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Histoire:Le mystère des 2 000 crânes de bélier momifiés découverts dans la tombe du Pharaon RamsèsII


Des archéologues américains ont découvert des milliers de crânes de béliers momifiés datant de l'ère ptolémaïque dans le temple égyptien de Ramsès II. D'autres squelettes d'animaux, les restes d'un palais de la sixième dynastie et divers objets anciens ont également été exhumés.

Plus de 2.000 têtes de béliers momifiées datant de l'ère ptolémaïque ont été découvertes dans le temple de Ramsès II, dans la cité antique d'Abydos, dans le sud de l'Égypte, ont annoncé dimanche 26 mars 2023 les autorités. Des momies de brebis, de chiens, de chèvres, de vaches, de gazelle et de mangoustes ont été également exhumées par une équipe d'archéologues américains de l'Université de New York sur ce site célèbre pour ses temples et ses nécropoles, a annoncé le ministère des Antiquités et du Tourisme dans un communiqué.

Outre les moutons, il y avait des momies de chiens, de vaches, de gazelles et de mangoustes. Toutes ont été exhumées par des archéologues américains de l'université de New York.

Le chef de la mission, Sameh Iskandar, a déclaré que les têtes de moutons étaient des "offrandes", indiquant "un culte de Ramsès 2 célébré mille ans après sa mort".

Le pharaon a régné en Égypte pendant près de sept décennies, de 1304 à 1237 avant J.-C. Les experts ne comprennent pas pourquoi Ramsès 2 a continué à être vénéré si longtemps après son règne.

Mostafa Waziri, chef du Conseil suprême des antiquités égyptiennes, a expliqué que les découvertes permettront également d'en savoir plus sur le temple du pharaon et sur les activités qui s'y sont déroulées depuis sa construction entre 2374 et 2140 avant J.-C.

Outre les restes d'animaux momifiés, les archéologues ont découvert les vestiges d'un palais aux murs de 5 mètres d'épaisseur datant d'environ quatre mille ans.

Cette structure pourrait aider les experts à comprendre à quoi ressemblait l'ancien paysage d'Abydos avant la construction du temple de Ramsès 2, a déclaré M. Iskander.

Ils ont également trouvé plusieurs statues, des papyrus, des restes d'arbres anciens, des vêtements et des chaussures en cuir.

La ville d'Abidos, située à environ 435 kilomètres du Caire sur le Nil, est célèbre pour ses temples, comme celui de Séti 1er, ainsi que pour sa nécropole.

Le site était utilisé pour les enterrements de la royauté égyptienne antique et comme centre de pèlerinage pour le culte du dieu Osiris.

Ces derniers mois, le gouvernement égyptien a dévoilé de nouvelles découvertes archéologiques qui, selon certains, ont davantage un impact médiatique que scientifique ou historique.

L'Égypte dépend du tourisme pour 10 % de son produit intérieur brut. L'industrie emploie 2 millions de personnes.

La crise économique du pays a incité les autorités à rechercher de nouvelles stratégies pour atteindre l'objectif d'attirer environ 30 millions de visiteurs par an d'ici à 2028. Avant la pandémie de Covid-19, la moyenne était de 13 millions.

Les détracteurs du plan soulignent toutefois que le gouvernement ne maintient pas les sites archéologiques et les musées en bon état.

France: Le musée de l’Homme compte 18,000 crânes:

Le Musée de l’Homme à Paris comporte l’une des plus importantes collections mondiales de restes humains et il est utile de comprendre ce que signifie l’abondance des crânes dans cette collection de 20 000 éléments.

Quelles que soient les disciplines, les scientifiques ont, pendant plusieurs siècles, conservé leurs collections à sec. C’est encore le cas pour les plantes conservées dans les herbiers ou les insectes épinglés dans des boîtes. Jusqu’à l’emploi du formol à la fin du XIXe siècle, les collections anatomiques comportaient, de même, essentiellement les seuls éléments pouvant être préservées à sec : les os.

Dans son édition du 17 octobre, le quotidien américain le New York Times est revenu sur ce dossier. Selon l’auteur de l’enquête, des documents révèlent le geste français comme embrouillé par la politique. Car, il s’avère que des documents du musée et du gouvernement français montrent que si six des crânes restitués étaient ceux de résistants, les autres n’étaient pas ou étaient d’origine incertaine.


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