La DGSI en France saisie pour des menaces caractérisées contre la sécurité des opposants algériens exilés
La Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), l’organisme en charge de lutter contre le terrorisme, anticiper et déjouer les cyberattaques, surveiller et contrer les dispositifs d’espionnage, a été saisie discrètement par des alertes concernant des menaces très sérieuses qui se profilent contre l’intégrité physique de plusieurs opposants algériens établis sur le territoire français.
Selon ces alertes, des plans ont été établis par des réseaux criminels visant à attenter à la vie de certains opposants algériens très actifs en France et qui dérangent fortement l’actuel pouvoir algérien. Ces réseaux criminels sont constitués de réseaux basés dans la région de Saint-Denis, la banlieue chaude de Paris. Il s’agit, selon les informations de "Maghreb-Intelligence", d’un ancien boxeur algérien établi dans cette banlieue de Paris qui a été missionné par un homme d’affaires algérien, mais titulaire de la nationalité française, très proche de l’entourage d’Abdelmadjid Tebboune pour pister et localiser des opposants algériens afin de l’espionner et ensuite de leur tendre un guet-apens.
Sofia Benlemmane, un message lourd de menace
Tentative d'assassinat de Amir Boukhors (Amir DZ) sur la place dela République à Paris
Cet acte barbare est sur le point de se banaliser
Les sbires du pouvoir montent au créneau, ils essaient de mentir et de banaliser l'acte de torturer ou de tuer
Certaines voix égarées se sont élevées pour faire l’apologie de cet acte barbare, Aref Mechakra, un des principaux relais de l’outil de propagande du régime des généraux:
Selon les données communiquées par ces alertes, ce guet-apens sera potentiellement préparé pour voler les smartphones, objets personnels et tout matériel qui pourrait permettre à remonter à des sources bien introduites à Alger et donnant des informations sensibles aux opposants exilés en France.
Selon toujours ces alertes, au moins deux individus dangereux sont lâchés dans la nature à Paris pour pister et passer éventuellement à l’action, à savoir agresser et s’en prendre à l’intégrité physique des opposants ciblés par ces réseaux criminels. D’après toujours les sources de de "Maghreb-Intelligence", la DGSI devra ouvrir une enquête pour stopper ces menaces qui pourront porter dangereusement atteinte à l’ordre public en France.
Plainte en France contre le patron de la Police algérienne pour «mise en danger de la vie d’autrui»
En Janvier 2022: Feu vert pour des exécutions ciblées visant des opposants à l'intérieur et l'extérieur de l'Algérie
Notre confrère, Amir DZ, de son vrai nom Amir Boukhors (Amir DZ faisait l’objet de 9 mandats d’arrêt internationaux lancés par la "in"« justice » algérienne qui l’avait condamné par contumace), fait fuiter une longue communication téléphonique entre Lotfi Nezzar et un agent de l’ex-DRS via une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube. En effet, les services algériens ont ont commandité en Janvier 2022 avec des hommes de main à Paris et à Bruxelles l’élimination d’opposants, dont le journaliste Hichem Aboud et d’autres opposant résidant en Europe et en Algérie.
Rappel: Lotfi Nezzar et son épouse ont été condamnés, par le tribunal de Bir Mourad-Raïs en juillet 2020 à six années de prison ferme dans une affaire de “blanchiment d’argent”. La condamnation est assortie d’une amende de 2 millions de dinars et d’un mandat d’arrêt, les deux accusés étant à l’étranger. En 2021 le tribunal de Sidi M’hamed a acquitté Lotfi Nezzar, fils de l’ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar, de toutes les charges retenues contre lui, notamment le blanchiment d’argent, transfert illicite de fonds et faux et usage de faux pour l’obtention d’indus privilèges. Le procureur de la République avait requis l’application de la loi dans cette affaire. L’accusé est entré en Algérie pour vider le mandat d’arrêt international émis a son encontre.
Sur son Facebook, Amir DZ écrit « Hichem Aboud,, Ferhat Mehenni, Abdou Semmar, Amir DZ, figuraient parmi les cibles des opérations de renseignement pour liquidation à l’étranger, dirigées par Hussein Bulahiya, chef du renseignement et ses officiers, dont Jaheed et d’autres. »
Selon Amir, ce projet d’assassinat dont étaient aussi des personnalités la cible en Algérie:
khaled drareni, journaliste, fondateur de Casbah Tribune et correspondant de TV5MONDE et de Reporters Sans Frontières en Algérie
Kadour Chouicha, coordonnateur du SESS (syndicat des Enseignants du Supérieur Solidaires)
Mohcine Belabbas, un homme politique algérien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD)
Saïd Boudour est journaliste, défenseur des droits humains et membre de la Ligue algérienne des droits de l’homme.
Karim Tabbou, homme politique et un journaliste algérien.
L’homme clé du dispositif envisagé s’appelle Abdelkader Tigha, à droite sur la photo. Il s’agit d’un membre des services anti terroristes pendant les décennies noires, dont le frère, commissaire de police dans la banlieue d’Alger, a été assassiné par les « terroristes ». Cet officier chargé des sales besognes à Blida s’était enfui d’Algérie en Thaïlande, où il rencontre les services français. Est-il un agent double envoyé par les services algériens? Ou un opposant véritable choqué par les méthodes d’éradication des islamistes? Face au « refus » des Français de l’aider, il gagne la Hollande puis la Belgique où il rencontre des opposants, tout en maintenant des contacts discrets avec l’antenne du DRS (services algériens) en Europe. Or c’est cet agent double qui vit d’expédients qui est chargé de constituer l’appât pour attirer Hichem Aboud en Belgique, un pays plus complaisant que la France pour les dérives des barbouzes algériens.
Seul problème, Abdelkader Tigha se rétracte début janvier, enregistre ses communications avec Alger et prévient Hichem Aboud lui même des desseins de ses commanditaires.
Un chargé militaire (DRS) de l’Ambassade dans le coup
Dans la phase opérationnelle, Abdelkader Tigha devait collaborer avec un adjudant chef travaillant officiellement au « BS » (Bureau de sécurité) de l’Ambassade à Paris, un certain Jaheed, à gauche sur la photo. C’est du moins le prénom que ce jeune officier utilise dans les échanges téléphoniques enregistrés. «Ne t’inquiète pas, confiait Djahid en substance à son homme de main, tout est planifié, une fois qu’Aboud sera sur place».
Seule erreur de ce véritable amateur, il se laisse photographier par l’ami Tigha et en sa présence. Ce qui authentifie totalement la réalité de ce projet funeste.
Comentarios