France : Patrick Mboma traîné en justice pour faux et usage de faux.
Dans une lettre au juge d’instruction du tribunal de Bobigny en France, dont copie est jointe au pied de l’article, l’on apprend que: “ En mai 2013, il s’est rendu au CAMEROUN pour négocier un contrat de gré à gré entre sa société de droit français, la SAS HOPE FINANCE, et le gouvernement camerounais représenté par son ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Monsieur Emmanuel NGANOU DJOUMESSI.
L’affaire qui est enroulée au tribunal de Bobigny en France l’oppose à un certain Foumbi. En effet, en 2013 mois de mai, Patrick Mboma s’était rendu au Cameroun pour négocier un contrat de gré à gré entre sa société de droit français, la Sas hope Finance et le gouvernement Camerounais représenté par Emmanuel Nganou Djoumessi, alors ministre de l’Economie, de la planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). Les négociations montrèrent que sieur Foumbi n’avait pas l’intention de vendre ses inventions (une plate forme électronique spéciale) au gouvernement Camerounaise à vil prix. Ce qui paraissait être un round de négociation qui échoua donc le 8 mai.
Le lendemain, c’est-à-dire le 9 mai 2013, Foumbi se rendit à Douala dont l’aéroport est le seul à proposer un vol quotidien direct vers Paris. Mais alors qu’il se trouvait encore en zone camerounaise et donc n’avait pas pénétré dans la zone internationale de l’aéroport, un policier s’approcha de lui pour lui demander de reporter son voyage de retour sine die et de se représenter le lendemain au poste judiciaire de Douala.
Afin de s’assurer de sa présence, il lui ôta sur le champ son passeport français. Le matin du 10 mai 2013, Foumbi, s’est donc présenté au poste de police au comme on lui avait demandé. Là, il fut entendu par les enquêteurs puis placé en garde à vue sur ordre du procureur de la République pour « escroquerie » comme le précise le procès -verbal de notification de garde-à-vue.
Surpris, il s’enquit du type d’escroquerie dont il s’agissait. On lui rétorqua qu’il le saurait bientôt puisque Patrick Mboma Dem et certains de ses amis étaient en route pour porter plainte contre lui. Et c’est ainsi que, dans les jours qui suivent, cinq plaintes furent déposées contre sieur Fombi afin de justifier à posteriori sa garde- à -vue « anticipée ».
Selon certaines sources, ces plaintes étaient fantaisistes et dans un pays de droit comme la France, elles auraient nécessairement abouti à un non-lieu c’est ainsi que sieur Foumbi sera condamné par le même juge au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo à 18 mois de prison ferme le 26 mars-2014, à 24 mois de prison ferme le 2 mars 2014.
Durant cette période de détention extrêmement pénible à cause de la maladie qu’il avait contacté, il reçut la visite de l’un de ses accusateurs, Patrick Mboma qui lui expliqua que « tout était verrouillé » et qu’il ne sortirait jamais de cette prison en dehors de la grâce présidentielle. Mais Foumbi fut libéré grâce à l’intervention du gouvernement Français et de l’Elysée, alerté par Jean Yves Le conte, sénateur représentant les Français établis hors de la France.
De retour en France, Foumbi dépose une plainte contre ceux qui avaient conspiré contre lui et ce, devant le procureur de la République de Bobigny. Le 21 janvier 2016, il saisit le juge d’instruction d’une plainte avec constitution de la partie civile pour « détention arbitraire commise en bande organisée en vue de faciliter la commission d’un délit ».
Curieusement, ce 8 janvier 2018 Gau, le premier juge d’instruction est remplacé par Caroline Génin qui, le 28 août 2018, rendit une ordonnance de non-lieu sans avoir procédé à la moindre investigation. Le 7 novembre 2019, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris infirma cette ordonnance du non-lieu et renvoya la cause devant la même juge d’instruction.
Cette plainte était dirigée contre les personnes suivantes :
▪ Dieudonné BOUTCHEKA KENGOUM, footballeur, faux plaignant ; ▪ Idriss Carlos KAMENI, footballeur, faux plaignant ; ▪ Patrick MBOMA DEM, footballeur, faux plaignant ; ▪ Martin NIAMSY, faux plaignant ; ▪ Roger NONO, faux plaignant ; ▪ Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, au moment des faits ; ▪ Laurent Marie ESSO, ministre de la Justice ; ▪ Jean Paul KIAM, juge ayant condamné Monsieur FOUMBI.
Avec, Autres presses.
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