Exclusif / Affaire Amir DZ: Les troublantes ressemblances avec l’affaire Ali Mecili... l’opération a été montée par un Adjudant-chef de la DGDSE algérienne dans la peau d'un diplomate
- gherrrabi
- il y a 6 jours
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Le Gouvernement Français va-t-il céder au coups de pression de la junte militaire algérienne?
On le sait désormais avec certitude. L’opération d’enlèvement et de tentative d’homicide qui a failli coûter la vie à l’influenceur algérien Amir DZ a été bel et bien commandité par le régime algérien.
Étant donné que l’enquête est en cours les services de sécurité ne s’étalent pas sur le sujet mais les quelques fuites montrent que l’opération des pieds nickelés a été montée à l’évidence par un officier de la DGDSE - les services de renseignement algériens - qui œuvrait avec une couverture de « diplomate ».
Il était à l’époque sous les ordres de M’henna Djebbar, un général connu pour sa propension à aller vers les exécutions extrajudiciaires. J’en avais déjà parlé dès 2012 dans « L’histoire secrète de l’algerie indépendante ».
Toujours est-il que même si je suis convaincu que la section antiterroriste et la DGSI vont aller jusqu’au bout de leurs investigations, il n’en demeure pas moins que l’implication du régime algérien est évidente et elle implique le sommet de la hiérarchie militaire et politique jusqu’à Tebboune lui-même.
Désormais, outre la justice française il faut étudier les modalités pour saisir auprès d’organisations les institutions internationales pour faire condamner ces voyous de surcroît médiocres qui dirigent l’algerie.
C’est Saïd Sadi qui disait ce défilé a réussi une seule chose: ses propres échecs
Les dessous d'un crime d’État / Affaire Mecili: le diplomate algérien soupçonné du meurtre serait libre de quitter la France

Le diplomate algérien Mohammed Ziane Hasseni est soupçonné d'avoir commandité le meurtre de l'opposant Ali Mecili en 1987 à Paris.

Le diplomate algérien Mohammed Ziane Hasseni, soupçonné d'avoir commandité le meurtre de l'opposant Ali Mecili en 1987 à Paris, a obtenu vendredi 27 février de la cour d'appel de Paris la levée partielle de son contrôle judiciaire et le droit de quitter la France, a-t-on appris auprès des avocats.Visé par un mandat d'arrêt international émis en décembre 2007 par le juge d'instruction Baudouin Thouvenot, M. Hasseni avait été interpellé le 14 août 2008 à l'aéroport de Marseille. Il avait été mis en examen le lendemain à Paris pour "complicité d'assassinat" et placé sous contrôle judiciaire. Ce contrôle judiciaire interdisait à M. Hasseni, qui affirme être victime d'une homonymie, de quitter le territoire français et lui imposait de se présenter une fois par semaine dans un commissariat."En autorisant M. Hasseni à quitter le territoire français, la justice française prend le risque d'enterrer le dossier", a dénoncé Me Antoine Comte, avocat de la veuve d'Ali Mecili. Cet opposant, exilé en France en 1965, avait été assassiné par balle le 7 avril 1987 dans le hall de son immeuble à Paris.
Cette affaire irrite le gouvernement algérien, qui se dit "indigné" par la mise en cause de son diplomate. "Ce problème commence à parasiter les relations entre nos deux pays", a mis en garde début février le ministre de la solidarité nationale, Djamal Ould Abbas.
Ali Mecili, exilé en France en 1965, a été assassiné le 7 avril 1987 à l'âge de 47 ans de trois balles dans le hall de son immeuble à Paris.
Dès l'annonce du décès de Me Mecili, Hocine Aït Ahmed, l'un des chefs historiques de l'indépendance algérienne, alors en exil en Suisse, avait accusé "les services spéciaux algériens" d'avoir commandité cet assassinat.
M. Mecili faisait office de porte-parole d'Aït Ahmed, chef de file du Front des Forces socialistes (FFS, opposition) et l'un des principaux opposants au régime d'Alger.
Ali Mecili avait joué un rôle important entre Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella, premier président de la République algérienne, qui avait fondé en décembre 1985 à Londres un "Front uni des forces opposées" au président Chadli Benjedid.
Pour Ben Bella, il ne faisait pas de doute que le meurtre du défenseur des droits de l'homme avait été "télécommandé par Alger".
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