Depuis que la pâte à tartiner algérienne El Mordjene a été bannie des commerces français et par conséquent européens la colère ne retombe pas à alger.
Le produit algérien, dont la gamme malmenait les grandes marques solidement implantées, est officiellement écartée en vertu de «l’article 20, troisième alinéa, du règlement n°2202/2292». Cette disposition encadre les produits contenant des ingrédients d’origine animale commercialisés dans l’UE.
Le quotidien régional "français" “La Provence” fondé en 1997 à Marseille où vit une immense communauté algérienne, avait confirmé que c’est bien le lait utilisé dans la fabrication de la pâte El Mordjene qui est à l’origine de l’arrêté: Ce lait est français…
Pourquoi les produits sont-ils bloqués ?
« Deux envois sont actuellement bloqués dans les postes de contrôle frontaliers français », confirme le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Les autorités justifient le blocage en expliquant que « l’algérie ne remplit pas l’ensemble des conditions nécessaires pour permettre à un pays tiers d’exporter vers l’Union européenne des marchandises contenant des produits laitiers destinés à la consommation humaine, dans le respect des exigences européennes en matière de santé animale et de sécurité sanitaire des aliments. »
En conséquence, « l’importation de cette marchandise n’est pas autorisée par le cadre réglementaire applicable », appuie encore le ministère, ajoutant qu’une « enquête est en cours afin de déterminer les mécanismes de contournement qui ont pu permettre jusqu’à présent la mise sur le marché de cette marchandise. ».
Le produit est transformé en algérie. Il ne peut donc pas être exporté sur le continent, en application du règlement de l’Union européenne de 2022.
Le lait ougandais, refusé par Nairobi, accepté par alger...
Contrairement à ce qui a été publié au quotidien Marseillais “La Provence”, la pâte à tartiner El Mordjene est fabriquée à partir de poudre de lait importée de pays qui n'ont pas de règles aussi strictes que l'UE.
Le secteur laitier ougandais compte des pertes alors que le Kenya bloque ses exportations
L’Ouganda affirme que les restrictions imposées par le Kenya sur l’importation de produits laitiers ont laissé les transformateurs ougandais coincés avec 24 millions de litres de lait. La Dairy Development Authority (DDA) a déclaré que même si Nairobi n'a pas imposé d'interdiction, elle limite la délivrance des permis nécessaires pour accéder à son marché. "Ce n'est pas comme si le Kenya avait émis une interdiction formelle, mais cela s'est fait par le biais d'un refus de permis d'importation, qui est une condition pour accéder au marché", a déclaré le Dr Samson Akankiza Mpiira, directeur exécutif par intérim de DDA.
"Vous demandez 18 permis, et ils en délivrent un ou deux. Il semble donc que le Kenya soit ouvert (à l’importation de lait d’Ouganda). Mais s’agit-il des volumes d’échanges attendus ? Non", a-t-il ajouté.
Le secteur laitier ougandais compte des pertes alors que le Kenya bloque ses exportations
Pour favoriser ses agriculteurs, Nairobi a imposé des restrictions sur l'importation de lait ougandais. Une décision protectionniste qui a rapidement généré une montée des tensions entre les deux pays.
Le 23 juin 2023, Brookside Dairy Uganda a renvoyé chez eux au moins 200 travailleurs, affirmant qu'elle avait été contrainte de réduire sa production de 75% car elle n'était pas en mesure d'exporter le lait produit depuis mars. Le Kenya est le plus grand marché de l’Ouganda en Afrique de l’Est et Brookside affirme que Nairobi a refusé ses 116 demandes de permis d’exportation. Cette évolution, a laissé les producteurs et transformateurs de lait ougandais au bord de la ruine économique, et Kampala est désormais agressivement à la recherche de marchés. plus loin en dehors de la région.
Un précédent accord d’exportation de lait négocié par le président Yoweri Museveni avec l’algérie semble avoir échoué, et mercredi cette semaine, Museveni a demandé au président sénégalais Macky Sall, en visite au Sénégal, d’autoriser l’entrée du lait ougandais dans son pays.
Le président Sall s'est engagé à acheter du lait en poudre à Kampala, donnant ainsi une lueur d'espoir aux producteurs locaux.
L'Ouganda et le Kenya se disputent les produits laitiers
Alors que le Kenya, principal importateur du lait ougandais, se remet à acheter après une interdiction de la précédente administration, Kampala diversifie ses clients, en signant notamment des accords commerciaux avec alger.
Le sujet a été abordé lors du voyage du président Yoweri Museveni en algérie du 11 au 13 mars et, après le ramadan, une délégation commerciale algérienne se rendra en Ouganda pour conclure les négociations, notamment au sujet du transport qui reste un obstacle majeur.
Face aux pénuries de lait en poudre dans le pays, l’algérie sollicite l’Ouganda et signe un accord pour la livraison de lait en poudre ougandais en octobre. Selon la Dairy Development Authority, l’Ouganda devrait exporter jusqu’à près de 500 millions $ de produits laitiers vers l’algérie.
Le lait ougandais, refusé par Nairobi, accepté par alger
Lors de sa visite en 2015, le président Museveni a inauguré la première représentation diplomatique en Algérie. Les deux pays ont signé, octobre 2022, deux conventions bilatérales pour le renforcement de la coopération diplomatique. Il s’agit d’une convention sur l’exemption mutuelle de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de mission et d’un mémorandum d’entente sur la concertation politique entre l’algérie et l’Ouganda. Au plan commercial, les échanges entre les deux pays sont minimes. Les exportations ougandaises vers l’algérie sont faibles, les principaux produits étant le cacao, le café et le thé. Les importations ougandaises en provenance d’algérie sont également faibles, estimées à moins de 1 million de dollars par an. Néanmoins, l’Ouganda espère, à cette occasion, finaliser un accord pour exporter du lait en poudre vers l’algérie.
Les premières exportations officielles de produits laitiers de l’Ouganda vers l’algérie débuteront en octobre 2023, a annoncé la Dairy Development Authority (DDA). L’accord, signé en mars 2023, prévoit l’exportation de 1,4 milliard de litres de lait en poudre vers l’algérie, pour une valeur de 500 millions de dollars.
Lors l’ouverture de la 16ème Conférence laitière africaine à Kampala (capitale de l’Ouganda), Samson Akankiza, directeur exécutif de la DDA, a déclaré que l’approvisionnement, qui ne concerne pour l’instant que du lait en poudre, devait passer par les procédures d’achat de l’Algérie, désormais terminées.
«Comme d’un côté, c’est le gouvernement qui achète, et de l’autre, ce sont les entreprises privées qui vendent, il était nécessaire de passer par les procédures d’approvisionnement du pays, que nos trois principaux fournisseurs ont complétées», a-t-il déclaré, selon le journal ougandais The Independent.
Les trois principaux producteurs de lait en poudre en Ouganda, Amos Diaries, Brookside Diaries et Pearl Diaries, ont déjà terminé les procédures d’achat algériennes. Le premier lot, qui représente 120 000 tonnes métriques, sera expédié courant octobre 2023. L’Ouganda produit actuellement Selon le DDA, environ 3,2 milliards de litres de lait par an, pour une consommation intérieure inférieure à un milliard de litres par an, et le secteur laitier est en pleine expansion.
La consommation intérieure de lait est encore faible, à seulement 64 litres par habitant et par an, une moyenne faible par rapport aux 200 litres par habitant recommandés par l’Organisation des Nations unies.
Les Généraux algériens se frottent les mains
En Algérie, l'économie de rente, celle du pétrole et du gaz, permet de financer un appareil sécuritaire digne de la Stasi est-Allemande. Surtout: elle incite les généraux "éradicateurs" qui contrôlent le pays à importer une part importante des bien consommés par les algériens, notamment la nourriture, les médicaments, les produits de grande consommation, ... pour pouvoir prélever d'importantes commissions. Effet pervers de cette "économie d'importation": les barons du régime n'ont aucun intérêt à voir se développer une production locale.
Oran: Refoulement de 500 tonnes de poudre de lait avariée en provenance d’Argentine
Une cargaison de 500 tonnes de poudre de lait a été refoulée par les services de contrôle phytosanitaires aux frontières au port sec d’Oran, a-t-on appris jeudi, de la direction régionale du commerce d’Oran.
Cette cargaison de 500 tonnes de poudre de lait d’une valeur de 206 millions de DA, importée d’Argentine par un opérateur public, a été interdite d’admission par les services de contrôle aux frontières au port sec d’Es-Sénia pour cause d’avarie, a indiqué à l’APS le chef de service suivi, contrôle et planification à la direction régionale du commerce d’Oran, Fouad Helaïli. Cette denrée alimentaire, impropre à la consommation selon un procès verbal de constat établi par les services de contrôle aux frontières au port sec d’Es-Sénia, sera soit réexportée ou détruite localement, a déclaré le même responsable.
En outre, une cargaison de 18 tonnes de produits d’entretien (désodorisants) en provenance d’Espagne, d’une valeur de 7,5 millions de DA a été également refoulée à la mi-novembre en cours également au port sec d’Es-Sénia, par les services de contrôle aux frontières, pour défaut d’étiquetage en langue arabe, a-t-on signalé de même source. Au port d’Oran, une cargaison de 4 tonnes d’habillement et de sandales d’une valeur de 9 millions de DA en provenance d’Italie a été également refusée d’admission au mois de novembre en cours, pour absence d’étiquetage en langue nationale, a-t-on noté de même source. La direction régionale du commerce d’Oran regroupe les wilayas d’Oran, Mostaganem, Sidi Bel-Abbès, Aïn-Témouchent et Tlemcen.
Port d’Oran: Saisi de 500 tonnes de poudre de lait mélangé au ciment blanc.
Une quantité importante de poudre de lait, suspectée d’avoir été a été saisie ce 30 juin 2021 au port d’Oran. En effet, c’est ce dont a fait état dans les colonnes du quotidien arabophone Ennahar dans son édition de ce 30 juin 2021.
Tout a commencé lundi dernier, lorsque un bateau chargé de conteneurs de provenance d’un pays étranger a amarré dans le port d’Oran. Il était a lors prévu que la dite embarcation transportant de la poudre de lait vers l’Algérie. Mais quelle a été la surprise de l’équipe d’analystes qui ont identifié par hasard une poudre blanchâtre suspecte. Celle-ci ne ressemblait pas à du lait dans le doute les spécialistes ont préféré soumettre la poudre importé a la consommation a des testes et a des analyses . Les analyses ont identifiés du ciment blanc mélangé avec de la poudre de lait ce qui rend la poudre importé impropre à la consommation.
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