En Algérie: mon ennemi d’hier peut-être mon ami d’aujourd’hui peut-être mon ennemi de demain.
Saïd Bouteflika, frère et ex-conseiller du président algérien déchu Abdelaziz Bouteflika, et les généraux; Mohamed Mediène, dit « Toufik « Reb E’dzair (le Dieu de l’Algérie) dont il y a encore quelques années, le nom n’était prononcé qu’en chuchotant, et Athmane Tartag dit Bachir et surnommé « la chignole » en référence à des rumeurs circulant depuis quelques temps selon lesquelles, il aurait torturé des gens avec cet outil durant les années noires du terrorisme, ainsi que la militante trotskiste Louisa Hanoune, condamnés dans l’affaire du « complot » contre l’armée et l’État, ont été acquittés, samedi, par une cour d’appel militaire de leur condamnation à 15 ans de prison pour « complot ».
La justice militaire algérienne a acquitté en appel, samedi 2 janvier, le frère et ex-conseiller du président déchu Abdelaziz Bouteflika, ainsi que deux anciens patrons du renseignement, qui avaient été condamnés à 15 ans de prison pour « complot » contre l’armée et l’État.
Procès éclair
Arrêtés en mai 2019, les quatre accusés avaient été condamnés en septembre de la même année à quinze ans d’emprisonnement, lors d’un procès éclair devant le tribunal militaire de Blida, pour « complot contre l’autorité de l’État et de l’armée ».
« Après la lecture de l’affaire sur l’assistance par le président de la Cour d’appel militaire de Blida, les accusés Saïd Bouteflika, Mohamed Mediène, Athmane Tartag et Louisa Hanoune ont été tous entendus et ont plaidé non coupable« , a expliqué l’avocat.
« Après délibération, la cour (…) a rendu la décision d’annuler le jugement en première instance et d’acquitter tous les accusés« , a-t-il précisé.
Il s’agissait du troisième procès de l’affaire après que la Cour suprême algérienne eut accepté en novembre le pourvoi en cassation de Saïd Bouteflika et de ses co-accusés.
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