Le Maroc a jusqu’ici accepté le soutien de l’Espagne, du Royaume-Uni, du Qatar et des Émirats arabes unis.
Par affinités naturelles et diplomatiques. Le Qatar et les Émirats arabes unis avaient déjà une relation étroite avec le Maroc. Rabat s’est beaucoup rapproché de Madrid il y a un an, après une crise diplomatique aiguë avec l’Espagne. Enfin, le Royaume-Uni, possiblement pour des raisons symboliques.
Le Maroc a décliné l’aide de la France. Pourquoi ?
Le gouvernement marocain affirme qu’il doit faire l’état des lieux avant d’accepter de l’aide supplémentaire. Il y a des défis logistiques. Il faut cibler les besoins.
« Macron a vraiment dégradé la relation avec le Maroc comme il l’a dégradée avec le Sahel par son comportement et son arrogance », résume Béatrice Hibou. Ces manières, « durement ressenties » par le Maroc, expliquent en partie le rejet de l’aide française. « C’est une façon de dire à la France : vous n’êtes plus le pays prioritaire. Vous n’êtes plus le pays privilégié et donc vous attendrez, comme les autres », ajoute Mme Hibou, directrice de recherche au CNRS, coautrice du livre Tisser le temps politique au Maroc.
Les (meRdia.fr) ou le syndrome de la marocophobie
La "presse" française se lance dans une campagne délirante de diffamation du Royaume.
Toutefois, avant de poser cette question:👇🏿
Cherche plutôt à répondre à la question fondamentale suivante:👇
Burkina Faso, Centrafrique, Mali, Niger... Comment la présence française est-elle devenue indésirable en Afrique?
Après les coups d’Etat au Mali puis au Burkina Faso, le putsch qui a renversé le président du Niger, Mohamed Bazoum, le 26 juillet, contraint Paris à revoir de fond en comble les conditions de sa présence dans la région.
La France est rejetée dans ce qu’elle considérait jadis comme son «pré carré».
Au Sahel, les mêmes scènes semblent se répéter d’un pays à l’autre. Celles de milliers de civils scandant, sous les fenêtres des ambassades ou aux portes des bases militaires françaises, des slogans dénonçant le « néocolonialisme » de la France et réclamant le départ des troupes tricolores stationnées sur leur territoire. Bamako, Ouagadougou, hier. Niamey, depuis le coup d’Etat du 26 juillet. Demain, N’Djamena ou Dakar.
La France est décriée comme prédatrice économique par toute une génération et comme porteuse de valeurs occidentales honnies.
Dès sa prise de pouvoir, le 26 juillet, la junte nigérienne, suivant la recette éprouvée des précédents putschs au Sahel – au Mali en août 2020, au Burkina Faso en janvier 2022 –, a enclenché une procédure unilatérale de divorce avec son allié dans la lutte contre les groupes armés évoluant dans la nébuleuse de l’organisation Etat islamique ou celle d’Al-Qaida. Les accords de défense liant les deux pays et les autres traités encadrant la présence des quelque 1 500 soldats français déployés au Niger ont été dénoncés. Niamey exige leur départ immédiat. L’ambassadeur de France a été déclaré persona non grata. La diffusion de Radio France internationale (RFI) et de France 24, assimilées à la « voix de la France », a été suspendue.
Niger: un kit alimentaire à destination de la base des forces françaises a été intercepté et minutieusement fouillé par la "brigade citoyenne" et les forces de l'ordre.
Macron, tout le monde te déteste
A peine élu, déjà haï. La stratégie de la classe dominante pour nous imposer la réélection de son fidèle lieutenant a failli échouer : pendant des mois ses membres ont espéré, prévu, anticipé un “duel” face à Le Pen – qui ne semble être qu’un faire-valoir du candidat bourgeois – et au moment où il a eu lieu, il n’a pas mobilisé les foules. Seuls 38% des inscrits sur les listes électorales ont voté pour le président sortant, soit à peine un tiers du total des Français. Et parmi eux, la majorité l’a fait pour éviter la victoire de l’extrême-droite. Les citoyennes et citoyens satisfaits de sa réélection sont donc moins de 20%. Seul 1 Français sur 5, donc, apprécie le président. Il s’agit de son électorat fidèle : les bourgeois, les sous-bourgeois et toutes celles et ceux que la peur du changement enchaîne à l’ordre établi, aussi injuste soit-il. Un électorat que nous décrivions ici, très peu représentatif de la diversité du pays.
Sa mauvaise foi et son arrogance se sont étalées aux yeux de tous, sa parole ne vaut plus un kopeck et sa prétendue “intelligence” n’impressionne plus personne
Pour la bourgeoisie, c’est une victoire à la Pyrrhus, du nom de ce roi grec qui, après avoir livré une bataille victorieuse, s’est retrouvé à la tête d’une armée en lambeaux, dans l’impossibilité de poursuivre sa guerre. Il en va de même de Macron : le jeune premier de 2017 est un président gagnant, certes, mais déjà détesté. Sa mauvaise foi et son arrogance se sont étalées aux yeux de tous, sa parole ne vaut plus un kopeck et sa prétendue “intelligence” n’impressionne plus personne. Seuls les journalistes des grands médias parlent encore avec tendresse de son action : on apprenait ainsi lundi que notre control freak de président avait revu lui-même le fichier Excel comportant le nom des candidats aux législatives de son parti. “Emmanuel Macron travaille “papier et crayon en main”, sourit un conseiller. “Il valide tout”, ajoute un autre, “chaque ligne”” nous rapporte France Info : ça les fait rêver, pas vous ?
Ses grands projets pour le pays se limitent à une réforme des retraites dont personne ne veut et qui n’a aucune nécessité économique et financière : c’est le Conseil d’Orientation des Retraites (COR), organisme de technocrate créé sous Sarkozy pour techniciser la question pourtant politique de l’équilibre du régime par répartition, qui le disait à la mi-avril : il y a un déficit, certes, mais pas à long terme, et nulle réforme n’est obligatoire.
Macron et les sifflets du peuple
Loin d’être un simple épiphénomène ou une réaction épidermique du public, les sifflets contre Emmanuel Macron le 8 septembre au Stade de France sont, par leur ampleur, le symptôme de la crise politique profonde que connaît la France depuis sa réélection et à laquelle il rechigne à répondre.
Emmanuel Macron a été invectivé par un homme venu à sa rencontre. «Je n’ai jamais vu un président de la Ve République aussi nul que vous», lui a-t-il lancé.
Ce passage du dialogue entrepris entre les deux hommes, la tension était déjà maximale donnant à cette séquence un caractère assez saisissant. «Vous êtes machiavélique, manipulateur et menteur (...). Vous avez assassiné l'hôpital», avait dit l'individu sous quelques huées émis par la foule. Une pique qui a fait réagir Emmanuel Macron. «Mais vous êtes fou!», a-t-il lancé.
Bel exemple avec la dépravation Élyséenne, de mémoire aucun (meRdia.fr) choqué à ce moment-là...
"Il est temps que les richesses de l’Afrique profitent à l’Afrique." SM le Roi Mohammed VI
"Il est temps que les richesses de l’Afrique profitent à l’Afrique. Nous devons œuvrer afin que notre terre, après avoir subi des décennies de pillages, entre dans une ère de prospérité.
Certes le colonialisme n’est pas la seule cause des problèmes de l’Afrique. Toutefois, ses effets néfastes perdurent.
Pendant longtemps, nous avons tourné notre regard ailleurs, pour prendre une décision, un engagement.
N’est-il pas l’heure de faire cesser ce tropisme ? N’est-il pas l’heure de nous tourner vers notre continent ? De considérer ses richesses culturelles, son potentiel humain ?
L’Afrique peut être fière de ses ressources, de son patrimoine culturel, de ses valeurs spirituelles et l’avenir doit porter haut et fort cette fierté naturelle !
L’Afrique peut et doit valider elle-même ses processus électoraux, et cautionner ainsi le choix libre de ses citoyens.
Elle dispose des outils de régulation et des institutions judiciaires, telles que les Conseils constitutionnels et les Cours Suprêmes, à même de trancher les contentieux et les recours électoraux.
Ces organismes pourraient, le cas échéant, être renforcés. Mais ils existent ! Ils sont mis en œuvre ! Sinon à quoi servent-ils ?
L’Afrique est aujourd’hui dirigée par une nouvelle génération de Leaders décomplexés. Ils œuvrent en faveur de la stabilité, de l’ouverture politique, du développement économique et du progrès social de leurs populations.
Ils agissent avec détermination, fermeté et conviction, sans se soucier d’être « notés » ou évalués par l’occident.
Depuis plusieurs années, le taux de croissance de certains pays du Nord ne dépasse pas celui de certains pays africains ; la faillite de leurs sondages révèle combien ils ont perdu toute capacité de comprendre les aspirations de leurs peuples !
Et pourtant, ces pays à la situation sociale et économique défaillante, au leadership faiblissant s’arrogent le droit de nous dicter leur modèle de croissance !
Je le répète ! La notion de tiers-mondisme me paraît dépassée !
Ces agissements relèvent plutôt de l’opportunisme économique : la considération et la bienveillance accordées à un pays ne doivent plus dépendre de ses ressources naturelles et du profit qu’on en espère !" Extrait du Discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI devant le 28ème sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba.
Pourquoi la France fait face à tant de colère en Afrique?
Niger: « La proposition de l’algérie est mal venue »... La (fr & Cie Ltd)
Hassoumi Massoudou a décliné aussi cette proposition. « Non, le président Bola Tinubu s’exprime à travers son gouvernement. Son ministre des Affaires étrangères a fait une interview à l’agence ANSA (agence italienne) où il est très clair, en ligne avec les positions de la Cédéao. Donc, il n’y a pas ce hiatus au sein de la Cédéo. Tout le monde pense la même chose. Nos partenaires aujourd’hui pensent tous la même chose, demandent le rétablissement de Bazoum. Donc, la proposition de l’algérie est mal venue et n’est pas considérée comme sérieuse », a-t-il tranché.
Et d’ajouter : « au demeurant, l’algérie ne fait pas partie de notre région. Elle fait partie du Maghreb, de l’Afrique du Nord ».
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