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Emmanuel Macron réagit suite aux propos du « ministre » algérien El Hachemi Djaâboub « la France enn

Emmanuel Macron réagit suite aux propos du « ministre » algérien El Hachemi Djaâboub « la France ennemi éternel de l’Algérie ».

Alors que les propos du « ministre » algérien du Travail, Hachemi Djaâboub, font polémique Emmanuel Macron réagit dans son entretien au Figaro.

Le président français, Emmanuel Macron, a souligné, dimanche 18 avril, que « la volonté de réconciliation » entre Français et Algériens « fait face à quelques résistances » en Algérie. La réaction d’Emmanuel Macron intervient dans un climat de tension marqué, notamment, par le report, à la dernière minute, de la visite du ministre français, Jean Castex, prévue le 11 avril à Alger. Un report précédé par la sortie « inamicale » du ministre algérien du Travail, El Hachemi Djaâboub.


Ce dernier avait déclaré, le 8 avril, au Conseil de la nation que « la France est l’ennemi traditionnel et éternel » de l’Algérie. Dans un entretien accordé, dimanche 18 avril au quotidien Le Figaro, dont des extraits ont été repris par l’AFP, Emmanuel Macron a affirmé qu’« une volonté de réconciliation des mémoires entre Français et Algériens est très largement partagée », mais elle fait face à « quelques résistances en Algérie ».

« Ne vous y trompez pas, derrière le sujet franco-algérien il y a d’abord un sujet franco-français », affirme Emmanuel Macron au Figaro. « Au fond, nous n’avons pas réconcilié les mémoires fracturées ni construit un discours national homogène (…) La mémoire fracturée, c’est celle des pieds-noirs, celle des harkis, celle des appelés du contingent, celle des militaires français, celle des Algériens venus ensuite en France, celle des enfants de cette migration, celle des binationaux… ».

Tout en s’abstenant d’identifier la nature de ces « résistances », Emmanuel Macron a souligné que cette volonté de réconciliation entre la France et l’Algérie était « très largement partagée » par le « chef de l’Etat » algérien, Abdelmadjid Tebboune. « Je crois au contraire que cette volonté est très largement partagée, notamment par le président Tebboune. Il est vrai qu’il doit compter avec quelques résistances… », a déclaré Emmanuel Macron.

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