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Europe: La mafia militaro-politico-mediatico-financière algérienne donne son feu vert pour des exécu

Europe: La mafia militaro-politico-médiatico-financière algérienne donne son feu vert pour des exécutions ciblées visant des opposants à l’intérieur et à l’extérieur de l’Algérie.

Les deux hommes Jaheed et Abdelkader Tigha sur la photo se préparaient à tendre un piège à l’opposant algérien Hichem Aboud qui vit en France pour l’assassiner en Belgique ou l’exfiltrer en Algérie.

Notre confrère, le journaliste d’investigation et célèbre influenceur algérien, Amir DZ, de son vrai nom Amir Boukhors (Amir DZ fait l’objet de 9 mandats d’arrêt internationaux lancés par la « justice » algérienne qui l’avait condamné par contumace), fait fuiter une longue communication téléphonique entre Lotfi Nezzar et un agent de l’ex-DRS via une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube. En effet, les services algériens ont ont commandité cet hiver avec des hommes de main à Paris et à Bruxelles l’élimination d’opposants, dont le journaliste Hichem Aboud et d’autres opposant résidant en Europe et en Algérie.

Rappel: Lotfi Nezzar et son épouse ont été condamnés,  par le tribunal de Bir Mourad-Raïs en juillet 2020à six années de prison ferme dans une affaire de “blanchiment d’argent”. La condamnation est assortie d’une amende de 2 millions de dinars et d’un mandat d’arrêt, les deux accusés étant à l’étranger. En 2021 le tribunal de Sidi M’hamed a acquitté Lotfi Nezzar, fils de l’ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar, de toutes les charges retenues contre lui, notamment le blanchiment d’argent, transfert illicite de fonds et faux et usage de faux pour l’obtention d’indus privilèges. Le procureur de la République avait requis l’application de la loi dans cette affaire. L’accusé est entré en Algérie pour vider le mandat d’arrêt international émis a son encontre.

Sur son Facebook, Amir DZ écrit « Hichem Aboud,, Ferhat Mehenni, Abdou Semmar, Amir DZ, figuraient parmi les cibles des opérations de renseignement pour liquidation à l’étranger, dirigées par Hussein Bulahiya, chef du renseignement et ses officiers, dont Jaheed et d’autres. »



Selon Amir, ce projet d’assassinat dont étaient aussi des personnalités la cible en Algérie:
  1. khaled drareni, journaliste, fondateur de Casbah Tribune et correspondant de TV5MONDE et de Reporters Sans Frontières en Algérie

  2. Kadour Chouicha, coordonnateur du SESS (syndicat des Enseignants du Supérieur Solidaires)

  3. Mohcine Belabbas, un homme politique algérien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD)

  4. Saïd Boudour est journaliste, défenseur des droits humains et membre de la Ligue algérienne des droits de l’homme.

  5. Karim Tabbou, homme politique et un journaliste algérien.


L’homme clé du dispositif envisagé s’appelle Abdelkader Tigha, à droite sur la photo. Il s’agit d’un membre des services anti terroristes pendant les décennies noires, dont le frère, commissaire de police dans la banlieue d’Alger, a été assassiné par les « terroristes ». Cet officier chargé des sales besognes à Blida s’était enfui d’Algérie en Thaïlande, où il rencontre les services français. Est-il un agent double envoyé par les services algériens? Ou un opposant véritable choqué par les méthodes d’éradication des islamistes? Face au « refus » des Français de l’aider, il gagne la Hollande puis la Belgique où il rencontre des opposants, tout en maintenant des contacts discrets avec l’antenne du DRS (services algériens) en Europe. Or c’est cet agent double qui vit d’expédients qui est chargé de constituer l’appât pour attirer Hichem Aboud en Belgique, un pays plus complaisant que la France pour les dérives des barbouzes algériens.

Seul problème, Abdelkader Tigha se rétracte début janvier, enregistre ses communications avec Alger et prévient Hichem Aboud lui même des desseins de ses commanditaires.

Version Hichem Aboud


Ancien membre des services secrets devenu journaliste indépendant, Hichem Aboud, aujourd’hui réfugié en France, né le 15 juin 1955 à Alger, est un journaliste algérien. Il est le fondateur et ancien directeur du quotidien Mon Journal. En 2019, il fonde la chaîne de télévision, basée en Suisse, Amel TV.

À l’issue de ses études universitaires, il rejoint la direction du commissariat politique de l’armée algérienne où il a eu à diriger la rédaction de l’édition francophone du magazine mensuel El-Djeïch. Sous sa direction, l’organe central de l’armée algérienne connut véritable métamorphose en devenant l’une des plus grandes publications du pays. Ce qui n’était pas pour plaire à certains membres du commandement militaire[non neutre] qui trouvaient la publication militaire prendre un cachet civil et avait une tendance politique progressiste qui allait dans le sens contraire de la politique du pays sous le président Chadli Bendjedid. Après que le commandement militaire eut décidé d’arrêter la diffusion publique du magazine El-Djeïch, Hichem Aboud est appelé, en 1987, par le général Lakehal Ayat, alors délégué général à la sécurité préventive au Ministère de la défense nationale. Il lui confiera le dossier du Moyen-Orient et du terrorisme international. En 1990, il demande sa radiation des rangs de l’armée. Une radiation obtenue en octobre 1992, après deux années d’attente. En décembre 1992, le général Betchine lui propose la direction de la publication du quotidien régional indépendant El Acil. Le succès de la publication ne pouvait laisser indifférents les pouvoirs publics[non neutre] qui trouvaient que le ton du quotidien était franchement hostile au régime. En novembre 1993, le journal est récupéré par le général Betchine. Durant les 11 mois où il avait dirigé le quotidien El Acil, il comptabilisa un grand nombre de procès devant la justice, pour délit de presse. Il est condamné à trois reprises à des peines de prison de 3 et 4 mois avec sursis. En janvier 1994, il crée un nouveau quotidien régional à Constantine, Le Libre. Adoptant un ton qui s’inscrivait dans une ligne oppositionnelle au régime en place, le journal est suspendu par les pouvoirs publics au mois d’août de la même année. En novembre 1994, il lance l’hebdomadaire Le Libre qui sera saisi dès la parution de son premier numéro. Aboud Hichem est arrêté, placé en garde à vue durant 48 heures avant d’être déféré devant le procureur de la république. Il est placé sous contrôle judiciaire jusqu’à la tenue de son procès en avril 1996. Poursuivi pour troubles à la sécurité publique et trouble de l’ordre public et atteinte aux intérêts supérieurs de l’État. Faute de preuves, il est relaxé mais sa publication est suspendue pour une durée indéterminée en violation de la loi qui limite la suspension à 6 mois. Il a dirigé plusieurs publications algériennes et internationales et a collaboré dans beaucoup d’autres. Il dirige, depuis 2009, le magazine mensuel Repères Maghrébins qui paraît en France. En 2004, il lance le mensuel Racines d’Outre-Med qui a cessé de paraître au bout de deux années d’existence faute de moyens financiers. En septembre 1995, il est correspondant du Quotidien de Paris. Après quelques mois d’exercice, son accréditation lui fut retirée. Il continue de collaborer à la publication française sans accréditation. C’était l’alibi idéal pour les autorités algériennes pour l’arrêter sous le chef d’inculpation « d’intelligence avec une puissance étrangère ». Peu avant son interpellation, il réussit à quitter le pays en février 1997. Il obtient le statut de réfugié politique et poursuit son activité journalistique en collaborant dans diverses publications étrangères dont le magazine allemand Der Spiegel. En novembre 1998, il publie une lettre ouverte à l’adresse du général Betchine dans laquelle il dénonce les pratiques du conseiller spécial du président de la république, Liamine Zeroual. 4 jours après la publication de cette lettre, le général Betchine démissionne de son poste. Cette lettre lui a valu une condamnation par contumace à une peine de 6 mois de prison ferme après plusieurs reports du procès qui lui avait été intenté plusieurs années après la publication de la lettre. En France, Hichem Aboud a fait l’objet de poursuites judiciaires à la suite d’une plainte du général Larbi Belkheir devant le tribunal de grande instance de Paris pour l’avoir accusé d’avoir commandité l’assassinat de l’avocat français André Mecili en avril 1987. Il obtient un non-lieu. En 2006, il intente un procès au général Khaled Nezzar devant la justice française. Il lancera la justice française aux trousses de l’ex-président algérien Chadli Bendjedid et son Directeur de cabinet, le général Larbi Belkheir, en 2009 pour avoir commandité en 1987 l’assassinat d’André Mecili. Les deux hommes avaient pris la fuite dès qu’ils ont été avisés. Le 17 février 2021, il est condamné à sept ans de prison, avec émission d’un mandat d’arrêt international, pour avoir diffusé des informations confidentielles sur la famille de Khaled Nezzar et pour «atteinte à l’unité nationale et participation à une entreprise de démoralisation de l’armée».

Un chargé militaire (DRS) de l’Ambassade dans le coup

Dans la phase opérationnelle, Abdelkader Tigha devait collaborer avec un adjudant chef travaillant officiellement au « BS » (Bureau de sécurité) de l’Ambassade à Paris, un certain Jaheed, à gauche sur la photo. C’est du moins le prénom que ce jeune officier utilise dans les échanges téléphoniques enregistrés. «Ne t’inquiète pas, confiait Djahid en substance à son homme de main, tout est planifié, une fois qu’Aboud sera sur place».

Seule erreur de ce véritable amateur, il se laisse photographier par l’ami Tigha et en sa présence. Ce qui authentifie totalement la réalité de ce projet funeste.

Said Bensdira, Agent et porte parole du DRS (Avocat du diable), impliqué dans cette affaire, monte au créneau comme d’habitude pour prendre la défense de Lotfi Nezzar, fils de l’ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar

juste après la publication de cette affaire, Said Bensdira, Agent et porte parole du DRS (Avocat du diable), a pris le premier vol pour prendre la défense de Lotfi Nezzar, fils de l’ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar, selon Saïd Bensdira, il s’agit de complot, conspiration, manigances….

La mafia militaro-politico-médiatico-financière algérienne « ne sait pas à quel saint se vouer », tantôt c’est les sbires de l’ancien régime de Bouteflika, tantôt c’est la France, tantôt c’est Israël,  tantôt c’est Daech, tantôt c’est le Maroc…

L’Europe en général et la France en particulier allait connaître une affaire similaire à celle de 1995 à savoir l’affaire: des Attentats de 1995, Djamel Ben Mohamed Zitouni, alias Abou Abderahmane Amine

Avec, autres presses

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