Le Maroc est un pays riche culturellement, il offre aussi des paysages à couper le souffle. En plus de son histoire très intéressante, le Maroc est bordé d’une part par la mer Méditerranée et d’autre part par l’océan Atlantique, et de nombreuses stations balnéaires y ont vu le jour. La plupart des villes côtières attractives.
Depuis quelques années, Harhoura, une petite station balnéaire et résidentielle située au bord de l'océan Atlantique, au sud de Rabat, la capitale, et au nord de Témara. Elle fait partie de la préfecture de Skhirate-Témara, au sein de la région Rabat-Salé-Kénitra, connaît une urbanisation effrénée. Une avancée du béton qui s’illustre par la construction rapide de dizaines d’immeubles et de complexes résidentiels.
Harhoura est une ville côtière située au sud de Rabat. Elle a été érigée en commune urbaine à la suite du découpage administratif de 1992. Auparavant, son territoire dépendait de la commune de Témara. Disposant de huit plages, Harhoura connaît un afflux en saison estivale.
Son accessibilité est assurée via la route côtière (RR 322) et l'autoroute (A1). Elle est reliée aux communes limitrophes (Témara et Ain Attiq) par 4 ponts sur l'autoroute A1 et par un pont sur l'oued Yekkem (Skhirat).
Harhoura dispose aussi d'une forêt de pin d'Alep et d'une partie de la ceinture verte qui sépare Rabat de Témara.
Sur la côte Atlantique
Les villes de bord de mer au Maroc se démarquent par leur beauté et la richesse de leur patrimoine. Tiznit , la plus au sud est le rendez-vous entre mer et désert dans la région préservée de Souss. Un peu plus au nord sur la côte, se trouve la réputée, Agadir, station balnéaire célèbre pour sa longue plage de sable fin. Essaouira, ville portuaire aux maisons blanches, très appréciée des amateurs de sports nautiques, est protégée par des remparts du XVIIIème siècle, cernés par les rochers. Plus au nord, Safi possède une magnifique forteresse du XVIème siècle construite par les Portugais tandis que Oualidia, petite ville de pêcheurs bâtie dans la lagune, est réputée pour ses huitres. Avant d’arriver aux abords de Casablanca, El Jadida se dresse fièrement face à l’océan. La cité portugaise classée à l’Unesco offre en plus, d’une ville au patrimoine riche, des longues étendues de sable.
Harhoura est aussi un site préhistoriques majeur à l'échelle mondiale. Ses grottes révèlent une présence humaine de plus de 100.000 ans.
Vestiges archéologiques à Harhoura
Une mission maroco-américaine chargée d'effectuer des fouilles archéologiques dans la région de Rabat a découvert, récemment, des vestiges archéologiques datant de la préhistoire à la grotte des Contrebandiers qui se situe à environ 200 m de la plage de Harhoura.
Les vestiges archéologiques découverts à la grotte des Contrebandiers comprennent des outils manuels, des restes d'animaux, des grattoirs, des fours pour cuire les aliments et des coquilles marines perforées qui étaient probablement utilisées comme bijoux.
L'étude géologique du site démontre la formation de la grotte des Contrebandiers depuis près de 120 mille ans. Elle a été creusée par l'océan Atlantique.
La grotte des Contrebandiers, dont la hauteur atteint près de 14 m et qui s'étend sur une superficie avoisinant les 1000 m2, a été découverte en 1955 par l'archéologue français l'abbé Jean Roche qui en a effectué les premiers sondages de 1955 à 1957.
La grotte des Contrebandiers est un site archéologique classé sur la liste du patrimoine national eu égard à son importance archéologique et civilisationnelle. Des milliers de vestiges archéologiques ont été trouvés dans ce site, les fouilles ont débuté dans la région depuis 1937.
Sa population est de 20,950 habitants, selon le dernier recensement du HCP (2024).
Depuis quelques années, Harhoura, station balnéaire rattachée à la préfecture de Skhirate-Témara, connaît une urbanisation effrénée. Une avancée du béton qui s’illustre par la construction rapide de dizaines d’immeubles et de complexes résidentiels sur ce qui n’était auparavant qu’un ensemble de terrains agricoles.
Si la multiplication des constructions a permis de résoudre la question des logements, en allégeant l’engorgement de Rabat, la forte et rapide urbanisation a dévoilé une série de défaillances dans les secteurs annexes,
Les axes routiers, entrant et sortant de la ville, se sont révélés insuffisants pour faire face au grand nombre de véhicules en circulation, ce qui crée ainsi des embouteillages répétitifs. En effet, l’accès à Harhoura, via l’autoroute de Casablanca, se voit régulièrement bloqué au niveau de la bretelle conduisant à la plage de la ville. Quant aux automobilistes empruntant l’autoroute vers Casablanca, ils paient eux aussi le prix du blocage sur ce point, la délivrance n’arrivant qu’une fois que la bretelle est dégagée par l’intervention des éléments de la Gendarmerie royale.
La ville de Harhoura récolte les fruit d'une série des efforts déployés
Grâce à l'appui du Wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, du Gouverneur de la préfecture de Skhirate-Témara et à la mobilisation des autorités locales et de la commune urbaine de Harhoura
Tout commence par une route
Les infrastructures routières sont un élément primordial pour garantir le déplacement des personnes et des biens, et pour assurer le fonctionnement et le développement de l’économie. En effet, les grands chantiers lancés, à la demande du wali Mohamed El Yacoubi, qui a veillé en personne sur les travaux, Harhoura dernière a connu un développement sans précédent de ses infrastructures de base, notamment au niveau de l’élargissement et de l’embellissement de ses grandes artères et routes.
La nouvelle trémie de Harhoura, permettant de désengorger la circulation dans cette station balnéaire vers les plages du sud de la capitale.
La trémie de Harhoura, la réalisation plus rapide dans l'histoire des trémies marocaines
Cette nouvelle réalisation, dont le maître d'ouvrage est la wilaya de la région de Rabat et concrétisée par la société Témara Aménagement et la municipalité de Harhoura, a nécessité des travaux de moins de quatre mois.
Ce projet s'inscrit dans le cadre d'un vaste chantier de restructuration et de réalisation de routes, de parkings, de ponts et d'embellissement des abords des plages à Harhoura.
La route El Fellah: la décongestion rapide de l’axe reliant l’autoroute à Harhoura.
La station balnéaire de Harhoura, au sud de Rabat, s’est muée en peu de temps en grande agglomération urbaine où le trafic routier est souvent perturbé. Pour y remédier, le wali du Grand Rabat, Mohamed El Yacoubi, a pris la décision d’agrandir et de moderniser la route dite El Fellah qui longe la côte passant par la plage de Témara.
Ce tronçon routier, dit route El Fellah, long de 3 kilomètres et longeant l’autoroute allant à Casablanca, n’était à l’origine qu’une simple piste qu’il faillait agrandir, asphalter et électrifier. Au fil des années, ce tronçon a fini par devenir un axe central desservant de nombreux immeubles et complexes résidentiels qui ont proliféré en peu de temps dans la région.
L’architecture, un levier pour revitaliser nos villes
Le territoire est un miroir de nos sociétés. L’architecture de demain, faite de réparations, sera peut-être moins grandiloquente mais sera plus respectueuse. Ce ne sont plus les grands gestes architecturaux qui priment, mais la bonne intervention, au bon endroit, au bon moment. Nous pouvons nous donner l’objectif qu’avec « plus de matière grise, nous utiliserons moins de matière première » dixit l’architecte Nicolas Delon du collectif Encore Heureux.
L'architecture contemporaine, également appelée postmodernisme, est un courant architectural qui reflète les tendances et les besoins de notre époque. Elle est caractérisée par l'utilisation de matériaux modernes et innovants, et est souvent créée par des architectes contemporains qui repoussent les limites de l'urbanisme traditionnel. Cette forme d'architecture met en valeur la créativité et l'originalité des architectes contemporains, tout en s'adaptant aux besoins de notre société moderne Elle se caractérise par une approche créative et innovante de l'architecture contemporaine et de l'urbanisme, adaptée aux nouvelles technologies et à l'évolution des modes de vie. Les architectes jouent un rôle clé dans la création de bâtiments et d'espaces urbains qui reflètent ces caractéristiques. Cette forme d'architecture contemporaine repousse les limites traditionnelles en utilisant des matériaux modernes, des formes audacieuses et une intégration harmonieuse avec l'environnement.
Reconstruction de la maison de jeunes de Harhoura par Orange Atelier
Ouverte en mars 2023, la Maison de jeunes de Harhoura compte aujourd'hui près de 700 adhérents qui bénéficient d'une pléthore d'activités.
Le projet s'inscrit dans le cadre du développement de la ville de Témara, une ville qui aspire à la création d'un cadre urbain exemplaire sur différents plans. Inspiré du caractère rocheux et des pendeloques retrouvées durant les fouilles archéologiques de Harhoura, ce projet se veut un trope de ce que la région de Témara offre comme patrimoine naturel et matériel.
Ainsi, le bâtiment s'exhibe avec son ensemble géométrique atypique, dynamique et lourd de roches émergentes et flottantes. Qualité spatiale, fonctionnalité et exigences environnementales ont été les principes directeurs de la conception. L'édifice est la résultante d’une recherche plastique qui répond au concept, d'une étude de cônes de vue, d'une réponse aux exigences environnementales, ainsi que d'une recherche de qualité de lumière naturelle, permettant une scénographie authentique au lieu.
Un nouveau parking souterrain... Afin d’offrir des places de stationnement sûres et de qualité, tout en libérant de l’espace en surface pour favoriser la fluidité de la circulation.
Faire disparaître autant que possible les voitures de la surface tout en favorisant le stationnement des résidents pour une ville plus accessible, attractif et animée. Tel est l’engagement de la municipalité, qui, compte-tenu de l’accroissement de la population dans la ville de Harhoura, fait de la création de parkings souterrains une nécessité.
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