Dispersion du campement de migrants: Le journaliste Rémy Buisine frappé au sol par la police à Paris (Vidéos)…
Le journaliste Rémy Buisine frappé au sol par la police à Paris au rassemblement de soutien aux exilés. Des images d’une rare violence. ..
En effet, le 23 novembre dernier, avait lieu à Paris une grande évacuation de migrants, leurs soutiens et leurs tentes. Les policiers présents sur place ont également dispersé une manifestation à laquelle participait le journaliste Rémy Buisine a été violemment frappé par la police à plusieurs reprises au rassemblement de soutien aux exilésà Paris. Des violences policières qui s’inscrivent dans un contexte d’attaque contre les droits de la presse et de manifester avec la loi Sécurité Globale.
allo @Interieur_Gouv – c’est pour un signalement – 970 Journaliste @RemyBuisine frappé au sol. Selon son témoignage, c’est la troisième fois dans la même soirée qu’il est frappé. 23/11/20, Paris, Manifestation migrants. Vidéo: @XseniaSputnik cc @prefpolice @GDarmanin pic.twitter.com/QLURnD3FEC — David Dufresne (@davduf) November 23, 2020
Notre confrère Rémy Buisine frappé au sol par des policiers. Il a été agressé 3 fois ce soir. Nicolas Mayart un autre confrère a été menacé de mort par un policiers. Et d’autres entravés ! Allô @GDarmanin voilà la réalité du terrain, loins de vos discours. pic.twitter.com/Ka5ut929OS — Taha Bouhafs 🔻 (@T_Bouhafs) November 23, 2020
La police l’aurait frappé à trois reprises durant la soirée : « vous m’avez violenté, vous m’avez frappé trois fois durant la soirée. Faut arrêter maintenant. Ce n’est pas respecter la presse ».
[REFUGIES À REPUBLIQUE]En direct des centaines de réfugiés se sont installés à repuplique suite à l’évacuation du camp de SD. Depuis collectifs&asso dénoncent une chasse à l’homme contre toute personne vivant dans la rue. La police a réquisitionné les tentes.#Republique pic.twitter.com/x6a4TULLpC — Révolution Permanente (@RevPermanente) November 23, 2020
Dispersion du campement de migrants
Les manifestants se sont en fait réunis aux alentours de 22h30, non-loin de l’Hôtel de Ville de Paris. Sur place se trouvaient des élus de la République, ainsi que des journalistes et des représentants d’associations. En quelques minutes, ce sont près de 500 tentes qui ont été reprises voire détruites. De son côté Gérald Darmanin a reçu les images et les a qualifié de relativement choquante. Il a réclamé un rapport avant midi. Son tweet n’a pas précisé s’il parlait du calvaire vécu par Rémy Buisine. Ce dernier a été mis au sol par un policier avant d’être frappé alors qu’il n’opposait aucune résistance.
Migrants évacués à Paris: Gérald Darmanin se dit « choqué » par les images pic.twitter.com/3nGwrXYc0T — BFMTV (@BFMTV) November 24, 2020
Le rapport du Préfet de police sur l’évacuation du campement illicite place de la République m’a été remis ce matin. Celui-ci m’a proposé la saisine de l’IGPN sur plusieurs faits inacceptables. J’ai demandé à l’IGPN de remettre ses conclusions sous 48h et les rendrai publiques.
allo @Interieur_Gouv – c’est pour un signalement – 971
Croche pied d’un manifestant.
23/11/20, Paris, Manifestation migrants. Source vidéo: @AnthonyDepe
— David Dufresne (@davduf) November 23, 2020 — Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 24, 2020
Une loi décriée par tous
Des violences policières qui s’inscrivent dans un contexte d’attaque contre les droits de la presse et de manifester avec la loi Sécurité Globale. Ces images qui interviennent dans un contexte houleux, marqué par l’adoption de la loi sur la Sécurité Globale par le Parlement européen, que de nombreux organes ont décidé de pointer du doigt, dont Amnsety International ou encore l’ONU et plus récemment, la Commission européenne.
IL Y EN RAS-LE BOL ! Bavure de trop. @RemyBuisine qui venait de se faire contrôler, est coincé dans un coin, tapé et menacé par ce même groupe de policier ! #libertedelapresse #ViolencesPolicieres pic.twitter.com/VLMYASfoWj — Nicolas Mayart (@Nicomay) November 23, 2020
Commentaires