La justice espagnole demande des comptes à l’Algérie
Affaire Benbatouch "GhaliGate" : la justice espagnole demande des comptes à l’Algérie
La justice espagnole poursuit son enquête sur le faux passeport présenté par le leader sahraoui à l’hôpital San Pedro de Logroño, après avoir atterri sur le sol espagnol dans un avion médicalisé en provenance d’Algérie, sans subir les contrôles douaniers.
L’affaire Brahim Ghali (Ghaligate) n’a pas encore dit son dernier mot, le Juge d’instruction qui enquête sur l’entrée illégale du chef du polisario au territoire espagnol détourne son regard vers l’Algérie, principal complice d’Arancha Gonzales Laya dans ce scandale qui a chamboulé le gouvernement de Pedro Sanchez. Selon "Voz Populi", le juge en charge du dossier, Rafael Lasala, tente de déceler l’implication de l’Algérie, en demandant aux autorités algériennes si elles ont délivré le faux passeport du dirigeant du Polisario. Ce dernier, rappelons-le, est entré au territoire espagnol à l’aide d’un passeport diplomatique algérien avec une fausse identité (Mohammed Benbatouche). «Le tribunal a mandaté une commission rogatoire en Algérie pour s’enquérir du faux document fourni par Brahim Ghali à l’hôpital de Logroño où il a été admis en avril 2021 pour se soigner du coronavirus », précise la même source, ajoutant que le magistrat a eu recours à l’Algérie après avoir échoué d’obtenir des informations de la délégation du polisario à Madrid. De son côté, le Parquet a demandé au juge d’instruction de solliciter l’aide judiciaire de l’Algérie afin de mettre la lumière sur ce dossier et d'élucider les circonstances de l’entrée de Ghali en Espagne. Le Parquet a fait sa demande, en s’appuyant sur le traité de coopération judiciaire signé entre Alger et Madrid en 2002. Le média espagnol a révélé d’autres éléments sur l’état d’avancement de l’instruction judiciaire. En vérité, le Juge d’instruction est à la recherche du fils de Brahim Ghali, qu’il veut convoquer afin de l’interroger sur les conditions de l’entrée de son père à l’hôpital de Logroño en avril 2021, et sur l’identité des personnes qui l’ont accompagné en Espagne. Rappelons que l’entrée de Brahim Ghali en Espagne s’est avérée illégale, ce scandale a fait tomber plusieurs têtes, dont la ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzales Laya, qui a dû démissionner. Celle-ci a été convoquée par la Justice, avant d’être blanchie. Son Chef de Cabinet, rappelons-le, Camillo Villarino l’avait accusée d’être derrière l’entrée frauduleuse du chef des séparatistes. Ceci avait déclenché une crise diplomatique sans précédent entre le Maroc et l’Espagne qui a duré des mois, avant qu’elle ne soit résolue par un geste significatif du gouvernement espagnol. Lequel a clarifié sa position sur l’affaire du Sahara en soutenant officiellement le plan d’autonomie.
Qui est-ce, Mohamed Benbattouche dont l’identité a été usurpée?
Mohamed Benbattouche, dont l’identité a été usurpée [avec son consentement ou non?] par la mafia militaro-politico-financière algérienne, est un algérien originaire de la ville de Barika, une commune algérienne de la wilaya de Batna. Brahim Ghali devient Mohamed Ben Battouche, la création de ce profil est dans le but d’une hospitalisation en Espagne de Brahim Ghali, et aussi d’échapper aux poursuites de la justice espagnole qui pèsent sur le chef de la milice du polisario.
Barika est une commune algérienne de la wilaya de Batna, située au nord-est de l’Algérie dans la région des Hodna, à 85 km à l’ouest de centre du wilaya Batna et à 345 km au sud-est d’Alger.
Algérie: Brahim Ghali, criminel en cavale « assassinats, agressions, détentions illégales, terrorisme, torture, disparitions et viol… »
Brahim Ghali rattrapé par son passé de violeur
La présidente de l’internationale Femmes Démocrates Chrétiennes, Anna Maria Stame, a dénoncé, ce mercredi 11 octobre 2018 à New York, devant la 4ème commission de l’Assemblée générale des Nations Unies les “actes barbares” et les crimes de harcèlement et d’exploitation sexuelle commis par les dirigeants du Polisario.
Elle a, dans ce cadre, relaté le cas de Khadijtou Mahmoud Zoubair, qui s’est rendue en 2010 au bureau du représentant du Polisario à Alger pour demander un visa pour l’Espagne, mais elle a été violée par le représentant du Polisario à l’époque, Brahim Ghali, l’actuel “président” des séparatistes.
La victime a eu recours à la justice espagnole, où elle a intenté une action devant les instances espagnoles contre Brahim Ghali et Abdelkader Wali, fils d’un ancien dirigeant du Polisario, a-t-elle relevé, ajoutant que le président de la 5ème Cour d’Espagne avait donné ses instructions pour approfondir la recherche concernant le dénommé Brahim Ghali, qui ne peut pas se rendre en Espagne à présent de peur d’être arrêté.
Le cas de Khadijatou est loin d’être un cas isolé, a-t-elle dit, faisant savoir que de nombreuses associations ont eu recours à la justice espagnole pour demander que des mesures appropriées soient prises à l’encontre des auteurs de ces crimes.
La présidente de l’ONG internationale a mis en exergue ces “actes barbares” avec à l’appui des témoignages choquants de nombreuses étudiantes et filles victimes de harcèlement et d’exploitation sexuelle, soulignant que leur droit au travail et à l’amélioration de leurs conditions de vie était “bafoué par les fantasmes” des dirigeants du Polisario.
Ces crimes viennent s’ajouter à d’autres plus atroces tels que les enlèvements, les arrestations massives et des tortures systématiques dans des “prisons” secrètes, a noté Stame, rappelant la mort sous la torture le 2 juin dernier d’Ibrahim Ould Salik Ould Mohamed Brika, un opposant à la politique du Polisario, dans la “prison” de Dhibia.
Elle a conclu que ces crimes reflètent l’ampleur de la “tragédie” vécue par la population détenue dans les camps de Tindouf, sur le sol algérien.
L’ancien «ministre de la Défense», poursuivi devant un tribunal de Madrid pour crimes de guerre, fait également l’objet d’une plainte pour esclavage déposée devant un tribunal de Murcie. Il a été cité à comparaître le 10 décembre 2007 devant ce tribunal, suite à une plainte pour esclavage contre Soltana Bent Bilal, une fille au teint noir qui avait été enlevée de la région de Zouérate, en Mauritanie, pour être employée en tant qu’esclave chez une famille de maîtres blancs résidant à Tindouf. Le cas de cette «petite esclave» a suscité une grande réprobation sur les colonnes des médias espagnols durant l’été 2007.
GhaliGate: Qui est le chef de la milice du Polisario? Who's the leader of the Polisario militia?
Affaire Brahim Ghali: Que justice soit faite
Que justice soit faite: Les victimes du polisario exigent l’arrestation de Brahim Ghali, Chef de la milice du polisario.
Les victimes espagnoles des actes terroristes perpétrés par le polisario reclament, l’arrestation immédiate de Brahim Ghali, admis dans un hôpital à Logrono, près de Saragosse, sous une fausse identité et avec des papiers falsifiés pour échapper à la justice espagnole. Le chef du mouvement séparatiste a rejoint l’Espagne où il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt pour des crimes commis avec le polisario.
Dahi Aguai, un rescapé de l’enfer de Tindouf, il est Président de l’Association des Portées Disparus au Polisario (APDP). M. Dahi Aguai est un rescapé de l’enfer de Tindouf qui a pu regagner sa mère patrie, le Maroc il est actuellement basé à Laâyoune – Maroc, témoigne sur les souffrances, les humiliations, les tortures et les souffrances à l’encontre des Séquestrés de Tindouf…
M. Dahi Agay, président de l’Association des Disparus Victimes du «polisario» et l’un des anciens prisonniers dans les camps de Tindouf, exige l’arrestation de Brahim Ghali (Vidéo en arabe et en espagnole)
Témoignage posthume d’une sahraouie, 26 décembre 2019, racontant comment elle a été violée dans les prisons de Tindouf.
Sur cette vidéo, c’est un Sahraoui qui prend la parole pour livrer son témoignage à propos de Rabab Bent Mohamed Ould Ahmed, de son vrai nom Baba Mint Mbarek Ould Ezzoubir.
Juste avant son décès, cette femme s’était confiée à son proche; dévoilant une partie des pratiques inhumaines qui ont lieu dans les prisons du Polisario.
Le Commissariat général à l’information de la police a informé l’Audiencia Nacional que Brahim Ghali possède une pièce d’identité espagnole, actuellement en vigueur, depuis 2006.
Brahim Ghali a un DNI espagnol qu’il a renouvelé une dernière fois le 30 juin 2016 à Talavera de la Reina (Tolède) et qui était donc en vigueur lorsqu’il est arrivé en Espagne le 18 avril sans être tenu, pour ordre étranger, de montrer le passeport et être également exempté du contrôle douanier. C’est ce qu’indique une lettre officielle adressée au Tribunal national par le Commissariat général à l’information de la police le 7 mai, dans laquelle il rend compte au juge Santiago Pedraz des démarches entreprises pour identifier le chef du Front Polisario, qui a été admis sur ces rendez-vous dans un hôpital de Logroño.
Dans cette lettre – dans laquelle la police confirme que Ghali a été admis à l’hôpital susmentionné le 18 avril avec de faux documents au nom de Mohamed Benbatouche – ils se rendent compte que le chef de la milice du polisario est titulaire d’un DNI valide à son nom de Gali Sidi. Mohamed-Abdelyelil où est né à Smara (Sahara) le 18 août 1948.
Le document d’identité a été délivré le 31 janvier 2006 à Madrid et a été renouvelé pour la dernière fois à Talavera de la Reina le 30 juin 2016.
Photo d'illustration
Talavera de la Reina est une commune d’Espagne de la province de Tolède dans la communauté autonome de Castille-La Manche.
L’inspecteur qui signe la lettre officielle note également que les casiers judiciaires montrent que Ghali était auparavant titulaire d’un NIE délivré le 7 décembre 1999 à Madrid, en l’occurrence au nom de Brahim Ghali Moustafa , né le 16 août 1949.
L’accusation populaire réclame le dossier
L’accusation populaire exercée par l’avocat Antonio Urdiales dans l’affaire où l’on enquête pour savoir si le leader du polisario est entré en Espagne avec de faux documents a porté ces faits à l’attention de l’instructeur. Dans la lettre adressée au chef du tribunal d’instruction numéro 7 de Saragosse , Rafael Lasala, il est indiqué que Ghali « devait nécessairement se rendre à Talavera de la Reina le 30 juin 2016, pour renouveler sa carte d’identité, date à laquelle c’est lui qui a engagé la procédure préliminaire 1/2008 pour crimes présumés de génocide et autres et qui a curieusement coïncidé avec son investiture en tant que chef de la milice».
L’avocat a déjà demandé au magistrat de réclamer le dossier administratif relatif au NIE délivré à Ghali en 1999 et celui relatif à « l’octroi de la nationalité et la délivrance du DNI » au nom de Gali Sidi-Mohamed Abdelyelil en janvier 2006.
Brahim Ghali était t il un agent double (Algérie et Espagne), Franco le suivait de très près
Les services secrets du régime franquiste ont déployé une vaste opération, entre 1971 et 1975, pour savoir à tout moment ce que faisait Brahim Ghali. Ils ont utilisé des infiltrateurs et ont réussi à déterminer leurs sources de financement «Il y a un ordre qu'il soit rigoureusement contrôlé . Soyez occupé avec votre Land Rover. Il s'est rendu en Mauritanie et en Libye. Il a participé aux négociations avec le Front Polisario pour la libération de deux Espagnols enlevés par ce groupe ». Les services secrets de Francisco Franco ont gardé un œil sur Brahim Ghali - Gali, ils l'appelaient, dans les années 1970, conscients du rôle important qu'il jouait au sein de l'organisation qui cherchait à l'indépendance du Sahara. Il avait été un agent de la police territoriale espagnole avec le numéro 8 360 .
LA RAZÓN a eu accès à son dossier de police dans lequel ses mouvements, entretiens et autres activités sont passés en revue.«Gouvernement général du Sahara. Politique intérieure. 2e section » , lit l'en-tête du dossier de« Gali Sidi Mustafa, alias Sidi Moh Uld Sidi Chej », de la tribu Erguibat, fraction Ulab Taleb; sous-fraction Ulad Ben Lansen, identifiée avec le DNI B-7248055. Nouvelles connexes Toutes les annotations sont faites à la main et, sur la première page, il est souligné qu'il est membre du «comité diplomatique du Front Polisario».
Les notes, résultat de la surveillance et des informations reçues de confidents , ont commencé en 1971 et se sont terminées en 1975, date à laquelle, dans les affres de Franco et après la «marche verte» organisée par Hassan II, père de l'actuel roi du Maroc , il est parvenu à un accord pour «décoloniser ces territoires africains. Dans le dossier, un "extrait d'histoire" est initialement publié, dans lequel il est précisé qu'il est un membre principal du parti (il est entendu celui du Front Polisario); participé activement aux incidents de juin 1970; assistant administratif dans la société FOSBUCRA , qui exploitait les gisements de phosphate; il a été emprisonné à Birnizaran pour les incidents susmentionnés; il tient actuellement des réunions à Smara avec Muisa V Luchaf, où il se rend en taxi les samedis et dimanches; Il apparaît sous le numéro 192 sur la liste de qualification (cela signifie les personnes soupçonnées d '«activités subversives»).
Les incidents mentionnés dans le dossier font référence à une manifestation qui a eu lieu le 17 juin à Laayoune, provine marocaine, dans ce qui était connu sous le nom de "Zemla Intifada" organisée par le Mouvement national pour la libération du Sahara (MLNS). . Arrêté la même nuit par des légionnaires espagnols, il est condamné à un an de prison pour ses activités politiques. Il a été libéré en 1971, mais a ensuite subi de nouvelles arrestations. Ghali, né en septembre 1949 à Smara, en 1960, il rejoint les troupes espagnoles dans la police territoriale, dont il finit par être expulsé pour ses activités et sa participation aux incidents susmentionnés. Le MNLS a été suivi en 1973 par le Front Polisario, dont il était l'un de ses fondateurs et secrétaire général . Les premières notations du dossier de police sont, précisément, en raison de son incarcération à Birnizaram, les lettres qui ont été interceptées et il est souligné que son comportement en prison était "normal". Après avoir souffert d'une maladie, il a été libéré.
A partir de ce moment, le suivi de ses activités fut continu , notamment ses voyages hors du Sahara, en Mauritanie "sans autorisation et à des fins subversives". Là, il a rencontré son frère Ali et, soupçonné les services secrets, s'est ensuite rendu en Libye afin de collecter des fonds. Sa participation à l'assaut contre le poste de police territoriale de Sanguet Qhesat a également été signalée. Des rapports, dont seul son numéro interne est fourni, rendent compte de ses activités dans les camps de Tindouf, en Algérie et, par la suite, de la localisation de son groupe dans différentes parties du Sahara, de l'arrestation d'éléments de «son départ» Et la tentative de brûler les véhicules de la police territoriale.
Les services secrets de Franco ont dû avoir des contacts à Tindouf car ils avaient des informations sur les mouvements de Ghali et comment il a accroché des affiches et mené de la propagande contre l'Espagne. Ces infiltrés ont même confirmé leur participation aux différentes attaques qu'ils ont menées contre les troupes nationales. "Il est une des composantes des gangs étrangers organisés par les pays limitrophes dans lesquels il semble orienter ces jeux en connaisseur du terrain", a-t-on souligné. Non seulement ses mouvements et les personnes avec lesquelles il s'entretient sont connus, mais également les noms des membres de la police territoriale qui lui sont fidèles et dont le travail de recrutement se poursuit.
Des annotations, on peut déduire qu'il était devenu un véritable leader et encourageait d'autres groupes à se joindre à ses "activités subversives" puisque, selon la fiche d'information, les "pays limitrophes" soutiendraient ces activités.
Le suivi du financement a été une constante des agents franquistes , qui notent: "il s'est déplacé en Algérie pour collecter les aides convenues lors d'une réunion tenue par les présidents algérien, mauritanien, marocain et saoudien".
D'après les notes, il est clair que c'est l'Algérie qui a fourni les armes. Les agents infiltrés ont transmis n'importe quel détail: "Il est probable qu'il a rejoint l'expédition des pèlerins à La Mecque pour faire de la propagande parmi nos pèlerins." Il y a une notation, pas entièrement clarifiée, qui parle de son arrestation au moment de son mariage à Bir oun Brein.
Ses relations avec les femmes ont fait l'objet d'attention: "une lettre envoyée par Ghali à Fatima ... demandant à la voir pour des raisons sentimentales a été interceptée ". Mais le financement était une obsession pour les agents, qui parlent d'une rencontre avec un certain Yuli, qui en avait récolté 100 000 pesetas pour son organisation, ainsi que d'une rencontre avec des représentants des pays arabes. "Il visite les colonies de haimas en Mauritanie afin de demander une aide financière pour le groupe", ajoute-t-il. Ils ont également été attentifs aux éventuels affrontements internes: "disputes entre éléments du parti pour avoir préféré Gali ou Bachir Abdala comme dirigeants". L'un des informateurs des services secrets a affirmé que le chef du Polisario lui avait dit qu'il ne retournerait légalement sur ses terres que lorsque le drapeau sahraoui serait arboré et que l'Espagne serait partie. Et qu'il se battrait contre le Maroc, aidé par l'Algérie, car ils avaient beaucoup d'armes .
"Une nouvelle menace de la bande armée du Front Polisario qui démontre son caractère fasciste..."
Dans cette lignée d’idée qui véhicule la pensée polisarienne, il était évident de voir se développer une certaine concurrence au sein des membres du polisario afin de jouir de la préférence qui se veut légitime
Parmi les plus favorisé, un certain Mohamed Ouali Akeik, né à Laâyoune en 1951, qui faisait partie lui aussi des premiers «miliciens à rejoindre le polisario».
Mohamed Akeik a eu sa plus grande chance dès la mort de Mohamed Abdelaziz puisqu’une fois nommé président de la pseudo rasd, Brahim Ghali l’a vite projeté en tant que premier ministre en remplacement de Taleb Ould Oumar car il appartient à la tribu Izzarguiyines Tekna, la plus influente au Sahara Marocain aux dépens des Reguibat, Ouled Dlim, Ouled Tidrarine, Ait Baàmrane…Il a donc eu cause à cause de sa lignée tribale, il ne faut pas oublié qu’il a occupé plusieurs postes administratifs mais n’a jamais été au devant de la scène bien qu’il fut du temps du colonialisme espagnol un leader incontesté sinon l’un des fondateur d’un mouvement secret contre l’occupant espagnol.
Akeik, revit de nouveau grâce à Brahim Ghali et peut donc jouir de son nouveau poste de « premier ministre » honorifique, tant qu’il n’a pas assez de capacités intellectuelles pour le diriger, lui qui a continué sa formation militaire en Algérie dans la célèbre caserne de Churchill à Alger.
Objet d’un mandat d’arrêt émis en novembre 2016 par le magistrat de l’Audience nationale, José de la Mata.
Mohamed Ouali Akeik, était l’un des sept auteurs de l’attentat terroriste commis, le 19 octobre 1974, contre Phosboucraa et qui s’est soldé par la mort d’un soldat et le rapt de deux civils espagnols.
« Une nouvelle menace de la bande armée du Front Polisario qui démontre son caractère fasciste de « Toute personne qui a des intérêts dans le Sahara peut être une cible » » Pedro Ignacio ALTAMIRANO…
L’un des actes les plus saillants à mettre au pedigree de ce sanguinaire, est l’attentat terroriste qu’il a co-commis avec six autres éléments d’un commando du Polisario, le 19 octobre 1974, contre une unité de Phosboucraa alors administré par l’occupant espagnol.
Selon le média marocain Le360 , le soi-disant Premier ministre de la république autoproclamée, qui vient d’être nommé à ce poste par le leader séparatiste Ibrahim Ghali le 5 février 2018, a été impliqué dans une série de crimes graves présumés, y compris les enlèvements. de citoyens espagnols travaillant sur le site de . A l’époque, le site était administré par l’Espagne à l’époque de la colonisation. L’un de ses exploits fut d’attaquer le tapis roulant de Phosboucraa en octobre 1974. Trois semaines plus tard, il a été arrêté à Laayoune et est resté dans une prison de Las Palmas pendant un an.
Ces attaques ont causé la mort d’un soldat espagnol, Angel del Moral, de deux citoyens espagnols, de l’entrepreneur canarien Antonio Martin et du médecin José Sastre Papiol. La série d’attaques a été ordonnée par Ghali, qui était alors le chef de « l’armée sahraouie ».
En octobre 2015, le journal canarien La Provincia a publié un reportage marquant l’anniversaire de l’attaque terroriste contre des civils espagnols. La Provincia a également publié un article de presse du journaliste Diego Talavera. Le reportage comprenait des articles de presse sur les auteurs des actes terroristes, dont Ouali Akeik, lauréat de l’Académie militaire Churchill à Alger.
Les rapports de « La Provincia » visaient à déterminer à la fois les circonstances exactes de l’attaque et la libération des sept terroristes présumés, qui ont été détenus dans une prison de Las Palmas en octobre et novembre 1975.
L’auteur du rapport précise que les sept membres du Polisario « ont été libérés dans le cadre de l’échange de détenus, entre les autorités espagnoles au Sahara et le Front Polisario« .
Le360 ajoute que les sept membres du Polisario ont été remis par le colonel Diego Aguirre le 21 novembre 1975 à Ibrahim Ghali et Mahfoud Ali Beiba, à la frontière algérienne avec le Sahara marocain.
En janvier, l’Association canarienne des victimes du terrorisme (Acavite) été reçue par le roi Felipe VI d’Espagne pour l’informer de l’histoire des attentats commis par le groupe séparatiste pendant la colonisation espagnole.
Les attaques de guérilla du Polisario ont repris tout au long des années 70. La présidente Acavite, Lucia Jimenez, a également discuté avec le roi de la situation des veuves et des orphelins aux Canaries à la suite des attaques de guérilla du Polisario.
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