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ENFIN, DES INITIATIVES POUR RESOUDRE LES DISFONCTIONNEMENTS DU CODE DE LA FAMILLE ! By Karima Kaddou

ENFIN, DES INITIATIVES POUR RESOUDRE LES DISFONCTIONNEMENTS DU CODE DE LA FAMILLE ! By Karima Kaddouri ©

LES CHEMINS DE L’ECOLE NE SERONT PLUS UNE OPTION MAIS UNE PERPECTIVE D’AVENIRENFIN LE VOILE DES ENFANCES VOLÉS « DEVOILÉS »  NOUS SOMMES PERFECTIBLES !

Échos positifs de mon article

Je suis heureuse que les constats d’analyse relatifs aux considérations du code de la famille, concernant le mariage en hausse des jeunes filles de – 18 ans, aient été pris en compte en urgence, soit moins de 48 h00 après la parution de mon article du 24 novembre 2021

(cf ci-dessous)

Ainsi Mr Moulay El Hassan Daki, Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, président du Ministère Public, annonce qu’il y a en effet, un trop grand nombre de mariage de mineurs.

Il  fait une⇒ annonce «responsable», allant dans le sens du caractère d’urgence  de mon article, où  nous devons tenir compte que la priorité est bien évidemment le bien et l’éducation de notre jeunesse, qui sera la composante première du Maroc de demain !

Je précisais bien que le caractère systématique d’autorisation du mariage des jeunes filles va au-delà des instructions de Sa Majesté Mohammed VI, dans sa volonté d’apporter les modifications de la Moudawana de 2004.

Mr Moulay El Hassan Daki donc sur le fait que cela n’est pas une exception et qu’il revêt bien un caractère d’usage trop systématique dont les effets négatifs sur le plan Eco-socialement sont indiscutablement en hausse dans certaines régions déjà «sinistrées économiquement».

Il faut donc aussi rendre un grand salut à la réactivité de nos institutionnels :
  1. Ils sont à l’épreuve au quotidien tant dans le tourbillon de développement que sur les priorités qui s’imposent dans le challenge de l’Éducation.

  2. Et néanmoins ils sont aussi dans le tourbillon des valeurs et traditions qui sont parfois plus des usages de fait que basés sur un socle culturel et religieux.

La famille et l’équilibre de nos valeurs familiales, au travers de nos belles traditions et de notre patrimoine culturel ne doivent nullement être des monnaies d’échanges basées sur des mariages «économiques» pour esquiver nos manquements dans l’Éducation depuis des décennies, lesquelles impactent directement nos challenges  économiques .

By Karima Kaddouri

Biographie de Mr Moulay El Hassan Daki

Moulay El Hassan Daki, Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, président du Ministère Public, est né en 1955 dans la province d’Al Haouz. ADVERTISING Titulaire d’une licence en droit privé (section arabe) à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Agdal à Rabat, Daki a été admis en 1979 à l’Institut supérieur de la magistrature à Rabat, avant de débuter sa carrière professionnelle en qualité de substitut du procureur du Roi près du centre du juge à Sidi Yahya El Gharb (1981-1983). Il a été affecté juge au tribunal de première instance de Kénitra (1983-1986), puis procureur du Roi près le tribunal de première instance de Ouazzane (1987-1988), de Souk Larbaa du Gharb (1988-1994), et de Kénitra (1994-1995) avant d’être nommé substitut du procureur général près la cour d’appel de Rabat (1995-1996). En 1996, Moulay El Hassan Daki a été nommé procureur du Roi près le tribunal de première instance de Tétouan, avant d’être désigné en mars 2000 au poste de procureur du Roi près la Cour d’appel de Tanger, jusqu’en mai 2001, date de sa désignation en cette même qualité à la cour d’appel de Rabat. Moulay El Hassan Daki a obtenu en 2012 un master en droit privé avant de soutenir en 2019 sa thèse de doctorat à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger.

A lire aussi:Droit / Code de la famille- Son application. Un espace différencié (Cf. Moudawana)

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