Après la controverse sur le genre dans le tournoi olympique de boxe, des personnes farfelues et dénuées de toute crédibilité s'activent pour faire croire à une victoire de la partie algérienne dans ce dossier.
Il y a enfin une "ONG internationale" qui prend position ! En effet, un communiqué de l'OMSAC (Organisation Mondiale de Sécurité Anti Corruption) a été repris de toute part en algérie.
Il y a eu, Monsieur le Président de cette pseudo Ong , dont tout le monde se rappelle
On n'entend qu'eux, c'est leur moment. Ils le savent, les algériens sont attentifs à la moindre information concernant un éventuel retournement de situation en faveur des verts pour les envoyer à la Coupe du Monde 2022.
En effet, depuis que Bakary Gassama a sifflé la fin du match Algérie 1-2 Cameroun (avec quelques secondes d'avance sur le temps additionnel prévu), il n'y a pas eu un seul jour sans que des personnes sorties de nulle part n'annoncent détenir des preuves de la corruption de l'arbitre Gambien.
Après les images de ce supporter Algérien s'adressant à Gianni Infantino à Doha, en marge du tirage au sort de la Coupe du Monde, c'est au niveau du siège de la FIFA que d'autres manifestent pour - disent-ils - porter la voix de l'Algérie.
Si certains le font en toute sincérité, bien des personnes plus ou moins bien intentionnées se sont engouffrées dans ce dossier pour se faire une publicité à moindre frais.
Dans un communiqué, « Dénonciation du Scandale et Soutien Inconditionnel à la Boxeuse algérienne Imane Khelif»
Cette organisation écrit que, lors de sa réunion ce vendredi 02 Aout 2024, le bureau exécutif de l'OMSAC a décidé d'apporter un soutien total à Imane Khelif. Nous saluons la position ferme du CIO, qui a rappelé que tous les athlètes participant au tournoi de boxe des Jeux de Paris 2024 respectent les règles d'éligibilité et d'inscription à la compétition. Le CIO a également souligné que les athlètes Imane Khelif et Lin Yu-ting, également victimes de cyberharcèlement, participent depuis de nombreuses années à des compétitions internationales de boxe dans la catégorie féminine.
L'Organisation Mondiale de Sécurité Anti Corruption et Criminalité (OMSAC) tient à exprimer son indignation et sa profonde consternation face aux attaques scandaleuses et infondées dirigées contre la boxeuse algérienne Imane Khelif. Ce traitement inacceptable représente une atteinte grave à sa dignité en tant qu'être humain, en tant que femme et en tant que sportive.
Actions Juridiques et Engagement pour les Droits Humains
Conformément à ses statuts et à ses missions officielles, notamment en matière de droits humains, l'OMSAC a saisi les instances judiciaires compétentes pour que justice soit rendue. Il sera mis à la disposition de la boxeuse algérienne tous les moyens humains et logistiques de notre département juridique pour la soutenir dans cette épreuve. Le glaive de la justice sera implacable envers ceux qui cherchent à ternir la réputation et la carrière de sportifs de haut niveau par des accusations mensongères et des campagnes de haine. De plus, l'OMSAC a saisi le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme pour s'assurer que cette affaire reçoive l'attention internationale qu'elle mérite et que des mesures appropriées soient prises.
Voici les aspects les plus graves de cette affaire relevé par le département juridique de l'OMSAC :
Calomnieux : Les accusations contre Imane Khelif sont des calomnies visant à discréditer sa réputation sans fondement.
Discriminatoires : Les déclarations et les accusations sont discriminatoires, basées sur des préjugés et une intolérance inacceptable.
Diffamatoires : Ces attaques portent atteinte à l'honneur et à la réputation d'Imane Khelif de manière injuste et malveillante.
Misogynes : L'affaire révèle une misogynie flagrante, s'attaquant à Imane Khelif en tant que femme et sportive.
Transphobes : Les accusations de prétendu transgenrisme sont non seulement fausses mais transphobes, alimentant la haine et l'intolérance contre les personnes transgenres.
Injustes : Les accusations sont profondément injustes, basées sur des préjugés plutôt que sur des faits réels.
Diffamatoires : Les déclarations publiques ont intentionnellement diffamé la boxeuse, portant atteinte à son intégrité personnelle et professionnelle.
Harcèlement : Imane Khelif est victime de harcèlement systématique, tant en ligne que médiatique, mettant en danger sa santé mentale et émotionnelle.
Violations des droits humains : Les attaques contre Imane Khelif constituent une violation de ses droits fondamentaux en tant qu'être humain, notamment son droit à la dignité et à l'égalité.
Intimidation : Ces actes visent à intimider et à démoraliser la sportive, constituant une tentative de sabotage de sa carrière et de son bien-être.
Et de conclure par la même que, l'OMSAC reste fermement engagée à défendre les droits et la dignité de tous les athlètes, en particulier ceux qui sont injustement ciblés. Nous exhortons la communauté internationale, les médias, et toutes les institutions concernées à se joindre à nous pour condamner ces actes répréhensibles et soutenir Imane Khelif dans cette épreuve. La transparence, l'équité, et le respect des droits humains sont les piliers sur lesquels nous bâtissons notre lutte contre la corruption et les injustices.
Pourtant, à y voir de plus près, cette "ONG" dirigée par l'algérien Mourad Mazar est une nouvelle coquille vide, comme l'intéressé à l'habitude d'en créer de temps à autres (juste avant, il avait lancé la FIACS...). Elle ne fait partie d'aucun réseau, aucune autre organisation n'en fait partie, et elle est inconnue en dehors des médias algériens...
En effet, cette ONG prétendument située à Genève n'a ni adresse ni numéro de téléphone. Sur les six membres de son bureau exécutif, au moins deux sont... fictifs.
Il y a d'abord Jessica Karel du "Département Investigations", qui signe les communiqués de presse, puis Boris Freedman, Secrétaire Général. Non seulement il n'y a aucune trace d'eux sur internet en dehors du site de l'OMSAC, mais le plus cocasse, c'est qu'en faisant une recherche inversée de leurs photos, on se rend compte qu'elles sont issues de banques d'images (des photos professionnelles vendues pour la publicité notamment) ...
Que dire d'Ahfaf Maisam, chargée des relations internationales qui est en fait... un modèle, habitant Paris.
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