Médiation africaine au Mali: «Rien n’a bougé», selon l’imam Dicko.
Les efforts de médiation de cinq chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest jeudi à Bamako pour trouver une solution à la grave crise politique que traverse le Mali depuis juin n’ont pas permis de faire bouger les lignes, a déclaré la figure centrale de la contestation, Le dignitaire religieux Mahmoud Dicko.
Interview de l’imam Mahmoud Dicko sur la radio Sud FM Dakar ce dimanche 26 juillet 2020
Un personnage central de la scène malienne.
Le Mali traverse une crise sociopolitique sans précédent, où se joignent la contestation des résultats aux législatives d’avril, la fatigue d’une corruption croissante, l’inertie de l’économie, les victimes toujours plus nombreuses des attaques djihadistes au nord et des violences intercommunautaires au centre…, l’imam Dicko impose sa voix au cœur de la contestation. Les prêches enflammés de Mahmoud Dicko dépassent largement l’enceinte de sa mosquée. Ils abondent dans les marchés, ricochent au coin des rues, résonnent dans les radios et, depuis quelques années, atteignent l’oreille attentive du pouvoir malien.
Ancien soutien d’IBK A 66 ans, l’imam Dicko est l’une des voix les plus influentes du pays. Né à Tombouctou dans une famille de notables, il a étudié dans des écoles coraniques en Arabie saoudite avant de revenir à Bamako dans les années 1980.
Après avoir soutenu l’ancien présdent Moussa Traoré puis contribué à l’élection d’IBK.
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