«Notre système de santé est le meilleur au Maghreb et en Afrique»
«Notre système de santé est le meilleur au Maghreb et en Afrique», avait déclaré le mal élu et décrié, Abdelmadjid Tebboune en juin 2020. Mais la réalité est plus cruelle. En effet, Après la grave vague épidémiologique de paludisme et de diphtérie. La Dermatose nodulaire contagieuse et le Virus du Nil Occidental (West Nile) s'y installent?
Une grave vague épidémiologique de paludisme et de diphtérie s’est emparée de plusieurs régions du sud en Algérie.
Les appels à l’aide des citoyens frappés par ces maladies infectieuses devant l’oubli des autorités algériennes, se multiplient sur les réseaux sociaux, tandis que les pays limitrophes comme le Mali et la Tunisie, devraient se préparer à la résurgence de ces maladies infectieuses longtemps combattues par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Afrique.
«Que celui à qui nous devons un dinar vienne le chercher.»
« Aujourd’hui, l’Algérie est respectée parmi les nations. Certains voulaient briser l’Algérie. Aujourd’hui, Qassaman retentit à Paris (lors des Jeux olympiques). Le pays a repris sa force économique et sa stabilité. En Afrique du Nord, en Afrique, et dans le Tiers monde, l’Algérie est le seul pays qui n’est pas endetté, même pas un dollar. Nous avons tout fait pour rétablir le pays sans endettement », a déclaré le mal élu et décrié, Abdelmadjid Tebboune.
Une dette de 45 millions d’euros des hôpitaux parisiens épaississent les orages entre la France et l’Algérie
Un “scandale médical” vient exacerber la brouille diplomatique entre la France et l’Algérie. Selon des révélations de la radio française Europe 1, Alger aurait accumulé une dette de 45 millions d’euros dans les hôpitaux parisiens, dette liée à des soins médicaux prodigués à des ressortissants algériens, dont certains détenteurs de passeports diplomatiques.
Cette situation, qualifiée de “particulièrement préoccupante” par des observateurs, découle de la non-honorabilité de certains accords bilatéraux entre les deux États. Ces pactes permettent, en principe, à des patients algériens bénéficiant de passeports diplomatiques, mais aussi à des patients aux ressources modestes, d’accéder aux soins en France. Cependant, l’Algérie contesterait fréquemment les frais médicaux réclamés et ne règlerait qu’une partie des sommes dues, créant ainsi un contentieux financier croissant avec le système hospitalier français.
Selon les informations rapportées par Europe 1, cette dette n’est pas uniquement le fait de patients moins fortunés, elle inclurait également des individus bénéficiant de privilèges diplomatiques. Ces révélations interviennent dans un contexte où les relations entre Alger et Paris sont déjà marquées par des tensions récurrentes sur des sujets diplomatiques, mémoriels, historiques, économiques et migratoires.
Interrogés par la radio, des responsables de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont souligné que cette dette fragilise la capacité du système de santé à maintenir des soins de qualité pour tous. “Ces montants impayés s’accumulent depuis des années et alourdissent les comptes des hôpitaux français, qui peinent à absorber de telles charges”, a confié une source proche du dossier.
Les titres de la presse française ont récemment ressorti l’histoire des factures impayées, que des patients algériens auraient laissées dans les hôpitaux français. L’Algérie a répondu via son agence de presse (APS).
L’APS, l’agence officielle algérienne, qui veut redorer le blason
Dans une tentative aussi désespérée que ratée de redorer le blason algérien et d’effacer sa lourde ardoise de scandales, Vous l'aurez deviné, il s'agit de l’agence officielle algérienne (APS) qui a tenté de répondre par des chiffres pour démontrer que « l’Algérie a payé rubis sur ongle ses factures » dans le cadre de la convention algéro-française de Sécurité sociale relative aux soins dispensés en France aux ressortissants algériens. «L’Algérie paye toujours ses dettes lorsqu’elles sont bien justifiées», écrit l’APS.
De 2010 à 2019, plus de 93 millions d’euros (précisément 93.700.815,64 euros) ont été transférés d’Algérie aux hôpitaux français, selon l’APS. De 2020 à 2024, ce sont 23.263.322,55 d’euros (plus de 23 millions d’euros) qui ont été transférés dans le même cadre, a ajouté l’agence de presse officielle.
La somme due « n’est pas aussi affolante que cela ». Elle s’élève à un peu plus de 2,5 millions d’euros (2.537.194,23 euros), représentant les frais d’hospitalisation de 2018 à 2024. Mieux, c’est l’Algérie qui « ne cesse de demander à la partie française de tenir une réunion de la commission mixte » pour apurer ces créances, assure l’APS.
Or, assure l’agence algérienne, c’est la partie française qui évite cette réunion qui constitue «une étape cruciale pour arrêter les sommes exactes des dus», soit les sommes justifiées comme étant celles des prestations fournies à des citoyens algériens.
« Il ne faudrait pas non-plus abuser de la bonne disposition de l’Algérie à payer », poursuit l’agence algérienne qui estime de ce fait « impératif que ces factures soient bien celles de citoyens algériens soignés dans les hôpitaux français, sous les formes d’usages de la prise en charge bel et bien définies ».
Accusations contre l’Algérie en France : après « l’aide au développement », les « factures de soins ».
Seul le gotha algérien qui bénéficie de ce privilège
L’APS souligne, en effet, qu’il est «courant » que des patients, probablement des non-Algériens, soient marqués « à tort et à travers sur le très commode « carnet de dette » d’Alger».
Du reste, « l’Algérie ne transfère plus ses ressortissants vers les hôpitaux français », conclut l’APS.
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