Flash Mr A. Akhannouch DE LA PRESSION ET DES RESULTATS By Karima Kaddouri ©®
J’ai récupéré mon stylo plume «écodéveloppement – Maroc» pour esquisser un trait plus libre, du grand oral de Mr A Akhannouch, chef du gouvernement depuis octobre 2021.
Les attentes sont nombreuses, les critiques souvent injustifiées car pré- orientées ou anticipées car elles sont présentées sans forcément avoir pris les lunettes de l’objectivité.
Ainsi je ne me ferai encore quelques retours d’animosité mais le but est de ne pas amplifier les déconstructions intellectuelles et scientifiques. (Je vous renvoie donc à mon article d’il y a deux semaines «les 100 jours pour convaincre»).
J’aborderai dans un premier temps les questions économiques et sociales de ce nouveau gouvernement tripartite.
A l’image du sportif, il s’agit bien d’un travail où endurance ne peut rimer avec précipitation.
Dans ce contexte de la pandémie, les questions abordées par nos deux journalistes, sont bien évidemment balisées par la pandémie de la Covid:
Les questions sociales et d’accompagnement sont les principaux pieux posés pour répondre à un programme pour lequel ils ont été élus:
Les réponses de Mr Akhannouch sur La santé, la CNSS, le pass vaccinal ont été, à mon sens, précises.
Il a insisté sur le fait que la pandémie et les mesures pour gérer cette pandémie ne sont pas exclusives au territoire marocain. Les question de la santé, de l’accès à la santé ont été abordé et il faut réellement une logistique, une approche de fond structurelle où structure d’accueil, coordination par une digitalisation de l’information, digitalisation du service médical mais aussi, reprendre les attentes de citoyens avec un encadrement de fond où formation aux différents métiers de la santé et généralisation sur tout le royaume, auront des effets escomptés dans les prochains mois; la mise en place est un travail de fond cadré par les orientations des planifications de développement.
Sur le plans social et économique, les journalistes ont abordé la question du pouvoir d’achat : cette question est presqu’un «non-sens» à l’issue de ces trois premiers mois pour deux raisons :
Les 100 jours de gouvernement Akhannouch est «presque étranger» à ce phénomène «global »
Le fait que le schéma de l’inflation est aussi généralisé par la pandémie: car la crise du blé, du pétrole, de nombreux produits affichant une hausse est une conséquence de la mondialisation lié à la crise du phénomène Covid.
Nb /Le Maroc affiche une hausse de l’inflation, (+1,88 %) moins importante que ces voisins européens et on peut apprécier son rôle de régulateur par la compensation des hausses de prix. (4 à 6% en Europe).
Le secteur du tourisme, l’emploi et les effets sur l’ensemble du Maroc sont un point important où Mr Akhannouch explique que personne n’a les dates du «prochain départ» mais que le secteur doit se tenir prêt, qu’il faut accompagner le secteur très urgemment pour anticiper sur un départ imminent.
Y at il eut réellement des aides «Covid secteur » ?Certainement oui mais surement pas assez !
Sachant que le secteur est un ensemble où indice, flux, emplois… sont les moteurs indispensables à l’économie marocaine : nos 100 jours sont encore les 100 jours de préparations, que nous valoriserons au moment du bilan de l’activité du secteur.
L’entreprenariat et la confiance dans l’accompagnement financier sauront donner raisons aux dispositifs tout juste mis en place. Mr Akhannouch doit veiller à ce que les secteurs financiers, banques et crédits… soient en phase (enfin doivent jouer le jeu) avec les directives du gouvernement dans ces chalenges économiques Covid et post-Covid.
Les autres questions de l’emploi, de l’éducation, voire l’administration et ses complexités sont les autres grands points d’ancrage pour le développement du Maroc :
Et là encore, M. A. Achannouch nous explique qu’ils ont rencontré les syndicats (pas avec tous, mais tous, ont été pris en compte dans la lecture des doléances) pour les négociations des conditions des enseignants par exemple.
Il explique que Mr Ch. Ben Moussa et lui-même travaillent sérieusement sur pour une «refonte du secteur de l’éducation»
Il faut prendre en compte deux axes principaux dans un agenda urgent pour l’Éducation :
L’éducation par l’équilibre avec, l’accès à l’école, le transport scolaire, la restauration scolaire …
Il faut reprendre la formation et l’encadrement de la profession car celle-ci doit redevenir une réelle vocation, un travail et non un refuge pour une sécurité de fonctionnariat.
Nous constatons par retour d’étude de l’espace éducatif, absentéisme, abandon des édifices de l’éducation et de l’apprentissage et les chiffres appropriés à l’éducation, sont les constats consternants et alarmants, de faits sans appels, de toutes les négligences, à tous les niveaux, et depuis des décennies.
Les questions de déséquilibre socio- économiques et la gestion des espaces dont celui de «l’or-bleue» n’est pas qu’une question de pluviométrie ou de nouveaux barrages.
M Akhannouch a peut-être trop écourté cet élément, parlant de « agriculture goute à goute », ou par la création de nouveau barrage :
Comment répondre à la question du stress hydrique ?
La gestion de l’eau, dans tous ses aboutissements de consommation et d’usage se manifeste concrètement par des espaces « abandonnés, sinistrés », où l’emploi n’est plus attractif car la survie et l’anxiété ne font pas rêver les nouveaux agriculteurs dont on parle trop théoriquement dans nos schémas de développement et cela même si, nous attachons une réelle importance à la notion de couverture sociale, de couverture financière … souvent épisodique et aléatoire …
Le secteur paysan, agricole, rural n’est pas du tout à calquer sur un schéma de programme global car les enjeux de notre Maroc -Green, Maroc Vert sont d’ordre régionale et de positionnement sur le marché méditerranéen et international : La sante du monde rural va de pair avec la question du stress hydrique .
La question du gouvernement et ses représentations sont quelques peu déroutantes, à mon sens :
Mr A. Akhannouch explique la double casquette par le simple fait que les électeurs savaient lorsqu’ils ont voté.
La réponse peut être reprise autrement, à l’envers si je puis-dire: s’il n’avait été chef du gouvernement peut être, aurait-il eu toujours le temps de chapeauter la gestion de la région urbaine d’Agadir.
Aussi la question qui est posée, est, pourquoi ne pas avoir laissé la casquette «Agadir» tant cette nouvelle grande mission au gouvernement est importante pour tous les citoyens ?
Ainsi les citoyens sont en droit de se poser la même question du choix des ministres qui ont gardé la double casquette.
Pourquoi dans ce schéma de gouvernement dit «moderne», observe-t-on encore du «népotisme» où conflits d’intérêts, trafic d’influences peuvent être les contre courants et contreproductifs, notamment dans la notion de rapport de confiance.
C’est une clé non négligeable, dans le rapport à l’indice de confiance, dans les transitions économiques et sociales que nous envisageons dans ce gouvernement élu démocratiquement, comme le brave si généreusement Mr A. Akhannouch.
Et puis je terminerai, cet écrit, par la «quasi-absence comme toujours, dans cet oral, des MDM inclus dans cette sphère Covid- et sphère développement, de ce nouveau gouvernement».
Je souhaite souligner que la représentation d’une ou deux personnes, n’est pas l’écho des voix de près de 6 millions de personnes.
Elle doit se construire aussi, avec une diplomatie d’encadrement et de reconnaissance des ressortissants marocains à l’étranger, car la confiance et nos ambitions sont le Maroc.
Et puis nos questions diplomatiques: La diplomatie marocaine à l’étranger est fortement représentée, et nous tenons à ce qu’il n’y ai aucune parenthèses, sans qu’aucune ligne rouge, puissent porter atteinte à l’intégralité du Maroc, comme l’affirme, haut et fort, Sa majesté le Roi Mohammed VI.
Les 100 jours sont un échafaudage qu’il faut étayer sagement à partir d’ambitions où le schéma de confiance est un gage pour reprendre les envies et les soifs d’entreprendre. By Karima Kaddouri ©®
NB/Je ne ferai aucun commentaire sur le cadrage télévisuel, les messages, les codes de communications qui s’y prêtent, car à mon sens, la modernité de communication aurait dû refléter un cadrage 10.0 ! by Karima KADDOURI ©®
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