir ce syndrome de dépendance qui nous pousse des bras d’un Français à ceux d’un Russe, autrement dit d’un homme blanc à un autre. Je ne crois pas qu’il y ait une grande différence entre les deux. Il faut en finir avec cette dépendance, nous sommes capables de faire tant de grandes choses pour nous-mêmes ! », a indiqué Nana Akufo Addo dans un entretien à Jeune Afrique.
Depuis quelques mois, il est question d’une concurrence forte de la France par la Russie dans plusieurs pays africains, notamment en République Centrafricaine ou encore au Mali.
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