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Gel des activités de l'AOMA à l'UIOM.. Quand le pouvoir algérien arme ses “mosquées” contre le Maroc

Dernière mise à jour : 23 août 2022



L'Association des "Oulémas" musulmans algériens (AOMA) a décidé de geler ses activités au sein de l'Union internationale des Oulémas musulmans (UIOM), suite aux propos provocateurs contre l'Algérie du président de cette instance, le marocain Ahmed Raïssouni.

Dans une déclaration à la télévision algérienne, le président de l'AOMA, Abderezzak Guessoum, a annoncé le gel des activités de l'Association à l'UIOM, jusqu'à ce que "des excuses solennelles et sans équivoque" soient faites par son président, Ahmed Raïssouni, ou sa démission de ce poste.

Abderezzak Guessoum, un intégriste à la tête de l'Association des "Oulémas" musulmans algériens (AOMA) [Presse algérienne]

C’est ce même Abderrazak Guessoum qui, en 2018, menait une campagne acharnée contre Nouria Benghabrit qui voulait sauver l’école algérienne des griffes des forces réactionnaires. Dans une interview accordée à une chaîne de télévision privée, il appelait à l’«éviction» de l’ancienne ministre de l’Education nationale au motif qu’elle aurait «échoué». Il accusait Benghabrit d’avoir préféré «travailler» avec des experts français et d’avoir totalement ignoré toutes les recommandations qu’il lui avait soumises lors d’une rencontre officielle en 2016, dans le cadre de la réforme du système éducatif. «Elle (la ministre) s’est retournée contre nous et, pendant ce temps, l’agression contre l’identité nationale s’est accentuée», avait-il soutenu.

Sans aller jusqu’à accuser Mme Benghabrit d’intelligence avec l’étranger, le chef de file des Oulémas jurait néanmoins de ne plus s’asseoir avec elle. «Nous avons essuyé de sèvres critiques lors de la première rencontre mais, aujourd’hui, nous n’accepterons de la rencontrer que si elle s’engage à mettre en œuvre ce que nous lui avions proposé au départ», entonnait-il, voulant ainsi imposer à l’ancienne ministre un programme semblable à celui des talibans en Afghanistan.



Rappel: Quand la mafia militaro-politico-financière algérienne arme les “maisons de dieu” contre le Maroc, en instruisant aux imams d’unifier le prêche de la prière de vendredi pour s’attaquer au Maroc.
« L’islam authentique appartient à Dieu, “l’islam algérien” aux généraux»

Les mosquées on été encore “utilisées” vendredi 18 décembre 2020 par la mafia militaro-politico-financière algérienne pour envoyer à l’adresse des citoyens algériens un message purement politique.

Des instructions données à cet effet par la mafia militaro-politico-financière algérienne aux imams des mosquées via leur tutelle ( le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs) d’unifier le prêche de la prière de vendredi, à travers tout le pays, pour s’attaquer au Maroc, suite à la reprise de ses relations avec Israël.

Ces imams doivent aborder les aspects religieux, politiques et juridiques et surtout insister sur « les principes immuables de leur pays pour le soutien des faibles ». Mais ce qui est plus important, les prêcheurs doivent convaincre les Algériens de s’unir et à soutenir leur armée et leurs institutions ». Et donc, voilà le but, les militaires qui tiennent le pays à la gorge pourront étouffer le Hirak. Ce n’est pas le moment, l’ennemi a encore frappé. Ainsi, dans une circulaire datée du 17 décembre 2020, le ministère algérien des Affaires religieuses a ordonné aux imams des mosquées, à travers toutes les wilayas du pays, d’unifier leur prêche de ce vendredi 18 décembre pour le consacrer uniquement aux derniers développements intervenus dans le dossier du Sahara. Il a été officiellement et plus particulièrement notifié aux imams d’aborder ce dossier, dans leur sermon, sous l’angle de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, dans une tentative de minimiser le tournant décisif imprimé par les dernières victoires remportées par le Maroc, et particulièrement la reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique de la marocanité du Sahara.

L’enrôlement des imams est le dernier acte de cette campagne lancée le samedi 12 décembre par la sortie du chef du gouvernement, Abdelaziz Djerad. «L’Algérie est ciblée par un complot élaboré de parties étrangères visant sa stabilité (…) Il y a une volonté d'amener l’entité sioniste à nos frontières», a-t-il déclaré lors d’un meeting politique.

La campagne médiatico-politique contre le Maroc a le souffle long. Le ministère des Affaires religieuses a consacré le prêche de la prière du vendredi 17 décembre au Maroc. Les imams se sont pliés aux instructions de la tutelle pour lancer de vives critiques à l’annonce de la reprise des relations diplomatiques avec Israël et à la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.

Le régime considère la Coordination nationale des imams et fonctionnaires du secteur des affaires religieuses comme sa filleule. D’ailleurs, elle a même fait dernièrement l’objet les éloges du l’ex chef d’état-major et vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah qui avait loué « le rôle de « sensibilisation » des mosquées, des zaouïas [confréries soufies] et des imams».

Dans l’une de ses instructions de mois de juin 2019, le ministre les affaires religieuses et les wakfs, mohamed aïssa, a même sommé les imams de s’interdire toute discussion sur le politique et surtout sur le prochaine élection présidentielle prévue au printemps 2019. les imams, a-t-il insisté, “doivent laisser leurs convictions politiques à l’entrée les mosquées”. car, leurs prêches risquent, selon lui, d’influer les citoyens. mohamed aïssa avait également assuré que son département n’a pas l’intention de dicter à l’imam son prêche, mais de canaliser son discours pour qu’il ne sorte pas des vraies valeurs de l’islam qui méritent d’être promues en Algérie. une chose est certaine, a-t-il promis, lui et son département veilleront à ce que les imams et les mosquées “restent à l’écart les tiraillements politiques”

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