Genève / 46ème session du CDH: le CDH interpellé sur la responsabilité de l’Algérie dans sur les violations massives des droits de l’Homme des sahraouis à Tindouf.
Plusieurs militants des droits de l’homme sont montés au créneau pour dénoncer et alerter la communauté internationale sur les violations massives, la répression et les exactions graves perpétrées par la direction des séparatistes à l’encontre de la population de ces camps sous la responsabilité de l’Algérie. Les militants des droits de l’homme ont lancé on appel aux forces éprises de paix, de démocratie et de liberté à intervenir et à exercer davantage de pression pour mettre un terme au calvaire qu’endurent les enfants associés aux forces ou aux groupes armés.
Intervention de M. EL AHMADI Brahim, professeur universitaire et militants de droits de l’homme
M. le Président,
Les enfants sahraouis des camps de Tindouf ne bénéficient pas de leurs droits les plus minimes et sont recrutés par la force au sein de la milice armée du polisario.
Ces enfants, séparés de leurs familles dès leurs jeunes âges, sont endoctrinés et guidés par la haine et sont formés par les militaires algériens à la manipulation des armes et des explosifs contrairement aux principes du droit international.
Ces violations graves des droits de l’enfant sont commises sur le territoire de l’Etat algérien qui a signé des conventions et des protocoles pour la protection de l’enfant qui obligent les pays signataires à respecter ces principes et à les faire respecter sur leur territoire.
Devant la persistance de ces pratiques, la communauté internationale est invitée à interpeller l’Etat Algérien, afin qu’il assume ses responsabilités et qu’il respecte ses engagements internationaux, par rapport aux violations graves des droits de l’enfant commises sur son territoire et de faire en sorte que les enfants ne soient pas exploités à des fins militaires ou de propagande, car c’est dans une école que l’avenir de ces enfants doit se décider et non dans une caserne.
Honorable délégués ;
Le 18 juin dernier, le chef du polisario a présidé la cérémonie de sortie d’une nouvelle promotion de « soldats, après des entrainements intenses et selon un programme éducatif militaire ». Ce sont les termes utilisés par les médias de ce mouvement séparatiste. Afin de mettre leur fierté en exergue pour cette « prouesse », ces médias en tenu à illustrer leurs articles par des photos et des vidéos.
Jusque-là, les choses sont tout à fait ordinaires. Mais, le problème, Mesdames et Messieurs, est que ces soldats ne sont, en fait, que de simples enfants, dont la taille dépasse à peine la taille de la mitraillette qu’ils portent. D’ailleurs, dans les vidéos publiés à cette occasion, il suffit de les voir parader pour constater à quel point ils souffrent pour manipuler leurs armes, tellement elles étaient lourdes pour eux.
Selon l’UNICEF, les enfants soldats sont toute personne de moins de 18 ans recrutées et utilisées illégalement par des groupes ou des forces armées. Or, l’âge des « soldats » qui ont défilé devant le chef du polisario varie entre 12 et 13 ans au maximum.
Pourtant, ces enfants sont censés être protégés par le droit international contraignant pour les États. Parmi ces lois, on trouve en particulier:
La Convention des droits de l’enfant (notamment, l’article 38 sur la situation des enfants en cas de conflit armé) ;
Le protocole facultatif qui s’y rapporte, sur l’implication des enfants dans les conflits armés ;
Les principes de Paris, lancés à l’initiative de l’UNICEF, et les engagements en relation avec ces principes…
Si le mouvement armé qui maltraite ces enfants ne respecte aucun principe, ni aucun droit, ce scandale se déroule sur le territoire d’un pays qui a signé des conventions et des protocoles pour la protection des enfants, qui obligent les pays signataires à respecter ces principes et à les faire respecter sur leur territoire. Je vous informe de ce scandale sans aucun commentaire. Vous pouvez vérifier cette information, tout de suite, en faisant une petite recherche sur votre smartphone.
Il s’agit d’un spectacle franchement affligeant, car c’est dans une école que l’avenir de ces enfants doit se décider et non dans une caserne… à moins que les dirigeants du polisario préparent ces enfants à autres chose.
Voilà, vous êtes informés. Qu’on ne vient pas nous dire par la suite qu’on ne savait pas. Je fais entièrement confiance à votre honorable assemblée pour prendre les mesures qui s’imposent afin de protéger ces enfants. Car, ils ont besoin d’une voix assez forte pour mettre fin à leur calvaire.
Aucune raison au monde, aussi
Intervention de M. Shaibata Mrabih Rabou: ONG Réseau unité pour le développement de Mauritanie.
Knowing that fundamental human rights must be respected, protected, and fulfilled by all States; We unfortunately notice that recurrent violations of Human Rights are still taking place in Tindouf camps on the Algerian soil. As stated in many specialized international organizations reports, women in Tindouf camps have no access to essential services such as health care, including sexual and reproductive health services due to the absence of medical infrastructure, lack of medicines and the scarcely of health care supplies. Consequently, women and girls are used to serve only for reproduction which is considered as a pure slavery practice causing severe sexual and reproductive injuries in addition to contracting sexually transmitted diseases.
These practices are used to instigate fear, exact reprisals, and increase the numbers of the Polisario front militia. We diagnose that women in Tindouf camps are exposed to gender-specific forms of violence and Algeria must take appropriate measures to protect Tindouf women from the risks and threats of such violence.
We also strongly encourage the council and the member states to put the needed pressure on Algeria to stop all forms of Human rights violations in Tindouf camps especially the ones targeting fragile social strata like women.
Thank you Mr President.
Intervention du Dr. Mohammed Ahmed Gain, Président de l’Institut Africain pour la Consolidation de la Paix et de la Transformation des Conflits.
Dr. Mohammed Ahmed Gain a mis en relief la responsabilité flagrante et imprescriptible de l’Algérie dans le différend régional sur le Sahara marocain. Et l’instrumentalisation des droits de l’homme par l’Algérie dans le conflit du Sahara.
Oral Statement on The Instrumentalization of Human Rights by Algeria in the Sahara Conflict
Instrumentalizing human rights to further geopolitical interests is indeed the predicament of human rights action. The case of the artificial Sahara conflict, nurtured by underlying regional dynamics, with the antagonistic plans led and sponsored by Algeria, stands as a real example for this instrumentalization of human rights.
Algeria is building a faked narrative on human rights in the Sahara, and invests substantial diplomatic efforts to sell this narrative to the international community, through allied NGOs who convey unsubstantiated reporting of human rights violations in the Sahara provinces.
The outcome of course is the unverified allegations about crackdown on rights and freedoms, while lawbreakers and troublemakers are pushed to destabilize the Sahara cities, and cause a lot of damage to public and private assets.
Misleading the international human rights community regarding the situation in the Sahara is the headline for Algeria’s deliberate campaigning against Morocco, which serves two main goals: first, to distract the attention from the situation in Tindouf camps, where secret detention centers continue to witness gross violations of human rights, and where judicial oversight is absent; second, to whitewash Polisario’s image at the international level, by displaying it as group who struggles for human rights protection, while its members are involved in grave abuses and violations of rights of Sahrawi in Tindouf camps.
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