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Hirak/Vendredi113: viol, torture et sévices sexuels infligés aux manifestant(e)s du Hirak, une épine

Hirak/Vendredi 113: viol, torture et sévices sexuels …infligés aux manifestant(e)s du Hirak, une épine dans le pied de la mafia militaro-politico-financière algérienne.

113e vendredi du hirak

Réclamant le départ du régime… Ni l’effet du jeûne, ni la pluie n’ont eu raison du Hirak. Toujours résistants et faisant preuve d’une endurance exemplaire, les manifestants ont été au rendez-vous aux quatre coins du pays,  à l’occasion du 113e vendredi du mouvement populaire du 22 février 2019.

Les Algérien(ne)s tout âge confondu, ont été au rendez-vous

Confrontés à plusieurs cordons policiers déployés au cœur de la capitale pour bloquer ces marches pacifiques, les hirakistes ont crié haut et fort leur volonté de « manifester jusqu’au bout » pour défendre les revendications favorables au changement démocratique.

Sous une pluie battante, ces manifestants ont sillonné les rues de la capitale aux cris de « Emmenez-nous tous en prison ! » pour notamment dénoncer les arrestations, interpellations et incarcérations arbitraires perpétrées la semaine passée par les services de sécurité et les autorités judiciaires algériennes. Lors de cette marche, les manifestants n’ont pas oublié, à cette occasion, les détenus du Hirak. « Libérez nos enfants pour qu’ils jeûnent avec nous », lancent les protestataires, en s’en prenant comme d’habitude « aux généraux responsables, selon eux, de la situation du pays». Ils ont aussi brandi des portraits de tous les détenus du Hirak, dont Mohamed Tadjidit, Lounes Hamzi, Soheib Debaghi, Malik Riahi, Tarek Debaghi et Khimoud Nourredine. Ils exigent ainsi leurs libérations. « Tadjidit a accusé de constitution d’une association de malfaiteurs, parce qu’il s’en prend aux vrais malfaiteurs », lit-on sur pancarte.

Outre la causé des détenus, les protestataires ont repris en chœur les slogans habituels du Hirak appelant à un « Etat civil et non militaire », « le pouvoir est injuste, réveillez-vous les enfants d’Alger », « On ne s’arrêtera pas », toute en s’en prenant à l’actuel président et aux généraux. « Istiqlal (indépendance) »…, ont également scandé ces manifestants grandement mobilisés pour le premier vendredi du Hirak au cours de ce mois sacré du Ramadan.

Rassemblement devant le CDH

Un autre grand rendez-vous a été donné le vendredi 23 Avril de 13h 00 à 17h 00 , cette fois ci devant le siège du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme – Palais Wilson, à Genève en Suisse- il s’agit d’un rassemblement de la diaspora algérienne devant le siège du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme pour dénoncer les actes de viol, de torture et les sévices sexuels infligés aux manifestant (e)s du Hirak par la police politique  Algérienne.

Notre confrère le Journaliste et activiste algérien Amir Boukhors « Amir Dz », confirme via un tweet que les organisateur ont une autorisation l’organisation de ce rassemblement

نداء لكل احرار و حرائر الجالية بأوروبا ( تم جلب الترخيص)✋🏾 يوم الجمعة 23 افريل أمام المفوضية السامية لحقوق الإنسان بجنيف (سويسرا) من الساعة 13:00 الى الساعة 17:00 من اجل اطلاق سراح المعتقلين 🤚🏼 pic.twitter.com/h5ppIk29EM — Amir Boukhors ( AMIR.DZ ) (@BoukhorsAmir1) April 16, 2021

Loi Louh-Urvoas, l’accord Algero-Français qui protège les Dirigeants Algériens et leur 50 MDS € en France…

L’incroyable inertie dont font preuve les autorités algériennes pour exiger l’extraditions des dirigeants algériens en fuite en France et la récupération des  50 Milliards d’Euros transférés dans ce pays, a fait et continue de faire couler beaucoup d’encre, notamment sur les réseaux- sociaux.

Un document particulièrement pertinent a été ressorti par certaines pages et qui explique cet état de fait.

Il s’agit du fameux accord judiciaire signé en avril 2016 dont le contenu avait été rapporté par le quotidien français Le Figaro dans son édition du 9 mai 2016.

Impunité en France pour les dirigeants Algérien !

Ainsi, le Figaro indiquait alors qu’en vertu de cet accord paraphé le 10 avril 2016 par l’ex- garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, et son homologue algérien, Tayeb Louh, lors du sommet algéro-français à Alger, « les dirigeants algériens seront mieux protégés en cas de poursuites judiciaires en France« .

Sur le Net…

Aguelid, un internaute ayant commenté cette information écrit sur le blog « Le Libre Penseur » : «Honte à ces monstres qui pillent le pays et se protègent par des manœuvres procédurières ! Honte aux Français complices également. »

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