Une vidéo où de graves insultes peuvent être entendus lors de la tentative d’attaque contre la ministre du Travail, Yolanda Díaz, à Tolède, dont la voiture a été heurtée et secouée par les défenseurs et partisans de la corrida. « Cerda », « golfa de polla » ou « puta de puta » sont quelques-unes des insultes qui peuvent être clairement entendues dans la vidéo, proférées par les partisans de la corrida. Le secteur intensifie ses protestations ces dernières semaines, se prétendant « discriminé » par le Service public de l’emploi (SEPE), qui relève du ministère du Travail. Le refus d’aide au secteur de la torture et de la mise à mort des taureaux est à l’origine des mobilisations initiées par diverses organisations qui les représentent.
Une vingtaine de travailleurs du monde taurin ont manifesté devant la ministre du Travail et de l’Economie sociale, Yolanda Díaz, à leur arrivée et à leur départ d’un événement organisé ce vendredi à Tolède, au cri de « » Démission du ministre « et au milieu Au moment où le ministre quittait la mairie, les manifestants l’ont réprimandée et se sont jetés sur la voiture, la heurtant et brisant un rétroviseur, à ce moment la police a dû mettre l’ordre jusqu’à ce que Díaz ait quitté la ville.
Le 22 Juillet 2020 ,
L’ Association Syndicale des Professionnels Taurins UNPBE (qui réuni les banderilleros et les picadors) et l’ Asname (syndicat des mozos de espadas) ont participé avec ses adhérents à la manifestation devant le ministère de l’emploi à Madrid.
Elle demandait justice: que les mesure d’aides accordées aux autres salariés ne soient pas refusées aux professionnels de la tauromachie. La ministre du travail et de l’emploi espagnol, Yolanda Diaz, membre du petit parti Izquierda Unida (héritier lointain du PCE) leur refuse cette aide de manière inique, pour des raisons idéologiques. Malgré toutes les accusations iniques dont ils sont l’objet les professionnels taurins espagnols ont droit à notre solidarité pleine et entière.
Yolanda Díaz, 48 ans, a toujours prôné l’union des forces de gauche pour gouverner. En 2012 déjà, dans sa Galice natale (Espagne), elle s’était présentée aux élections régionales sous la bannière d’une ample coalition et avait recruté pour l’occasion un jeune conseiller encore inconnu : Pablo Iglesias. Aujourd’hui à la tête de son propre parti politique, Podemos, Iglesias lui a offert le portefeuille du Travail, au sein du gouvernement de coalition mené par les socialistes.
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