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 Gifle à Macron: 18 mois de prison requis contre son agresseur

Gifle à Macron:  18 mois de prison requis contre son agresseur….

En couple, sans enfant ni profession, Damien T. est un homme sans histoire qui a reconnu avoir voulu porter un coup au chef de l’État. Proche des gilets jaunes et de l’ultra-droite, il a affirmé n’être affilié à aucun parti. Son coup, il l’a porté sans réfléchir, d’instinct. Son objectif était de manifester son mécontentement.

Le procureur de la République a requis 18 mois de prison ferme à l’encontre du président Emmanuel Macron. Damien Tarel encourt jusqu’à trois ans de prison ferme. L’audience de comparution immédiate de Damien Tarel, l’agresseur d’Emmanuel Macron se poursuit au tribunal de Valence. Le procureur de la République a requis 18 mois de prison avec mandat de dépôt contre ce dernier, soit la moitié de ce que prévoit la loi pour ce type d’agressions.

En effet, le magistrat n’a en revanche pas demandé d’amende à l’encontre du jeune homme de 28 ans, mais souhaite que la peine de prison ne soit pas aménageable. De plus, ce dernier demande une interdiction définitive d’exercer une fonction publique, ainsi qu’une interdiction de droit de vote et de possession d’arme pour une durée de 5 ans.

Un jugement en comparution immédiate

La préméditation, elle, n’a pas été retenue concernant son geste. Le prévenu a cependant expliqué qu’il souhaitait, dans tous les cas, marquer les esprits au moment de la venue du chef de l’État, mais ne savait pas dans quelle mesure. C’est au moment de voir le président arriver qu’il se serait décidé à agir de la sorte. Il risque aujourd’hui, 18 mois de prison.

Après avoir giflé mardi le chef de l’Etat Emmanuel Macron lors de son passage à la Drôme, le suspect Damien Tarel s’est exprimé ce jeudi lors de l’audience devant le juge. « L’acte est regrettable mais je n’ai aucunement envisagé de le commettre », a déclaré Damien Tarel, estimant qu’à refaire, il ne le commettrait pas, exprime le prévenu sans toutefois exprimer de regrets. « Je ne pense pas que ce geste puisse en inspirer un autre car il est suffisamment extrême… Je me sentais investi par ce que représentent les gilets jaunes qui avaient été expulsés avant et par le peuple français en général. La violence physique n’est qu’un dernier refuge » , a-t-il aussi soutenu. Si le juge confirme ce réquisitoire, Damien Tarel devra être déposé immédiatement en prison. Lors de son audition, il a regretté son acte et assuré ne jamais recommencer sans toutefois présenter des excuses publiques. Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a minimisé la situation en évoquant « un acte isolé d’un ultraviolent ».

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